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FCA réalise des bénéfices records (+93%) et fait la fête en bourse

Les comptes du troisième trimestre de Fiat Chrysler rapprochent les objectifs de 2017 et font grimper le cours de l'action de plus de 4% - Le seul défaut concerne la baisse de 2% des revenus due aux nouvelles règles chinoises

FCA réalise des bénéfices records (+93%) et fait la fête en bourse

Cette fois, la Chine n'y est pour rien, si ce n'est la bonne surprise de l'encaissement anticipé des indemnités pour l'incendie du port de Tianjin qui a endommagé les livraisons du groupe au Pays du Dragon en août 2015. Ils ne comptent pas non plus le plus ou des rumeurs moins fondées sur des ragoûts ou autres opérations extraordinaires qui alimentent sans cesse les rapports d'analystes sur Fiat Chrysler. En effet, encore une fois, le communiqué de presse ne fait aucune mention des cessions ou opérations corporate à venir qui, le cas échéant, feront l'objet du prochain plan industriel, celui qui Sergio Marchionne s'apprête à terminer avant de céder la direction de l'entreprise (et de se retirer, pour ainsi dire, à Maranello)

C'était suffisant pour rassurer le marché comptes du troisième trimestre de Fiat Chrysler suffisant pour justifier le nouveau bond en avant de l'action, en hausse d'environ 70% depuis le début de l'année, atteignant 14,8 euros (+4,5% abondants) sur de solides volumes de ventes. Les chiffres montrent que le groupe voyage conformément aux objectifs fixés pour 2017 dans le plan d'affaires :des revenus nets entre 115 et 120 milliards d'euros, EBIT ajusté supérieur à 7 milliards d'euros, résultat net ajusté supérieur à 3 milliards d'euros et dette industrielle nette inférieure à 2,5 milliards d'euros. En effet, Mediobanca Securities avance des estimations plus élevées : résultat opérationnel de 7,4 milliards d'euros, résultat net de 3,8 milliards d'euros et endettement net d'environ 2 milliards d'euros.

En bref, une promotion avec (presque) tous les points. Le seul défaut est représenté par une légère baisse des revenus (-2%) 26,41 milliards d'euros), 300 millions de moins que prévu, en raison de la baisse des livraisons de Maserati, freinées par les nouvelles règles douanières en Chine. Le consensus prévoyait des revenus de 26,915 milliards d'euros. Les livraisons mondiales globales se sont élevées à 1.123.000 2016 XNUMX véhicules, en ligne avec le troisième trimestre XNUMX.

Les autres indications sont bien meilleures. Ebit ajusté il est en hausse de 17% à 1,758 milliard d'euros, supérieur aux estimations du consensus (1,674 milliard d'euros). La marge s'établit à 6,7% (+110 points de base) avec une progression dans tous les secteurs : NAFTA (USA, Canada, Mexique) à 8%, Maserati à 13,8% et Composants à 5,3%. Aussi résultat net ajusté augmenté de 25% à 922 millions d'euros et le résultat net de 50% à 910 millions d'euros, au-delà des 836 millions prévus par le consensus. En légère augmentation emprunt net, qui a augmenté de 200 millions par rapport à juin à 4,405 milliards mais uniquement en raison des fluctuations monétaires. La plupart des bénéfices restent liés au marché nord-américain.

La note la plus positive concerne résultat net, presque doublé sur les neuf premiers mois (+93%), bien plus que le chiffre d'affaires (+1% à 82,058 milliards) après des livraisons totales de 3.493.000 XNUMX XNUMX véhicules, dans la lignée de l'année précédente : la décision de sacrifier les ventes de flottes d'entreprise aux USA aux marges réduites a porté ses fruits. A la place de la Berline, désormais hors marché, le groupe a mis l'accent sur les SUV Jeep et Ram ainsi que sur le succès de l'Alfa Romeo Stelvio. Dans ce contexte, l'entreprise peut espérer un sprint complet en fin d'année. Mais faire des pronostics est vraiment compliqué : Le risque d'amendes plane sur le monde automobile, pas seulement FCA sur les émissions ou le risque de rappeler des modèles jugés non conformes. C'est le choc le plus redouté par Marchionne, qui est aussi sceptique quant à l'avenir de la voiture électrique.

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