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Gallarate et Busto Arsizio ouvrent le festival FILOSOFARTI

Jusqu'au 10 mars, le festival qui mêle la réflexion philosophique aux arts figuratifs, théâtre, cinéma, musique, écriture, autour du thème "Nourrir l'esprit : le Sacré, le Beau"

Gallarate et Busto Arsizio ouvrent le festival FILOSOFARTI

PHILOSOPHE, le festival qui jusqu'au 10 mars 2015, à Gallarate et Busto Arsizio, combine la réflexion philosophique avec les arts figuratifs, le théâtre, le cinéma, la musique, l'écriture et bien plus encore, présente entre le samedi 7 et le mardi 10 mars 2015 , un programme plein d'événements.

Parmi ceux-ci, notons, le samedi 7 mars, à 16.00hXNUMX, au Spazio Carù de Gallarate (via Postporta), le poète et latiniste Alessandro Fo qui lira certains de ses poèmes contenus dans le volume Mancanze, récemment publié par Einaudi.

Le Théâtre des Arts de Gallarate (via don Minzoni 5), à 17.30hXNUMX, accueillera la leçon de maître de Massimo Cacciari, le "scandale" de Francesco à Dante et à Giotto. Les plus grands forgerons du vernaculaire européen, pictural (Giotto) et littéraire (Dante), se rencontrent dans la figure de Saint François - presque comme si leur nouveau langage était né précisément du besoin de le représenter. Mais la rencontre s'avère conflictuelle : leurs interprétations de la révolution franciscaine divergent radicalement et pourtant ils sont incapables de rendre compte du « crucifix d'Assise », puisque tous deux le trahissent. Pourtant, à travers ces trahisons, s'affirme l'esprit qui marquera la naissance de la nouvelle Europe.

Dans son livre, Double Portrait. San Francesco in Dante et Giotto (Adelphi) Cacciari s'oriente vers la définition de « son » San Francesco à la lumière d'une connaissance bibliographique rigoureuse, qui passe des études de Paul Sabatier à celles d'Henry Thode. Et il s'emploie à montrer un François plus complexe que certaines interprétations postmodernes, qui ont fait de lui tantôt un prophète socialiste, tantôt un révolutionnaire New Age. Pour parvenir à son but, Cacciari croise les chemins tracés par les deux « plus grands forgerons du vernaculaire européen », c'est-à-dire Giotto et Dante, sur la figure du pauvre. Et il raconte le conflit d'interprétation de la révolution franciscaine déclenché par les deux.

Les places sont déjà toutes vendues. Sans la présentation de la réservation, les organisateurs ne garantissent pas l'entrée au Teatro delle Arti.

Particulièrement suggestive sera la rencontre avec le compositeur Paolo Colombo, à 20.30h7, à la Casa della Musica, Villa Ottolini-Tosi à Busto Arsizio (via Bellini XNUMX). Son discours portera sur "Il canto delle sibille", ou le concert spirituel pour chœur de femmes né de l'étude du sol de la cathédrale de Sienne. Organisé par l'association musicale G. Rossini. Un rendez-vous très important est celui du goûter littéraire qui voit un quartier de Gallarate ARNATE démarrer les activités d'une bibliothèque de quartier, mise en place grâce aux dons et lancée par des bénévoles pour animer la réalité du quartier : un projet de logement social mené avec Critical Mas et le consortium Panizzi bibliothécaire.

Dimanche 8 mars, dans la cour du Palazzo Broletto à Gallarate (via Cavour 5), de 10.00h17.00 à 15.00hXNUMX, aura lieu Laltrocibo. L'exposition-marché solidaire des saveurs du monde. Par les Départements des services sociaux et de la participation. A suivre, à partir de XNUMXhXNUMX, musique ethnique, lectures et flash mobs sur des textes de et pour les femmes du Consortium des bibliothécaires Panizzi et de la Consulta pour l'égalité des chances. Le partage de livres suivra également : les visiteurs sont invités à apporter et laisser un livre pour en recevoir d'autres des autres visiteurs : une manière de « faire place » et de créer des « croisements culturels ».

D'une grande importance a été la rencontre avec Andrea Dall'Asta, critique d'art bien connu et éditorialiste de L'Avvenire, qui à 17.30h17.00 dans l'église de San Pietro réfléchit sur la beauté et le sacré dans l'art contemporain, ainsi que la présentation à XNUMXhXNUMX à la Società Studi Patri de Gallarate du volume "Presi nella rete" de R. Simone, en présence de l'auteur (Garzanti).

