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Fiat-Chrysler, les réactions de la presse étrangère : la plus festive est FT, peu en vue en Europe

Fiat conquiert l'Amérique mais la nouvelle n'ébranle pas trop la presse mondiale : outre-mer, peut-être déplacés par le coup d'État de Marchionne, les réactions sont en moyenne tièdes - Le seul à célébrer le PDG italo-canadien est le Financial Times - Peu d'attention aussi en Europe : le Figaro français préfère une interview de Mario Monti.

Fiat-Chrysler, les réactions de la presse étrangère : la plus festive est FT, peu en vue en Europe

Fiat rachète la société américaine Chrysler et devient le septième groupe automobile mondial, mais à l'étranger, peut-être déplacé par le coup d'État de Sergio Marchionne, la nouvelle passe presque inaperçue dans la presse. Le seul à accorder une importance particulière à l'accord est le Financial Times, qui au début du site souligne le geste astucieux du directeur général italo-canadien, qui « a évité les spéculations sur l'introduction en bourse de Chrysler, après l'annonce lundi d'une introduction imminente en Bourse » du groupe américain.

L'importance donnée par le site financier est plus faible Bloomberg, qui en effet dans une analyse vidéo se demande si "Est-ce que Marchionne a vraiment obtenu ce qu'il voulait avec cette opération?". Sur Wall Street Journal, dans la version européenne du site, l'actualité qui a secoué le début de l'année 2014 ne trouve pas sa place parmi les trois premiers, alors que sur le , qui tient à souligner que "des trois grands groupes américains, Chrysler est le plus petit", ne figure même pas parmi les 10 les plus lus.

Et en Europe ? L'opération Fiat-Chrysler trouve encore moins de bruit, comme par exemple sur le Lefigaro.fr où il faut parcourir la moitié des pages économiques pour la trouver nichée entre deux autres actualités italiennes : une interview de Mario Monti qui dit que la France doit rester le moteur de l'Europe avec l'Allemagne, et Venise qui interdit le transit aux paquebots de croisière. Aussi sur Le Monde la nouvelle est donnée plutôt sèchement et en retrait, après le point sur le sort du paquebot russe coincé dans les glaces de l'Antarctique.

Peu d'importance à la conquête américaine de Fiat également dans la presse britannique, espagnole et allemande, actuellement très occupée à suivre les étapes de l'affaire Schumacher. 

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