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Les dividendes des banques seulement à 15% mais les bourses attendent la Fed

Mini-ouverture de la BCE sur les dividendes bancaires, mais les marchés sont en effervescence pour les vaccins et compte tenu des mouvements expansifs de la Fed, mais aussi pour l'accord du Congrès américain sur l'aide à l'économie

Les dividendes des banques seulement à 15% mais les bourses attendent la Fed

La distribution des dividendes bancaires redémarre, avec de nombreuses réserves. Celui-ci a été établi hier par l'organe de surveillance de Francfort, ne cédant qu'en partie aux demandes des banques, inquiètes de la faible attractivité du secteur (-21% depuis le début de l'année) auprès des investisseurs. Les établissements ne pourront distribuer que 15 % des bénéfices réalisés au cours des deux dernières années et pas plus de 20 points de base de capital primaire (Cet1). "Nous estimons que la distribution des coupons se situera entre 10 et 20 milliards d'euros, soit environ un tiers d'une année normale", a déclaré Andrea Enria, président du mécanisme de surveillance unique. Les valeurs du secteur étaient positives mardi : Mediobanca +3,48%, Unicredit +1%. Intesa Sanpaolo + 0,3 %.

Entre-temps, l'arrivée des vaccins en Europe avant le Nouvel An et l'accord au Congrès américain sur le programme d'aide à l'économie ont donné un nouvel oxygène au Bull, qui a repris sa course ce matin sur les places asiatiques. Les marchés attendent avec confiance les décisions de la Fed qui ne peut que réaffirmer ce soir la nécessité de soutenir la reprise par une politique expansive. En attendant, le indice du dollar il est à son plus bas niveau depuis deux ans et demi, confirmant les attentes du marché. Partout, les entreprises se préparent à une saison de grands changements : c'est vrai pour Apple comme pour Volkswagen.

RÉCUPÉRATION, L'ESPAGNE A DÉJÀ PRÊT LA LISTE

Ce matin le Financial Times révèle les projets que les entreprises espagnoles Iberdrola, Seat et Telefonica ont présentés à Madrid pour utiliser les fonds du Fonds de relance. L'agenda du Bel Paese a malheureusement échoué sur des questions plus politiques. Les entreprises paieront le prix des retards, rappelle Mario Draghi, "lorsque les programmes de soutien prendront fin et que les fonds propres des entreprises seront dévorés par les pertes".

Le nouveau record du Nasdaq (+1,25% à 12.595 4 points) mérite la tête. L'indice Times Square a été porté par l'accélération d'Apple (+XNUMX%) dans le sillage des prévisions de Nikkei fois: la société Apple, pour faire face à la demande, aurait décidé d'augmenter la production de l'iPhone 30 de 12 %.

Les rumeurs font également sentir leurs effets ce matin sur les tarifs asiatiques : les sociétés actives dans la chaîne de production de téléphonie Apple, remontent comme prévu hier par le saut de la Stm à Milan. En Asie, le Nikkei de Tokyo a augmenté de 0,3 %, le Hang Seng de Hong Kong a augmenté de 0,7 %. Les CSI 300 de Shanghai et Shenzen progressent de 0,2 %, le Kospi de Séoul de 0,7 %.

L'indice Fang, qui regroupe les grands noms de la Chine et des USA, fait un nouveau bond en avant. Baidu, le Google chinois, a avancé de 10% après avoir annoncé son intention d'entrer dans le domaine des voitures électriques. Tesla, en attente d'entrée dans l'indice S&P, porte le gain du début d'année à +670%.

Euro dollar en hausse pour la troisième journée consécutive à 1,216.

STERLING STABLE À 0,903. TAXE PLUS LÉGÈRE SUR LES NAVIRES

L'euro-sterling se stabilise à 0,903 après deux jours de forte baisse. Le Financial Times rapporte que Londres prépare une révision drastique de la législation fiscale sur la navigation, afin que, une fois libérée des liens avec l'Union européenne, elle puisse concurrencer les pays qui attirent aujourd'hui les grandes compagnies maritimes sous leurs pavillons.

