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Classement Mediobanca sur les principales entreprises italiennes 2013 : Eni toujours premier pour le chiffre d'affaires et les bénéfices

Le bureau d'études Mediobanca a présenté le dernier rapport "Les principales entreprises italiennes", un classement des plus grands groupes et entreprises du pays à la fin de 2012 - Eni premier pour le chiffre d'affaires et les bénéfices, Exor deuxième pour les revenus devant Enel - Le plus grand employeur de travail sur le territoire italien est Poste Italiane – UniCredit se distingue parmi les banques

Classement Mediobanca sur les principales entreprises italiennes 2013 : Eni toujours premier pour le chiffre d'affaires et les bénéfices

Le Bureau de recherche de Mediobanca a présenté aujourd'hui à la presse la dernière édition de "Les principales entreprises italiennes", le classement annuel (relatif à 2012) des principales entreprises industrielles et financières, un tour d'horizon exhaustif des chiffres et des chiffres qui composent l'évolution du cadre du système entrepreneurial italien à la fin de l'année dernière.

INDUSTRIE

chiffre d'affaires

Le premier groupe industriel par le chiffre d'affaires reste Eni, dont le chiffre d'affaires a progressé de 16,1% sur un an en 2012, passant de 109,6 à 127,2 milliards, grâce à la hausse des ventes à l'étranger (+23%). En seconde position se confirme Exor qui en 2011 avait mis à mal Enel grâce à la consolidation de Chrysler qui lui aussi n'évoquait que 7 mois d'activité. La holding Agnelli a clôturé sa première année 2012 avec 12 mois de Chrysler (qui vaut 51,2 milliards de chiffre d'affaires) et des ventes totales de 110,7 milliards (+31,2%). Il convient de noter qu'à la fin de 2012, même les revenus de Fiat (84 milliards) étaient supérieurs à ceux d'Enel (entreprise en troisième position avec 82,7 milliards), un fait qui ne s'était pas produit depuis 2007.

En quatrième position se trouve la GSE (entreprise publique qui exerce des activités de négoce d'électricité) devant Telecom Italia qui cède 1,4% à 28,9 millions, du fait de la forte baisse du marché national). Finmeccanica confirme sa sixième place, perdant 0,6% de son chiffre d'affaires, avec une baisse des ventes nationales (-9,2%). Esso Italiana est septième avec un milliard d'avance sur Edizione Benetton, en hausse de 1,4 % par rapport à 2011. Stables à leurs positions (respectivement neuvième, dixième et onzième) sont Edison (+5,6 %), Saras (+7,8 %) et l'italien bureau de poste (-3,2%). Ces derniers, cependant, si les primes d'assurance étaient également prises en compte (Poste Vita est le troisième pôle d'assurance italien derrière Generali et Unipol), ils occuperaient la sixième place du classement général, avec des revenus dépassant les 20 milliards. 

Peu de mouvements dans les positions suivantes, qui voient dans l'ordre Erg, Kuwait Petroleum, Prysmian, TotalErg, Luxottica (qui réalise la plus forte croissance annuelle, +13,9% et grimpe de deux positions au classement), Supermarchés Italiani, Ferrovie dello State et A2A. Pour compléter le top 20, la nouvelle entrée Pirelli qui, grâce à une croissance de 9,1%, éclipse Fininvest de la vingtième position.

Dix des vingt premières entreprises appartiennent au secteur de l'énergie (pétrole ou électricité), cinq à la gestion d'infrastructures ou aux services (télécommunications, restauration, poste, distribution ou transport), avec seulement cinq groupes opérant dans l'industrie (Fiat/Exor, Finmeccanica, Prysmian , Luxottica et Pirelli). Dans le calcul, l'effondrement de Riva Fire pèse, en raison des événements d'Ilva. D'autres grandes entreprises, détenues par l'Italie mais basées à l'étranger, n'ont pas été prises en compte : Tenaris, STMicroelectronics et le groupe Ferrero.

Nombre d'employés
Le groupe qui compte le plus grand nombre d'employés est Exor avec environ 287.300 5,1 unités (en hausse de 2011 % par rapport à 205), dont environ 146.500 2012 appartiennent à Fiat, suivi de Poste Italiane avec environ 78.564 77.838 unités. Telecom Italia a dépassé ENI en 73.702, 70 2,4 unités contre 2012 71.930. Enel suit avec 70.307 7,2 employés. Au-dessus de XNUMX XNUMX unités on retrouve encore les chemins de fer de l'Etat qui poursuivent la réduction des effectifs (-XNUMX% en XNUMX) portant à XNUMX salariés et Luxottica qui bondit à XNUMX salariés (+XNUMX%) fragilisant Finmeccanica.

