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Galleria Carlo Orsi: ouverture de l'exposition "Chasse aux papillons"

 "La chasse aux papillons. L'esprit du collectionneur », l'exposition qui se tiendra du 21 octobre au 5 novembre à la Galleria Carlo Orsi de Milan

Galleria Carlo Orsi: ouverture de l'exposition "Chasse aux papillons"

Les protagonistes sont quatre œuvres importantes, dont une paire de peintures de Pompeo Batoni avec Prométhée modélise l'homme en argile L'Atalante pleure Méléagre, réalisé pour le Marquis Sardini de Lucca. Le tondo avec leAdoration de l'enfant di Lorenzo DiCredi, l'un des plus beaux exemples de l'artiste qui avait travaillé aux côtés de Léonard dans l'atelier de Verrocchio. Trois compartiments de polyptyque, avec San Giovanni BattistaSainte Catherine d'AlexandrieSaint Nicolas de Tolentino di Bartolomeo Vivarini (à cette occasion, la recomposition du polyptyque Tagliapietra de la Galleria dell'Accademia, à laquelle appartenaient les trois compartiments, est proposée pour la première fois). Enfin L'allégorie de la ville de Parme présentée à la Vierge, panneau très rare et chef-d'œuvre de Giorgio Gandini Del Grano, l'élève du Corrège qui avait été chargé de terminer les fresques du maître dans la cathédrale de Parme après la mort du peintre.

L'exposition, repensant les événements importants de collecte des œuvres exposées, se veut être l'occasion de réfléchir à ce qui nous pousse à collectionner des œuvres d'art. La chasse aux papillons, en fait, n'est rien d'autre que le chemin semé d'embûches, d'embûches, d'échecs, d'amours, de passions, d'erreurs et de coups de chance que tout collectionneur en herbe s'engage sans savoir exactement dans quoi il s'embarque.

L'exposition est accompagnée d'un catalogue avec une introduction de Gian Enzo Sperone. Le témoignage d'un des plus grands galeristes de notre temps, dont les goûts allaient des fonds dorés au contemporain, est le meilleur moyen de comprendre l'attitude de ceux qui abordent la collection sans préjugés et les yeux ouverts, essayant de comprendre la grandeur même au-delà de sa propres limites et connaissances, comme cela arrive souvent chasseurs de papillons.

« Disons que le parcours du collectionneur est presque un chemin de croix, et dès les premières stations on tombe sur cette bête insidieuse qu'est le sentiment de culpabilité (même les pilules du docteur font du bien, mais elles ont des effets secondaires).
La très grande qualité des œuvres et des noms d'artistes souvent étudiés à l'école vous exalte mais ensuite, après la gueule de bois, pour cause, peut aussi vous rabaisser. Pour ceux qui n'ont pas compris, je parle des étoiles de première magnitude, qui sont les plus brillantes et un peu plus chères.
Moi qui ai passé un tiers de ma vie dans une (infamante) routine de navette Rome-New York, comment aurais-je pu mettre de côté des ressources suffisantes pour apaiser l'appétit (qui, comme nous le savons, vient en mangeant) d'un collectionneur que le "première magnitude" implicite ? C'est un peu comme la barre du saut en hauteur, sur deux mètres.
Pour ma décharge je voudrais rappeler, plus qu'autre chose, que j'étais occupé à collectionner, outre des peintures modernes, des meubles du XVIIIe siècle, des pendules de créateurs, des estampes anciennes, des miniatures indiennes, des livres illustrés, etc…; désolé pour l'explosion.
Je n'avais pas prévu la rencontre d'un nouveau « petit problème », maintenant que j'en étais venu à bout et que l'élite des collectionneurs (les Etros, Luigi
Koelliker, Mario Scaglia, Francesco Cerruti, les modernistes Panza di Biumo et Annibale Berlingeri) je la suivais désormais dans des livres, des catalogues, réfléchissant sereinement sur ces modèles désormais inaccessibles (et sans me sentir complexé par ma dispersion), mais voici le coup du XNUMX août , comme si l'abondance de problèmes cet été ne suffisait pas. Ce diable Carlo Orsi vient de m'annoncer que sa prochaine exposition à Milan aura les tableaux suivants : quatre chefs-d'œuvre, dont Lorenzo di Credi, Bartolomeo Vivarini et Pompeo Batoni, (mais où ira-t-il jamais les trouver ?). A moins que ma tante d'Amérique décide"

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