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Crise démographique, berceaux de plus en plus vides en Italie : nouveau record négatif en 2022 (-1,9%)

La baisse des naissances et le solde démographique négatif (-0,3%) se distinguent malgré la reprise des flux migratoires. Le rapport Istat

Crise démographique, berceaux de plus en plus vides en Italie : nouveau record négatif en 2022 (-1,9%)

Pour l'instant, l'Italie n'a pas renié sa tendance à être majoritairement habitée par des personnes âgées. Le solde naturel de la population est fortement négatif. Le naissances baissent encore (-1,9 %), mais avec de légers signes de reprise au Sud. décès restent encore à des niveaux élevés, également en raison de l'augmentation enregistrée pendant les mois d'été en raison d'une chaleur excessive. Les mouvements se multiplient migratoire, par rapport aux années de la pandémie, également en raison des effets de la guerre en Ukraine : il y a 360.685 2018 inscriptions au bureau d'état civil depuis l'étranger. Depuis XNUMX, le déclin de la population a été d'environ un million de personnes.

Prendre une photo de la tendance démographique en Italie est le dernier rapport de laIstat qui note qu'au 31 décembre dernier, la population résidente était d'environ 179 XNUMX habitants de moins qu'au début de l'année, malgré la contribution positive du solde migratoire avec l'étranger.

Crise démographique : les séquelles de la pandémie

Au 31 décembre 2022, le population résidente en Italie, il s'élève à 58.850.717 unités, -179.416 par rapport à la même date en 2021 (-0,3%). Si sur le biennal 2020-2021 la dynamique démographique a été principalement influencée par les conséquences des effets de l'épidémie de Covid-19, après deux ans la dynamique démographique renvoie l'image d'un équilibre démographique encore perturbé par les séquelles de la pandémie .

La perte de population enregistrée au premier trimestre est, en effet, égale à 83 46,4 unités, soit un bon XNUMX% de la baisse réalisée sur l'ensemble de l'année. La suite plus loin chute des naissances et l 'surmortalité des mois d'été, liés aux canicules persistantes, ont encore aggravé la dynamique naturelle.

Des mouvements migratoires en hausse

Là encore, Istat souligne que la reprise des mouvements migratoires internationaux (en partie due aux effets de la crise en Ukraine) produit des effets positifs, contribuant au ralentissement du déficit démographique. Vous enregistrez le recrudescence des mouvements migratoires de l'étranger, les émigrations diminuent. En 2022, les inscriptions depuis l'étranger se sont élevées à 360.685 alors qu'il y a eu 131.869 annulations pour l'étranger, des chiffres qui déterminent un solde migratoire étranger de +228.816 (+3,9 pour mille habitants).

Déficit démographique par zones géographiques

Si l'on considère les différentes zones géographiques, le déficit démographique se ralentit pour nord et empire dans Midi. Au Nord, la baisse a été de -0,1 %, bien moindre que l'année précédente (-0,4 % en 2021). Même dans le Centre, la baisse de la population est plus contenue (-0,3 % contre -0,5 % en 2021). Le Sud, en revanche, subit des effets plus prononcés, passant de -0,2% en 2021 à -0,6% en 2022.

Nouveau record négatif pour les naissances

Comme pour naissances, en 2022 on dénombre donc 392.598 naissances, soit 7.651 de moins qu'en 2021 (-1,9%), un nouveau record négatif qui accentue la baisse de la natalité ces dernières années. Si l'évolution des naissances en 2021 a laissé peu de doute sur le rôle joué par l'épidémie par rapport aux échecs de conception, les dynamiques sous-jacentes à 2022 sont plus complexes. crise sanitaire encore présent en 2021 et la conséquence incertitudes économiques ils ont peut-être encouragé les couples à reporter à nouveau leur projet de devenir parents.

Les tendances dans les différents quartiers

L'augmentation des naissances enregistrées en janvier 2022 (+3,4% par rapport au même mois de 2021) est en ligne avec la reprise observée sur la période de deux mois novembre-décembre 2021 (+10,6% par rapport à la même période de 2020).

Une baisse soudaine des naissances s'ensuit printemps (-10,7 % en mars et -10,0 % en avril), compensée en partie seulement par la hausse du trimestre juin-août (+3,1 %). Dans les derniers mois de l'année, la tendance revient à une tendance baissière avec des pics de forte contraction aux mois de septembre et octobre (-5,1% et -5%).

La natalité au niveau territorial et européen

Au niveau territorial on note une légère reprise dans le Sud : le taux de natalité, égal à 6,7 pour mille habitants en moyenne nationale en 2022, confirme une nouvelle fois la primauté de la province autonome de Bolzano avec 9,2 pour mille, alors que la Sardaigne a la valeur la plus basse : 4,9 par mille.

Au niveau Européen, la situation enregistrée dans notre pays n'est pas une exception, trouvant des points de contact à la fois avec l'Espagne, qui se caractérise par un profil similaire au nôtre, et avec la France qui, malgré des niveaux de fécondité historiquement plus élevés, en 2022 cependant, elle a enregistré une baisse surtout à partir du mois de juillet.

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