Le pétrole Brent est en légère baisse, à 50,6 dollars le baril. Selon l'American Petroleum Institute, les stocks hebdomadaires de pétrole auraient dû augmenter de deux millions de barils.

LE VACCIN DONNE LA CHARGE À L'EUROPE

Les bourses européennes lorgnent sur l'Allemagne. D'abord parce que les dernières directives de lutte contre la pandémie sont venues de Berlin : d'un côté, le resserrement sanitaire, de l'autre, la pression décisive sur l'Agence européenne des médicaments (EMA) pour avancer au 21 décembre ( à partir du 29) la réunion pour l'approbation du vaccin Pfizer et BioNTech également sur le Vieux Continent. Mais le réveil de Volkswagen contribue aussi à donner la charge, prête après l'accord syndical à entamer la course à la Tesla.

Pendant ce temps, dans l'attente des décisions de la Fed, la course vers le bas des obligations européennes s'accélère : le 0,009 ans espagnol est entré en territoire négatif, mais seulement de 1,215 %. Euro-dollar à XNUMX. Le gouverneur de la Banque centrale de Finlande, Olli Rehn, a déclaré que la BCE surveillait de très près le taux de change.

FRANCFORT MÈNE AU SECOURS

Piazza Affari a clôturé la séance de mardi avec une hausse de 0,81%, à 21.935 1,05 points de base. Contraste avec les autres listes de prix. Francfort est le meilleur endroit (+0,5%). Paris (+0,13%) et Madrid (0,25%) ont peu bougé, tandis que Londres (-0,31%) et Zurich (-XNUMX%) sont en baisse.

DES MANAGERS AUSSI POSITIFS EN ITALIE

L'enquête auprès des managers de Bank of America confirme la propension à investir en actions. Pour la première fois depuis 2013, les grands investisseurs sous-pondèrent les liquidités. Très forte propension aux marchés émergents, aux valeurs moyennes-petites et aux matières premières. La Grande-Bretagne est la zone sur laquelle il y a le plus de prudence, ce qui se traduit par une sous-pondération. Pour la première fois depuis plusieurs mois, l'Italie est perçue comme potentiellement légèrement en surpoids au cours des 12 prochains mois. Le favori reste l'Allemagne.

Fin octobre, la dette publique italienne s'élevait à 2.587,0 milliards, en hausse de 3,2 milliards par rapport au mois précédent, établissant un nouveau record.

DRAGONS : TAUX FAIBLES, MAIS LA CROISSANCE COMPTE

Mario Draghi a déclaré hier que « selon toutes les prévisions, les taux d'intérêt resteront bas pendant longtemps. Ma conjecture est qu'en dernière analyse, la soutenabilité de la dette publique dans un certain pays sera jugée sur la base de la croissance et donc aussi sur la façon dont les ressources de Next Generation Eu seront dépensées". Si ces derniers « sont gaspillés, la dette finira par devenir insoutenable, car les projets financés ne produiront pas de croissance. Si, au contraire, les taux de rentabilité des projets étaient élevés et de nature à justifier l'investissement public, alors la croissance viendrait et deviendrait le facteur décisif de la soutenabilité de la dette ».

TARIFS EN BAISSE : RECORDS EN ITALIE, EN ESPAGNE, AU PORTUGAL ET EN GRÈCE

Journée record pour les titres de dette : les BTP (0,48%) atteignent de nouveaux plus bas, ainsi que les obligations à 110 ans de l'Espagne, du Portugal et de la Grèce. L'écart avec le Bund tombe à son plus bas niveau depuis deux ans et demi, à 496 points de base. Dans l'attente de l'opération de rachat de ce jour, le Trésor a annoncé avoir utilisé 2014 millions d'euros du fonds d'amortissement des obligations d'État pour rembourser partiellement la Ccteu juin 2020/décembre XNUMX.

VOLKSWAGEN BOUGE LA VOITURE EUROPÉENNE

Après la paix avec les syndicats, le cuirassé Volkswagen est de retour sur les rails (+7,62%, plus de 150 euros). Le conseil de surveillance du constructeur automobile allemand s'est aligné en faveur du plan industriel présenté par le directeur général Herbert Diess, qui vise à une conversion rapide du groupe vers la voiture électrique et à la poussée vers le numérique dans les usines, voire à le coût de contester le leadership syndical. Le rude contraste s'est résolu avec une victoire aux points : le cœur de la voiture électrique sera toujours Wolfsburg, comme le souhaitait le syndicat. Ducati et Lamborghini restent également sous le contrôle direct de la maison, tandis que Bentley passe sous Audi.

