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Spectacle des champions avec Real-Inter et Atalanta-Liverpool

Soirée effrayante en Ligue des champions - A Madrid, Conte défie Zidane : entre le Real et l'Inter c'est un vrai barrage - Le défi à Bergame entre l'Atalanta et les champions du monde de Liverpool est aussi passionnant

Spectacle des champions avec Real-Inter et Atalanta-Liverpool

Ligue des Championsavant-dernier appel. Real Madrid contre Inter (21h) Ce n'est toujours pas une nuit à l'intérieur ou à l'extérieur, mais ça se rapproche certainement. En cas de faux pas, il y aurait le match retour la semaine prochaine, avec le risque toutefois d'y arriver sans être maître de son destin, compte tenu également de ce qui pourrait se passer entre le Shaktar Donetsk et le Borussia Moenchengladbach. Le classement du Groupe B, en effet, est le plus surprenant de toute la Ligue des Champions, avec les Ukrainiens en tête avec 4 points, les Allemands avec 2 avec l'Inter, le Real à la dernière place avec 1. Bref, le match en Madrid est un véritable barrage pour se remettre dans la course entre deux équipes qui, la veille, étaient candidates à la qualification main dans la main et qui désormais, au vu des premiers jours, risquent au lieu de s'entre-tuer.

"C'est un match de groupe éliminatoire, pas une finale, mais c'est certainement beau et important à la fois pour nous et pour eux - la pensée de Conte – Ce sera un match difficile, contre une équipe équipée pour gagner, comme l'histoire le montre, mais nous sommes là pour jouer avec nos armes, en espérant un bon résultat final. Si je signais pour l'égalité ? Je ne ferais jamais ça avant un match."

C'est un moment très délicat pour l'entraîneur, peut-être le plus difficile depuis qu'il est sur le banc des Nerazzurri, ne serait-ce qu'en termes de résultats. Le match nul contre Parme a révélé tous les problèmes de une équipe faite pour gagner, mais plus fragile que l'an dernier. Mais s'il reste encore beaucoup de temps pour se rattraper en championnat, il n'en va pas de même en Ligue des champions, où le temps presse forcément.

Idem pour Zidane, jusqu'ici la grosse déception de toute la compétition. Son Real Madrid, en effet, ne compte qu'un seul point au classement, d'ailleurs récolté en pleine reprise à Moenchengladbach : trop peu pour celui qui avait à juste titre la réputation de Mister Champions et qui désormais, pourtant, voit les fantômes d'une élimination précoce. "C'est une finale et nous voulons la jouer comme telle - a reconnu Zizou sans équivoque - Il y a absolument 3 points en jeu, mes joueurs devront tout donner et démontrer pourquoi ils jouent pour Madrid".

En temps normal, on parlerait de l'effet Bernabeu, mais maintenant, pour des raisons évidentes, le facteur domicile n'est qu'un détail, à tel point que le Real a décidé de profiter de la situation pour poursuivre le relooking du stade, en déménageant à Valdebebas. ', désormais renommé Estadio Alfredo Di Stefano. Conte doit encore abandonner Lukaku (à risque également pour Bergame), Vecino et Sensi, pour le reste il pourra compter sur tout le groupe et s'appuyer sur un 3-5-2 avec Handanovic dans les buts, D'Ambrosio, De Vrij et Bastoni en défense, Hakimi, Barella, Brozovic, Vidal et Young au milieu de terrain , Lautaro Martinez et Perisic en attaque, avec Sanchez prêt à prendre le relais du banc. Zidane, aux prises avec l'absence de Militao (positif au Covid), répondra par un 4-3-3 qui verra Courtois entre les poteaux, Vazquez, Varane, Sergio Ramos et Marcelo en défense, Modric, Casemiro et Kroos en le milieu de terrain, Asensio, Benzema et Hazard dans le trident offensif.

Nuit effrayante aussi pour leAtalanta, mais avec moins de complications de classement. Le défi aux champions d'Angleterre de Liverpool (21h), en effet, ne sera pas aussi décisive que celle de Madrid, mais elle stimule certainement beaucoup la Déesse, désireuse d'ajouter un autre cran (peut-être le plus prestigieux qui soit) à la liste de ses excellents scalps. Un succès, ainsi que pour le prestige, vaudrait beaucoup en termes de qualification, dans un groupe qui voit les Reds en tête avec 6 points, l'Atalanta deuxième avec 4, l'Ajax troisième avec 1 et en bas Midtjylland avec zéro. Vraisemblablement à penser que les Néerlandais auront la vie facile avec les Danois, mais malheur à s'inquiéter : pour les Nerazzurri, après tout, affronter Liverpool doit avant tout être un rêve.

"Nous voulons nous mesurer à l'une des équipes les plus fortes du monde pour voir notre niveau - a-t-il confirmé Gasperini – Marquer des points serait très important, en tout cas nous ne nous déformerons pas : nous avons parcouru un long chemin jusqu'ici, nous ferons attention mais nous ne changerons pas notre façon de jouer".

La comparaison entre le technicien orobique et Jurgen Klopp C'est l'un des thèmes les plus excitants de la soirée, à tel point que l'Allemand, tout frais champion d'Angleterre, n'a ménagé aucun compliment à ses adversaires. « L'Atalanta est une excellente équipe, bien organisée et avec des attaquants très intelligents – pensait-il – je ne les connaissais pas beaucoup, mais maintenant je sais bien quel a été leur parcours : j'aime les regarder, en effet je pense que nous aussi nous pourrions apprendre quelque chose. d'elle".

Beaucoup de fair-play dialectique ne doit pas tromper : au Gewiss Stadium, ce sera une bataille sans limites. Cependant, Gasperini devra composer avec les très lourds absences de Gosens et De Roon, ainsi qu'avec un Hateboer en milieu de service: son 3-4-1-2 sera encore compétitif avec Sportiello dans les buts, Toloi, Palomino et Djimsiti en défense, Depaoli, Freuler, Pasalic et Mojica dans l'entrejeu, Gomez dans le trocart, Muriel et Zapata en attaque. Grosses défections aussi pour Klopp, aux prises avec une véritable urgence défensive (Van Dijk sera toutefois absent plusieurs mois) : l'Allemand misera sur un 4-2-3-1 avec Alisson entre les poteaux, Alexander-Arnold, Phillips , Gomez et Robertson en défense, Wijnaldum et Henderson au milieu de terrain, Jota, Firmino et Mané derrière le seul attaquant Salah. 

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