Cependant, si l'on regarde les grands "employeurs" en Italie, Poste Italiane bondit en première position, dont les 146.542 XNUMX salariés sont tous sur le territoire national. Exor prend la deuxième place, devant FS.

dettes
Les dettes financières les plus importantes fin 2012 étaient détenues par Enel (64 milliards d'euros, en hausse de 1,3% par rapport à 2011), Exor (50,1 milliards, +3,7%), Telecom Italia (37,3 milliards, -4,8%) et Eni ( 24,5 milliards d'euros, -17,3%).

pertes
Parmi les plus grosses pertes en valeur absolue on retrouve celle d'Esso Italiana (-233 millions, 1,7% du chiffre d'affaires) qui occupait déjà la deuxième place de ce classement l'an dernier avec un déficit d'exploitation de 234 millions. Suivent Rai (-198 millions), Maire Technimont avec 141 millions, également récidiviste ayant mené le classement 2011 avec 321 millions) puis Alitalia avec 119 millions.

En termes de perte nette, Telecom Italia se confirme premier avec une perte nette de 1,6 milliard, soit 5,6% du chiffre d'affaires, qui suit celle de 4,8 milliards, 16,4% du chiffre d'affaires, en 2011 Une confirmation également à la deuxième place avec Finmeccanica perdant 828 millions après les 2,3 milliards. de 2011.

Utile
Eni se confirme comme le champion des bénéfices avec 14.648 2011 millions sur la période de deux ans 2012-5.013, suivi par Enel avec 1.879 2012 millions. La Poste est troisième avec 1.032 865 millions, mais sur la seule année 1.058, elle est deuxième, dépassant Enel avec 994 904 millions de bénéfices contre les 902 millions du groupe électrique (pénalisé par des dépréciations). Aussi la quatrième position pour les bénéfices cumulés revient à un groupe public (Snam), tandis que le premier privé est Prada qui a cumulé des bénéfices nets de 846 780 millions, devant Luxottica à XNUMX millions. Après les XNUMX millions de la Terna publique, les autres gros profits privés sont Exor (XNUMX millions), Pirelli (XNUMX millions) et Impregilo (XNUMX millions).

BANQUES

En 2012, le système bancaire italien a enregistré un ROE toujours négatif après celui de 2011, après avoir clôturé sur une perte cumulée de 2,6 milliards d'euros, en net ralentissement toutefois par rapport au rouge de 21,9 milliards de l'année précédente du fait des dévaluations et des ajustements. . La perte cumulée a touché à la fois le système bancaire commercial (2,3 milliards) et celui des banques coopératives (1,8 milliard), tandis que les banques mutualistes ont clôturé en bénéfice (427 millions d'euros, en hausse de 34,3 % par rapport à 2011).

La classement des banques italiennes (préparé sur la base du total des actifs corporels) en 2012 n'a pas signalé de changements significatifs dans les 20 premières positions par rapport à 2011. Les quatre seuls changements concernent la croissance d'une position (de la 16e à la 15e) de Banca Popolare di Sondrio (32,3 milliards actifs corporels, +10,2% sur 2011) et Deutsche Bank (qui passe du 18ème au 17ème avec un total d'actifs corporels de 30,2 milliards, +21,8% sur 2011), alors qu'ils reculent d'une position Credito Emiliano (de 15ème à 16ème, total actifs de 30,4 milliards, -0,1%) et Credito Valtellinese (de 17e à 18e, malgré un total d'actifs en hausse à 29,5 milliards). UniCredit conserve la première position pour le total des actifs corporels (stable à 911 milliards d'euros), devant Intesa Sanpaolo (659 milliards, +5,5%) et Banca MPS (218 milliards, -8,5%) ; suivi de Banco Popolare (129,6 milliards, -1,7%), UBI Banca (129,5 milliards, +2,1%), BNL (91 milliards, -6,9%), Mediobanca (78,2, 7,9 milliards, +61%) et Popolare dell'Emilia Romagne (1,9 milliards, +20%). La plus forte progression du Top20 concerne Banca Mediolanum (17,5e, 19,3 milliards d'actifs corporels, +13%), suivie de Banca Popolare di Vicenza (45,7e, 11,8 milliards d'actifs corporels, +2011% par rapport à 12) et Banca Carige (47,3e, 10,3 milliards d'immobilisations corporelles, +XNUMX%).


Pièces jointes : PSI.pdf

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