L'air de récupération infecte le reste du secteur. Grâce au rallye amorcé début novembre, l'indice Stoxx du secteur Automobile a effacé la perte et voyage désormais avec un gain de 2% depuis le début de l'année, une meilleure performance que celle enregistrée par l'indice mondial Stoxx indice, -2,5%.

UN DIRECTEUR DU LUXE POUR FERRARI ?

Les actions françaises progressent : Renault +2,9%, Peugeot +2,8%. Fiat Chrysler a également été brillant (+2,21%). Ferrari monte aussi (+1,51 %) : hier s'est tenu le premier conseil d'administration pour le choix du successeur de Lou Camilleri. D'après ce qui s'est passé, ce ne sera pas un choix rapide. Parmi les candidats, il y a, semble-t-il, Mike Manley, qui ne fera pas non plus partie du conseil d'administration de Stellantis. Il n'est pas exclu que le choix tombe en dehors du monde automobile : la maison Maranello est désormais considérée comme une marque de luxe. La piste d'un chef d'entreprise venu d'Hermès (un nouvel allié d'Exor) ou de la planète Lvmh (Delphine Arnault est au Red Board) n'est pas à exclure. Cnh Industrial progresse également (+3,22%), promu à l'achat par Deutsche Bank.

Les ventes ont touché Pirelli (-1,78%), après le placement d'obligations senior non garanties liées à des actions à cinq ans pour un montant nominal de 500 millions.

Le secteur du luxe s'est bien comporté : S. Ferragamo +2,7%, Moncler +1,92%, B. Cucinelli +2,01%.

STM ANNULE LA CHUTE. BON LÉONARD

Jour de reprise pour Leonardo (+3,8%), porté par la hausse des dépenses de défense prévue par le gouvernement.

Stm rebondit également (+4,45%), le meilleur titre de la journée, qui commence ainsi à récupérer une partie des pertes subies lors de la séance du 10 décembre dernier, lorsqu'elle a clôturé la séance de bourse avec un bruit sourd qui a frôlé les 12%. Le crash fait suite à la décision de l'entreprise de reporter d'un an son ambition de chiffre d'affaires de 12 milliards de dollars et de réduire ses prévisions de marge. Cependant, au cours du dernier mois, le titre a enregistré une augmentation de 3,97 %, tandis que la performance au cours des 6 derniers mois atteint +31,31 %.

ATLANTIA REBONDIT, TIM BRASIL CONQUIERT OI

En preuve Atlantia (+3,03%) : le conseil d'administration a approuvé le projet de scission d'Aspi. Les pétroles ont également été positifs : Tenaris +1,22%, Saipem +1,21%, Eni +0,85%.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, "il faudra plusieurs mois pour que les vaccinations contre le coronavirus commencent à soutenir la demande mondiale de pétrole".

Télécommunications +0,31%. Tim Brasil a remporté l'appel d'offres du consortium avec Telefonica Brasil (Vivo) et Claro pour remporter les actifs mobiles du groupe Oi. La valeur totale de l'opération est de 16,5 milliards de reais (2,7 milliards d'euros).

CAMPARI -2,18%. COVID N'AIME PAS L'APERITIF

Campari perd du terrain (-2,18%) : Jefferies a réduit l'objectif de cours de 9 à 8,9 euros, confirmant la recommandation de maintien. Pour les experts, "l'impact de la deuxième vague" d'infections au Covid-19 va probablement mettre les estimations sous pression à court terme, mais l'entreprise reste "un atout unique", avec diverses options en matière de M&A. Les attentes d'Ebit sont abaissées d'environ 10% sur 2020, alors qu'elles se confirment substantiellement pour 2021-2022. Cependant, les pires performances de la journée sont celles de Recordati (-2,73%) et d'Amplifon (-2,38%).

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