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Cnh réfléchit au spin-off d'Iveco

Exor songe à séparer les camions et bus d'Iveco de CNH - Une opération déjà pensée par Marchionne - Peut-être une annonce à Wall Street mardi - Les craintes de la Fim-Cisl

Cnh réfléchit au spin-off d'Iveco

Depuis des années, Exor du groupe Agnelli-Elkann réfléchit à la réorganisation de CNH, séparant les camions et bus Iveco (qui réalisent à eux seuls 11 milliards d'euros de chiffre d'affaires) des tracteurs et engins de terrassement et agricoles. Sergio Marchionne y avait déjà pensé mais la nouveauté c'est que cette fois-ci peut-être que ça se passe vraiment et le bond de l'action (+5,18 hier à Piazza Affari) montre que la Bourse y croit. Le groupe estime que le moment est venu de mettre en œuvre les changements d'entreprise prévus de longue date.

Des rumeurs non confirmées disent qu'Exor présentera le spin-off dès mardi à Wall Street où le titre est coté sur la Piazza Affari ainsi que sur la Piazza Affari. Le schéma de référence est celui déjà appliqué avec succès lors de la scission de Ferrari de FCA. Il n'est pas non plus exclu qu'Iveco, une fois séparé de CNH, puisse ensuite être coté de manière indépendante. Mais la scission des camions et bus Iveco pourrait s'accompagner d'une réorganisation plus générale de CNH imaginée par le PDG Hubertus Muhlhauser et en phase avec les évolutions, notamment réglementaires, en cours dans le secteur.

CNH, qui compte 60 2018 employés dans ses différentes usines à travers le monde mais surtout en Italie, a clôturé les états financiers 299 avec une rentabilité en forte hausse et un EBITDA ajusté de 53 millions de dollars, en hausse de XNUMX % par rapport à l'année précédente.

Des inquiétudes quant aux effets de la scission ont été exprimées par le secrétaire général des métallurgistes de la Cisl, Marco Bentivogli, surtout en ce qui concerne l'avenir de plus de 6 XNUMX travailleurs dans les usines italiennes d'Iveco et en particulier celles de Brescia, Suzzara, Bolzano et Turin.

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