Alitalia et Windjet ne sont pas encore parvenus à un accord : les représentants de la ligne low cost ne se sont pas présentés à la réunion avec l'ENAC, qui était prévue ce matin (le rendez-vous de jeudi avait de nouveau été reporté à aujourd'hui en raison de leur absence).
L'autorité de l'aviation civile évalue d'éventuelles initiatives contre Windjet, qui est au bord de la faillite.
La société sicilienne, fondée par le patron de Catane Antonino Pulvirenti, semble tarder à livrer les documents requis à Alitalia, dont les certificats de maintenance et de révision de l'avion. Procédures confiées à Israel Aircraft Industries Bedek. Ces documents sont importants car ils sont liés à la date des réparations des avions, ce qui peut modifier l'évaluation de la valeur de la flotte de 12 Airbus, selon qu'ils sont récents ou non.
En attendant la signature de l'accord, le président de l'ENAC, Vito Riggio, avait lancé lundi dernier un ultimatum pour accélérer les termes de l'accord, précisant qu'il laisserait les avions au sol s'ils n'étaient pas parvenus à un accord d'ici mercredi.
À peine dit que c'était fait. Aujourd'hui, les avions Windjet n'ont pas atterri ni décollé à l'aéroport de Rome Fiumicino. Une anomalie qui crée beaucoup de désagréments pour les passagers qui souhaitent rejoindre la Sicile. Désormais, le risque d'un retrait de la licence se concrétise.
