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Urgence gaz, l'UE vers une réduction obligatoire de la consommation jusqu'à 4 heures

Bruxelles présentera d'ici demain les réponses à mettre en place pour réagir à l'urgence gaz - Pendant ce temps le coût du gaz est repassé sous les 200 euros par mégawattheure

Urgence gaz, l'UE vers une réduction obligatoire de la consommation jusqu'à 4 heures

L'UE vers réduction obligatoire de la consommation d'électricité. Parmi les propositions que la Commission européenne présentera en matière de coûts énergétiques contrastés, il devrait également y avoir l'objectif obligatoire de réduire la consommation d'électricité aux heures de pointe, dans un créneau horaire quotidien de 3 ou 4 heures. Sur le choix des horaires, l'UE serait disposée à laisser aux États membres une certaine marge d'appréciation. C'est ce qui ressort de projet de règlement sur le sujet, vues par diverses agences internationales.

La semaine dernière, à l'occasion d'un réunion des ministresDe profondes divisions sont apparues et les gouvernements devraient faire pression pour modifier le plan de la présidente de la Commission, Ursula Von der Leyen.

En attendant le prix du gaz repasse sous les 200 euros le mégawattheure (environ 191 euros vers 17h15 le lundi 12 septembre).

Crise du gaz : propositions de l'UE

Le projet propose également une Plafond de revenus obligatoire des opérateurs qui produisent de l'énergie renouvelable, nucléaire et lignite, c'est-à-dire différent du gaz. La limite s'appliquera aux revenus par mégawattheure d'électricité produite. La partie excédentaire des revenus servira à compenser la souffrance économique des citoyens et des entreprises « exposés aux prix élevés de l'électricité ». Dans ce cas également, il appartiendra aux pays membres de décider avec quelles mesures redistribuer les ressources provenant de la bénéfices supplémentaires.

Enfin, les États de l'UE devront également introduire un contribution de solidarité temporaire pour l'industrie des combustibles fossiles, "sur la base du bénéfice imposable réalisé au cours de l'exercice 2022". Les propositions de la Commission passeront directement aux États – comme le prévoit l'article 122 -, qui pourront les amender et, le cas échéant, les approuver à la majorité qualifiée.

Et le prix plafond ?

L'Europe se dirige vers la mise en place d'un plafonnement des prix du gaz, fortement soutenu par notre pays. "Déjà hier, il y avait un appel à un premier groupe d'experts, dont un Italien" a déclaré le ministre de la Transition écologique, Roberto Cingolani sur Radio 24, expliquant que le mandat a été donné "pour septembre" pour étudier le plafonnement des prix et que "d'ici deux semaines" il y aura les premières indications. "Pour la décision - a-t-il ajouté - l'unanimité n'est pas nécessaire, nous y allons à la majorité qualifiée".

Cingolani : "Le gaz à prix maîtrisé pour les entreprises"

Le gouvernement italien travaille sur une mesure visant à donner un certain montant de gaz à prix maîtrisé aux entreprises qui souffrent. "La provision devrait arriver la semaine prochaine", a déclaré le ministre à Radio 24, ajoutant que "les opérateurs qui mettent à disposition ce gaz ne sont pas des associations à but non lucratif, ce sont des sociétés cotées en bourse, on ne peut pas leur demander de donner le gaz à l'État soit donné à prix réduit, il y a des investisseurs à qui ils doivent expliquer l'opération ».

Le ministre a ensuite poursuivi en disant qu'avec les énergies renouvelables, "nous ne pourrons pas maintenir indéfiniment le deuxième secteur manufacturier européen : la seule alternative avec la sortie de carbone et du gaz est le nucléaire“. Cingolani a également expliqué que l'accélération des énergies renouvelables est fondamentale "mais il faut avoir autre chose, des sources continues et programmables". « Il faut – soutient-il – sortir du charbon et du gaz car ils produisent du CO2, la seule alternative est le nucléaire. Alors je dis techniquement, nouvelle génération, pas les vieilles usines. Si nous ne faisons pas ce choix technologique et idéal, nous ne pourrons jamais nous débloquer. Il y a un mur idéologique qui se fait au détriment de nos enfants. Nous bloquons l'avenir de nos enfants avec les idéologies d'aujourd'hui et ce n'est pas bon », a conclu le ministre.

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