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Femmes de ménage, soignants et baby-sitters à risque : pas de Cig

Le décret Cura Italia ne reconnaît pas les licenciements comme une exception à ce secteur, exposant deux millions de personnes au risque d'être licenciées - La seule nouvelle positive (pour les familles) concerne les cotisations

Femmes de ménage, soignants et baby-sitters à risque : pas de Cig

Le gouvernement laisse derrière lui une catégorie professionnelle qui compte en Italie environ deux millions de travailleurs : celle des femmes de ménage, soignants et baby-sitters. Dans le texte de Décret Cura Italia (article 22, paragraphe 2), ce type d'emploi est explicitement exclus du recours aux licenciements dérogatoires, réintroduit et renforcé pour les autres salariés.

Alors que doivent faire les familles qui ont embauché une femme de chambre, une aide-soignante ou une baby-sitter ? En théorie, ils devraient continuer à les payer même si - en raison de l'urgence du coronavirus - ils n'utilisent plus leurs services. Le problème est que cela n'est souvent pas possible, notamment parce que, dans de nombreux cas, les familles elles-mêmes ont subi une baisse importante de leurs revenus.

Aussi le revenu de dernier recours, créé par le décret Cura Italia et financé avec 300 millions, risque d'être une route impraticable si la limite de revenus de 10 mille euros est confirmée, qui est dépassée par de nombreux travailleurs domestiques, soignants et baby-sitters.

La seule solution serait donc l'interruption de la relation de travail. Mais il est clair que une pluie de licenciements dans ce secteur, elle aurait des conséquences dramatiques, étant donné que les femmes de ménage, les aides-soignants et les baby-sitters (90 % de femmes et 66 % d'étrangers) représentent déjà une catégorie peu protégée.

Cependant, il existe des alternatives pour prendre du temps, comme congés forcés ou permis (payés ou non). De plus, les femmes de ménage et les baby-sitters (mais pas les soignants) peuvent demander à l'INPS le bon baby-sitter de 600 euros s'ils ont des enfants de moins de 12 ans. L'exclusion des aidants risque d'être particulièrement problématique, étant donné que les résidences pour personnes âgées et handicapées ont été fermées par mesure de lutte contre la contagion.

Tous les travailleurs du secteur, dans tous les cas, percevront auprès de l'État le prix de 100 euros s'ils ont travaillé en mars.

Du point de vue des ménages, la seule nouvelle positive est que le délai de paiement des cotisations INPS et Inail a été reporté du 10 avril au 10 juin.

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