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Formigoni & Co se réjouissent d'une éventuelle victoire en Lombardie, inattendue jusqu'à la veille

RAPPORT DE PIRELLONE – Au milieu de l'hystérie prima donna du président sortant de la région de Lombardie et de La Russa qui compare ces élections à celles de '94, avec la défaite d'Occhetto, ils attendent les données définitives : dans la région, fondamentale au niveau national niveau, ils gagneraient le centre-gauche à la Chambre et le centre-droit au Sénat

Formigoni & Co se réjouissent d'une éventuelle victoire en Lombardie, inattendue jusqu'à la veille

Se réjouir d'un match nul, même si cela signifie une probable ingouvernabilité (et peut-être un retour aux urnes) pour un pays déjà à bout de souffle, épuisé par la classe politique et les yeux de l'Europe braqués sur lui (aujourd'hui, pour mémoire, immédiatement diffusé à 300) ? Au Pirellone, aux premières heures du décompte des voix au Sénat, cela arrive aussi. Et pour ce faire, ce sont les protagonistes habituels, ceux de la "vieille politique", ceux que le Mouvement 5 étoiles aurait aimé renvoyer chez eux "mais qui en réalité - affirme Ignazio La Russa - n'ont fait que retirer des votes décisifs au centre -gauche".

Et donc on se réjouit, dans les couloirs du Pirellone, l'ancien siège de la Région Lombardie, où il ne reste plus que les groupes municipaux et la salle de presse. Vers 18,30hXNUMX, l'ancien locataire de ce bâtiment historique de Milan (puis du nouveau siège, quelques centaines de mètres plus loin) apparaît au micro des journalistes : Roberto Formigoni, véritable fan de Berlusconi et de l'AC Milan, se réjouit du "tirage » Les cousins ​​de l'Inter non plus après le derby d'hier soir.

Caméras éteintes, Celeste se dispute avec le candidat de Fare pour enrayer le déclin, Carlo Maria Pinardi, et avec les journalistes de Sky coupables de lui accorder trop peu de place. En revanche, quelques minutes plus tôt il avait "refait" avec ceux des autres télés, où il avait même imposé un incipit sans questions : "Je vais parler, alors si quoi que ce soit vous me posez des questions". Quand les caméras s'allument, le sourire est éblouissant et malheureusement pour le centre-gauche assez véridique : « Il n'y a pas eu l'essor attendu du centre-gauche, ni l'effondrement annoncé du centre-droit et du PDL. C'est la défaite de Bersani, et selon toute vraisemblance celle d'Ambrosoli demain (quand aura lieu le dépouillement pour le scrutin régional, ndlr) ».

La Russa fait même des commémorations épiques mais un peu disproportionnées : "Ce résultat me rappelle celui de '94, quand l'armée invincible d'Occhetto a été vaincue par Berlusconi". Oui, défaite. On parle plutôt ici d'une situation de légère prédominance du centre-droit au Sénat, grâce aux régions clés (la Lombardie en premier lieu), et d'une victoire - tout à confirmer - du centre-gauche à l'hémicycle . Ce qui a fait sauter la banque a été, comme prévu, le mouvement de Beppe Grillo. « La gauche avait l'illusion que Grillo ne ferait que nous enlever des votes, mais les faits montrent qu'il les a aussi enlevés. Et moi, peu importe comment ça finit, je m'amuse beaucoup ». Qui sait si les 60 autres millions d'Italiens s'amusent, ceux qui n'appartiennent pas à la caste et qui, selon toute probabilité, seront à nouveau appelés aux urnes.

Le risque imminent, en effet, est celui de l'ingouvernabilité. Mais alors que l'ancien gouverneur Formigoni le voit au moins, le chef des Frères d'Italie apparaît sans retenue. « L'ingouvernabilité ? C'est un problème de gauche, pas le nôtre ». Non, monsieur, c'est un problème pour toute l'Italie.

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