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Effet Fed sur les bourses : Milan perd 3% et l'Europe un peu plus

L'arrêt des liquidités massives annoncé par le président de la Réserve fédérale pour la mi-2014 effraie les marchés et les bourses ressentent le coup - les bourses européennes - dont Milan - perdent environ 3% - Spread sur les montagnes russes : il clôture à presque 290 - Bper laisse 8% sur le terrain - Fiat, Telecom et Saipem également touchés, en baisse d'environ 5%

Effet Fed sur les bourses : Milan perd 3% et l'Europe un peu plus

I Listes européennes ils se referment en rouge foncé et la propagation repart vers le haut sous les coups des mots de Ben Bernanke qui hier soir a marqué la fin des politiques de relance à la mi-2014. A cela s'ajoutent des signes de ralentissement en Chine : selon le flash index de Hongkong & Shanghai Banking Corporation en juin, le PMI (Purchasing Managers Index), indicateur de l'activité de l'industrie manufacturière, est tombé à 48,3, le chiffre le plus bas depuis octobre dernier.

Vers le bas aussi Wall Street (Dow Jones -1,47% et Nasdaq -1,52%, à la clôture de l'Europe), qui archive certaines données macro contradictoires. L'indice manufacturier de Philadelphie a bondi à 12,5 points contre -5,2 points en mai, bien au-dessus des attentes des analystes. Les données sur les ventes de maisons neuves sont également meilleures que prévu, tandis que le super-indice menant l'économie augmente moins que prévu. A l'inverse, dans la zone euro, la confiance des consommateurs a bondi en juin, progressant de 3 points à -18,8 contre -21,9 en mai.

Milan perd 3% et atteint le record négatif depuis le début de l'année : c'est en effet la seule place parmi les principales à perdre depuis le début de l'année avec -4,5%. Les tensions sur les emprunts d'Etat sont de retour avec un spread remontant à près de 390 points de base. Demain est le jour des Trois Sorcières avec les échéances trimestrielles des titres, des options et des futures. Champ de guerre également sur d'autres cases : Londres perd 2,98%, Paris -3,7%, Francfort -3,3%. L'euro s'échange à 1,319 dollar et le pétrole chute de 2,82% à 95,46 dollars le baril.

A Place Afari, marquées par diverses suspensions, les banques ont dégringolé avec Bper à -8%, dans le sillage de rumeurs d'inspection en cours par Bankitalia, Bpm (-5,4%), Unicredit (-4%) et Intesa Sanpaolo (-4,6%). Du côté des banques européennes, nouvelle mauvaise nouvelle : un rapport de la Banque d'Angleterre indique que cinq banques britanniques, dont Barclays, Lloyds et Rbs, ont besoin de capitaux frais pour 13,7 milliards de livres.

Vers le bas aussi Fiat -5%, toutefois, cela correspond au secteur de l'automobile, en baisse de 4,5 %. Après un bref rebond hier, Saipem perd à nouveau du terrain et perd 5%, portant la baisse à 33% depuis l'alerte sur les résultats de lundi. Télécom -4,6% après les détails sur le dégroupage du réseau expliqués hier au Sénat par le président Bernabè.

Finmeccanica il n'a baissé que de 0,555 bénéficiant de nouvelles commandes pour 450 millions. Ventes sur RCS ce qui paie la volatilité de la hausse actuelle : le titre cède 13% avec de très forts volumes sur droits qui baissent de 49,4%. À contre-courant de la tendance sur le ftse Eb uniquement Exor + 0,25%.

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