Partagez

Covid-19, la moitié de l'Europe sous couvre-feu

Après la décision du Premier ministre britannique Boris Johnson, qui a mis en confinement certaines villes dont Liverpool, c'est au président français Macron d'annoncer des mesures fortes. La Belgique est également préoccupante, le choc institutionnel en Espagne.

Covid-19, la moitié de l'Europe sous couvre-feu

Maintenant, l'Europe a vraiment peur. Après avoir en quelque sorte sous-estimé la première vague de l'épidémie, cette fois nos voisins s'organisent à temps : et tout comme en Italie, des mesures de restriction arrivent ou sont déjà arrivées dans d'autres pays. La première place cette fois était l'Angleterre de Boris Johnson: le premier ministre lui-même a été testé positif au printemps dernier et pour mettre le pays en confinement il a attendu le 23 mars, deux semaines après l'Italie. Lundi, le Royaume-Uni a mis en place un plan d'alerte simplifié, à trois niveaux dynamiques. Le "niveau 1" prévoit les restrictions en vigueur dans tout le pays, y compris à Londres, dont un "couvre-feu" dans les pubs et restaurants à 22h et aucun rassemblement de plus de six personnes. Le niveau 2, qui concerne une grande partie du nord de l'Angleterre dont Manchester et Newcastle, ajoute une limite supplémentaire : un maximum de deux familles peuvent entrer en contact.

Enfin, Niveau 3 destiné aux zones les plus touchées comme Liverpool, impose le verrouillage des bars, pubs, salles de sport, casinos et centres de paris pendant au moins quatre semaines. Sauvez les restaurants et, subterfuge, les pubs qui servent des repas. Les contacts avec d'autres familles, les voyages et toute forme d'hospitalité sont interdits. Bref, Liverpool est pratiquement en lock-out total, et la même chose est sur le point de se produire à Paris, sur les traces de Berlin et de Francfort. En France l'épidémie a atteint des chiffres records : les infections ont dépassé les 20.000 17 cas par jour et le pourcentage de positifs par rapport aux prélèvements effectués est de 9 %, jamais aussi élevé depuis le début de l'urgence. Ce soir, le président Emmanuel Macron s'adressera à la nation, annonçant probablement un plan d'alerte maximale pour XNUMX villes, qui outre la capitale sont Marseille, Bordeaux, Toulouse, Lille, Lyon, Grenoble, Montpellier, Saint-Etienne.

Le moment est crucial pour Macron : en effet, les Français, après avoir invoqué pendant des mois des mesures moins restrictives, sont désormais sérieusement inquiets et la cote de popularité du président s'en ressent. Selon un récent sondage, à ce jour 3 citoyens sur 4 ont peur du Covid, tandis que la confiance dans le gouvernement est à 35%, au plus bas depuis le début de la crise. Lockdowns également situés dans le quartier Belgique, où même les chiffres incitent à la prudence. Jusqu'au 9 novembre, les rassemblements "fermés" dans les lieux publics de plus de 3 personnes ne sont pas autorisés, qui deviennent 4 maximum en cas de rassemblements dans la rue ou de dîners et événements privés, tandis que les bars et restaurants doivent fermer à 23h et dans certains villes complètement fermées le week-end.

Situation encore plus tendue en Espagne, où l'affrontement entre le gouvernement et les collectivités locales se poursuit, notamment celui de Madrid où les infections atteignent désormais des niveaux records. La Cour supérieure de justice de Madrid a rejeté les mesures de confinement des coronavirus imposées par le gouvernement dans la capitale espagnole et neuf autres villes de la province, déclarant que la décision de verrouillage partiel porte atteinte aux "droits et libertés fondamentaux". Cependant, la présidente de la Communauté de Madrid Isabel Diaz Ayuso a invité les citoyens à ne pas quitter la capitale : les mesures ordonnées par le ministère de la Santé qui interdisaient de quitter les communes de résidence sauf pour des raisons de travail, d'études ou de santé, seront en effet retirées , mais à leur place, cependant, d'autres seront lancées, définies comme "raisonnables, équitables et réfléchies".

Passez en revue