Le lundi 9 mars, à 17.30h14 au Centre Holistique Opale de Gallarate (piazza Risorgimento XNUMX), Giuliano Boccali, professeur de langue et littérature sanskrites à l'Université de Milan, parlera de comment nourrir le corps, nourrir l'esprit : l'Indien livre de recettes. En Inde comme ailleurs - il suffit de penser à la Bible ou au Convivio de Dante - la nutrition est à la fois une grande réalité, aux multiples facettes, et une grande métaphore, qui investit le corps et l'esprit. Particulièrement accentuée est aussi l'importance de nourrir l'esprit, qui en Inde est une dimension très différente de celle de la pensée. Or, selon la vision « holistique » qui caractérise le sous-continent, la recherche vise à maintenir ensemble ces dimensions, à identifier les aliments capables de nourrir harmonieusement l'être humain à tous les niveaux. Les stratégies ne sont pas uniques : la leçon vise donc à en mettre en lumière certaines, de l'Ayurveda au bouddhisme, du jeûne des jaïns aux dîners (métaphoriques) des maîtres soufis. Une attention sera également consacrée aux boissons enivrantes, un thème moins connu – dans l'expérience de l'orateur – par rapport à l'Inde classique.

À 21.00hXNUMX, la Sala Tramogge de Mulini Marzoli à Busto Arsizio accueillera le séminaire d'étude - dialogue interreligieux Le sacré dans les religions. Rencontre avec l'Absolu et communication entre les hommes. Le thème sera abordé par Paolo Luigi Branca (Université catholique du Sacré-Cœur, Milan), Shahrzade Houshmand (islamologue), Giuseppe Laras (ancien grand rabbin d'Ancône et de Livourne), le Vén. Lama Palijn Tulku Rinpoché (moine bouddhiste, fondateur et guide spirituel du Centre d'études tibétaines du mandala à Milan) et Mgr. don Giuseppe Grampa (Université de Padoue et Milan).

La proposition est d'autant plus opportune dans une société où un dialogue authentique apparaît de plus en plus difficile, notamment sur des questions sensibles comme l'appartenance religieuse. Le contenu sera donc important, mais aussi le style avec lequel les invités converseront.

Les orateurs sont des universitaires et des représentants du bouddhisme, du judaïsme, de l'islam et du christianisme, qui ont acquis une expérience dans le dialogue interreligieux et qui possèdent de bonnes compétences en communication pour intéresser et impliquer le public.

En collaboration avec Liceo D. Crespi et le Doyenné de Busto Arsizio;

Le mardi 10 mars, Filosofarti se clôturera par le discours de clôture tant attendu d'Umberto Galimberti. À 21.00h5, le Théâtre des Arts de Gallarate (via don Minzoni XNUMX) verra le discours du philosophe sur Les traces du sacré. Galimberti se demande ce qui reste d'authentiquement religieux à une époque comme la nôtre qui, plus que toute autre, connaît un essor spirituel. Au-delà des apparences resplendissantes, le Dieu multi-invoqué dans de nombreuses langues, dans de nombreux rites et dans les formes de religiosité les plus variées, semble en effet avoir définitivement pris congé du monde pour ne laisser qu'un désir infini de protection, de réconfort, de réassurance. : ce n'est que le reste exsangue de l'histoire et de la tradition du christianisme, trop arriéré pour gouverner une époque marquée par la succession pressante de découvertes technico-scientifiques. En demandant à la technologie de ne pas faire ce qu'elle peut, l'éthique chrétienne se révèle pathétique. Mais la condition dans laquelle se trouve l'éthique laïque dans un monde rendu incertain par le fait qu'aujourd'hui la capacité d'agir de l'homme est infiniment supérieure à sa capacité de prédire et donc de gouverner l'histoire n'est pas meilleure. Ici aucun « Dieu ne peut nous sauver » car la technique, qui n'habite pas le sacré, est née justement de la corrosion du trône de Dieu.

Filosofarti, conçu et organisé par Cristina Boracchi pour le Centre Culturel du Théâtre des Arts de Gallarate, en collaboration avec la Municipalité de Gallarate - Département de la Culture - et de Busto Arsizio et avec le soutien de la Fondation Cariplo.

Filosofarti est créé sous le haut patronage de la Présidence de la République et avec le parrainage de la Ville Métropolitaine de Milan pour l'EXPO2015, la Province de Varese, l'Université d'Insubria, la Société Philosophique Italienne - Section de Varese. Une nouveauté importante consiste en l'adhésion au projet du Musée de la Basilique et du Doyenné de Gallarate avec le Doyenné de Busto Arsizio, avec lequel une proposition essentielle est développée sur le thème du dialogue interreligieux.

Filosofarti est un élément fondateur du programme OFFICINA CONTEMPORANEA [OC] – Urban Cultural System, un projet soutenu par la Fondation Cariplo et élaboré par onze institutions actives dans la ville de Gallarate dans les différents domaines qui distinguent la culture contemporaine.

 

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