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Fiorentina-Naples, ce soir à Rome la finale de la Coppa Italia qui vaut une saison

COPPA ITALIA - La finale de ce soir à l'Olimpico de Rome vaut bien une saison - Napoli sont favoris qui récupèrent Higuain in extremis - La Viola, en revanche, devra renoncer à Gomez et Cuadrado mais pourrait relancer Giuseppe Rossi en cours de match - Pour Benitez c'est la quinzième finale de sa carrière d'entraîneur, pour Montella c'est la première

Fiorentina-Naples, ce soir à Rome la finale de la Coppa Italia qui vaut une saison

Une soirée titre. Rome ouvre les portes à la Fiorentina et à Naples, pour la 64e finale de Coppa Italia de l'histoire. Mais il y a bien plus en jeu qu'un trophée revenu à la mode après des années d'anonymat : les deux prétendants, reçus hier au Vatican par le pape François, jouent pour le sens d'une saison entière. Ni Montella ni Benitez ne veulent l'admettre, mais en cas de défaite, le millésime aurait un goût décidément amer pour les deux.

« Ce ne sera pas un tremplin mais ce ne sera pas non plus le début d'un cycle qui dure depuis deux ans, a expliqué l'entraîneur de la Viola. – C'est une finale, tout peut arriver. Je ressens la pression de l'attente, avec l'enthousiasme d'une ville qui nous accompagne depuis des jours. Une éventuelle victoire pourrait changer le jugement superficiel sur une saison qui pour moi serait encore positive ». "L'année restera bonne dans tous les cas - a fait écho l'entraîneur de Naples. - Jouer une finale est toujours difficile, nous et eux aimons jouer au football, donc ce sera un bon match. Il n'y a pas de favori, c'est l'équipe avec le plus de détermination, de qualité et de chance qui gagnera ». Refuse le rôle de favori Rafa Benitez, mais les faits disent que c'est vrai.

Napoli, devant la Viola au classement de 8 points, est quasiment obligé de remporter cette coupe. La pression de la place l'impose, décidément supérieure à la Fiorentina, mais aussi et surtout les plus de 100 millions dépensés sur le marché des transferts, qui feraient bien de mal dans une saison à zéro titre. Et puis, pas des moindres, les Azzurri sont physiquement meilleurs. Benitez a également récupéré Higuain et pourra ainsi déployer la formation typique, en effet il sera aux prises avec les habituels choix inconfortables dus à l'abondance.

A l'inverse Montella, harcelé par les blessures tout au long de la saison, devra compter sur de nombreux joueurs dans des conditions précaires, du moins selon les rumeurs de la veille. Et puis, en plus du patient de longue date Gomez, Cuadrado sera également absent, disqualifié en raison d'un stupide carton jaune corrigé en demi-finale. Le plus grand doute concerne Neto, qui s'est également entraîné séparément hier : s'il ne s'en sort pas, ce sera au tour de Rosati. Il y aura à la place Gonzalo Rodriguez et Borja Valero, ainsi que Giuseppe Rossi, lors de sa première convocation après sa blessure en janvier. Montella devrait s'appuyer sur un 4-3-1-2 avec Neto (ou Rosati) dans les buts, Tomovic, Rodriguez, Savic et Vargas en défense, Aquilani, Pizarro et Borja Valero au milieu de terrain, Ilicic en première ligne, Joaquin et Matri en attaque. .

Benitez optera plutôt pour le 4-2-3-1 habituel avec Reina dans les buts, Henrique, Fernandez, Albiol et Ghoulam en défense, Inler et Jorginho au milieu de terrain, Callejon, Hamsik et Mertens (ou Insigne) dans le dos, Higuain dans attaque. Coup d'envoi à 21 ans, dans un stade olympique incroyablement bondé. Il y a bien une coupe à gagner, mais aussi, sinon surtout, le vote pour une saison entière.

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