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F1, Ferrari : maintenant le backlash !

Le Red Bull de Vettel s'impose tandis que Button se positionne en deuxième position - Alonso, troisième du podium à Singapour, s'envole pour le Japon et la Corée avec 29 points d'avance - Après 14 des 20 Grands Prix programmés, l'Espagnol au volant de la Ferrari mène le championnat classement avec 194 points.

F1, Ferrari : maintenant le backlash !
 Pas de tempête de mousson à Singapour. Pas de pluie, malgré la météo de la veille, et la Formule 1 continue avec le même thème qui a circulé tout l'été : Fernando Alonso toujours aux commandes du Championnat du monde; les autres à la poursuite, répartissant les points et les malheurs selon un scénario précis, afin de contribuer au classement le plus court depuis de nombreuses années et récompenser ainsi l'exceptionnelle régularité de l'Espagnol et de sa Ferrari. Qui cette année n'a jamais été la monoplace la plus solide, à une exception près tout au plus. Mais avec toute cette irrégularité des concurrents…

A Singapour, elle a encore gagné le Red Bull, deuxième succès personnel du double champion en titre Vettel, redevenu le principal poursuivant d'Alonso. Ennemi numéro 1 jusqu'à hier, Lewis Hamilton, il menait confortablement le Grand Prix lorsqu'une panne hydraulique immobilisa sa McLaren. Derrière Vettel puis, troisième, Button avec la deuxième McLaren. Alors Alonso, qui s'envole désormais vers le Japon et la Corée avec 29 points d'avance : pas décisif (il reste encore 6 courses à disputer) mais si la tendance du partage des victoires et des points reste celle-là, il y a vraiment beaucoup à espérer à Maranello.

Après 14 des 20 Grands Prix programmés, En fait, Alonso est en tête du classement du championnat avec 194 points : quelque chose de moins qu'une troisième place moyenne par course; bien pire que les moyennes des championnats récents et donc gage d'un classement "court" qui favorise évidemment ceux qui ont moins de puissance de feu mais peuvent compter sur une régularité, sur une plus grande lucidité que les autres. C'est précisément le cas de Fernando Alonso : même à Singapour, une course d'embûches et une voiture de sécurité presque garantie, il a réussi à rester à l'écart des ennuis qui ont frappé nombre de ses rivaux. La cohérence technique du F2012 fait le reste : toujours dans les points jusqu'ici, sauf dans la malheureuse Belgique avec l'éperonnage subi par la Lotus de Grosjean au départ, l'Asturien va maintenant presser l'équipe pour une dernière mise au point technique avec laquelle passer plus à l'attaque dans les 6 GP restants. Non pas qu'il n'y ait pas eu de mises à jour à Singapour; le problème est que tous n'ont pas fonctionné. Il est maintenant temps de les mettre au point et de les perfectionner, en vue du long voyage hors d'Europe (4 courses en Asie et deux en Amérique) avant l'arrivée finale le 25 novembre.

Cet acte de foi est nécessaire et inévitable, si l'on ne veut pas toujours espérer la chance (mieux : le malheur des autres) pour viser le titre. Alonso le sait et l'équipe de Maranello le sait aussi. Mais le résultat est plus proche qu'une course et les "vrais" adversaires de Fernando restent Vettel, désormais à 29 points et avec un RedBull qui semble grandir ; Raikkonen constant à 45 points de retard même avec une Lotus également régulière mais incapable d'aigus ; et le susmentionné Hamilton, qui conduit une super McLaren mais qui est à 52 longueurs aujourd'hui. Lesquels sont nombreux : même en remportant les 6 GP restants (et c'est statistiquement presque impossible, surtout dans un championnat fragmenté comme celui-ci), Hamilton devrait espérer un Alonso qui n'est jamais incapable de faire mieux que la 3e place.

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