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Acheter une maison à Londres ? Après le Brexit, ça peut être des affaires

Selon les estimations présentées par le gouverneur de la Banque d'Angleterre au gouvernement britannique. en cas de non accord avec Bruxelles, le Brexit pourrait faire plonger la valeur des propriétés au Royaume-Uni : dans le pire des cas, les prix chuteraient de 35 % en trois ans

Acheter une maison à Londres ? Après le Brexit, ça peut être des affaires

Aujourd'hui acheter maison à Londres c'est une chimère, mais dans quelques années, ça pourrait être un marché. Cela dépend de ce que ce sera le Brexit: si le gouvernement britannique ne trouve pas d'accord avec Bruxelles, provoquant la sortie incontrôlée de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (le soi-disant Dur Brexit), les prix de l'immobilier au Royaume-Uni chuteront.

L'avertissement vient de Mark Carney, gouverneur de la Banque d'Angleterre, qui - selon des informations de la presse britannique vendredi - aurait présenté jeudi soir en Conseil des ministres des prévisions sur les éventuelles conséquences économiques du Brexit, en s'attardant notamment sur ce qui se passerait en cas d'aucun accord avec l'Europe.

En particulier, selon Carney, en l'espace d'à peine trois ans les prix de l'immobilier pourraient chuter d'un quart, mais dans le pire des cas la perte de valeur peut aller jusqu'à 35%.

En même temps, le taux de chômage risquerait d'augmenter de plus de 100 %, passant des 4 % actuels à plus de 10 %.

Et tout cela sans compter que, au moins pour un certain temps, transport aérien et ferroviaire entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne resterait bloquée. Avec des conséquences inévitables sur l'évolution du PIB.

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