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CHAMPIONNAT DE SERIE A - Les Milanais sont de retour : Inter écrasant et Milan corsaire. Naples ko

CHAMPIONNAT DE SERIE A - La grande nouvelle est le retour des Milanais en tant que protagonistes - L'Inter submerge Sassuolo 7 à 0 avec trois buts d'Icardi - Le Milan formé Inzaghi conquiert Parme avec une victoire audacieuse 5 à 4 - Napoli déçoit perd à domicile face au Chievo pour un but de Maxi Lopez – Et la Ligue des champions commence demain.

CHAMPIONNAT DE SERIE A - Les Milanais sont de retour : Inter écrasant et Milan corsaire. Naples ko

La moisson du but. Incroyable dimanche pour les Milanais, capables de s'imposer en inscrivant des avalanches de buts, quoique dans des matches extrêmement différents, mais aussi pour Naples, battu à domicile par le Chievo et replongé dans l'abîme. Le résultat est que Milan s'envole vers le haut du classement avec la Roma et la Juventus, avec qui, d'ailleurs, ils affronteront samedi prochain lors du premier grand match de la saison, que l'Inter relance fortement sa candidature pour les zones nobles, que le Les Napolitains ajoutent de nouveaux morceaux d'une saison terrible jusqu'à présent. Le match le plus fou et le plus drôle a sans aucun doute été celui des Tardini, où Parme et Milan ont réussi à offrir 9 buts, ainsi qu'une demi-crise cardiaque à leurs entraîneurs respectifs. Match pétillant dès les premières minutes avec les Rossoneri prenant l'avantage à la 25e minute avec Bonaventura envoyé sur le terrain par Inzaghi à la place de Torres blessé. Même pas le temps de se réjouir et Parme égalisait avec Cassano, bon à exploiter de la tête l'incertitude de De Sciglio (27e). 

Milan souffre en défense mais la qualité de l'attaque est absolue aussi car Menez est en état de grâce. A la 37ème minute il lance l'action qui mène au but de Honda, à la 45ème minute il écope d'un penalty (faute de Lucarelli qui méritait le carton rouge) et le transforme. Butin dans la poche? Aucune chance! À la 51e minute, Parme est revenu dans le match avec Felipe (2-3) et peu de temps après, Bonera a été expulsé pour un deuxième carton jaune (touche de la main presque sur la ligne de surface) bouleversant définitivement le scénario tactique. Milan semblait être dans les cordes mais à la 69e minute, De Jong a déraciné un ballon des pieds de Cassano et a battu Mirante après une côte à côte sans précédent (pour lui bien sûr). La distance de sécurité n'est rétablie que pendant 4', car à la 73' Lucarelli dépasse Poli et bat à nouveau Diego Lopez. 

A la 77e minute, Parme restait à 10 : Massa jugeait l'intervention de Felipe sur Menez comme un carton jaune, rétablissant ainsi la parité numérique. Beau jeu qui atteint son paroxysme à la 79e minute lorsque le Français, après avoir touché la barre transversale, profite d'une erreur de Ristovski et fige Mirante d'une splendide talonnade arrière. Les émotions ne sont pas encore terminées car peu de temps après, Diego Lopez le combine en lissant une passe arrière confortable de De Sciglio pour le plus absurde des buts contre son camp. Le gardien de but se blesse également et ne reste sur le terrain que parce qu'Inzaghi est à court de remplacements, ajoutant des tonnes de piment au match final. Parme tente par tous les moyens d'atteindre le tirage au sort sensationnel mais Milan, d'une manière ou d'une autre, résiste, remportant ainsi une victoire qui vaut de l'or. 

Certainement plus calme dimanche que l'Inter enterre le pauvre Sassuolo avec des buts, une fois de plus frappé par la malédiction des Nerazzurri. En fait, cela s'est terminé 7-0 à San Siro comme il y a un an, lorsque les hommes de Mazzarri ont battu les Emilians sur le même score. Presque tout le monde participe au festival des buts (4 en première mi-temps seulement), mais la palme de l'homme du match revient de droit à Icardi. L'Argentin réussit un triplé signature en mettant en valeur une grande partie de son répertoire très riche : opportunisme (à la 4e minute il claque à la limite du hors-jeu et bat Consigli en deux coups), tir du pied droit (autour du second poteau dans la 30e minute) et course du pied gauche (à la 52e minute avec une passe décisive de Kovacic). Le Croate est aussi sur les boucliers, enfin dans le premier centre de Serie A (21', touche molle de l'ailier droit) et Osvaldo (deux buts faciles à la 43e et 72e minute), ainsi que Dodò et Medel, très applaudis. par les San Syriens. Gloire aussi pour Guarin, dépoussiéré par Mazzarri après tout un été sur le marché et aussitôt marqué d'une belle frappe lointaine (74e). Sassuolo ? Tout simplement catastrophique mais l'excellente performance de l'Inter demeure et redonne confiance et moral en vue des prochains engagements.

Bref, tout ce qui manque à Naples, de retour en état de crise après la trêve dérivée du succès face au Gênes. Les Azzurri avaient cruellement besoin de gagner devant leurs supporters, mais Chievo, désormais la bête noire officielle des Napolitains, a pris les trois points. Le match semblait bien se dérouler lorsque Giacomelli, à la 26e minute de la première mi-temps, siffla un sacro-saint penalty contre Naples pour une faute de Cesar sur Higuain. Cependant, Pipita lui-même l'a fait sauver par l'incroyable Bardi et en moins d'une demi-heure, Napoli s'est retrouvé d'un possible 1-0 à un sensationnel 0-1. En effet, à la 49e minute Maxi Lopez a profité du sommeil d'Albiol, tuant Rafael et toute une ville. Les Azzurri essaient par tous les moyens de se relever mais le rythme est lent, les idées sont peu nombreuses et confuses et la chance est occupée ailleurs. Parce que Bardi fait obstacle à Naples, capable de bloquer tout ce qui est possible et même quelque chose de plus. Bref, rien à faire, Chievo a conquis San Paolo laissant à Benitez une semaine vraiment cauchemardesque. 

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