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Le football, en Italie, vaut près de 2 milliards mais moins que le Premier ministre, la Bundesliga et la Liga

Selon une étude de Deloitte, le chiffre d'affaires de la Serie A a progressé de 2015 % sur la saison 16-7, atteignant près de 2 milliards : encore loin des trois grands championnats européens, et l'écart est voué à se creuser principalement à cause des stades.

Le football, en Italie, vaut près de 2 milliards mais moins que le Premier ministre, la Bundesliga et la Liga

Le chiffre d'affaires du football européen est en croissance, mais l'Italie reste à l'arrêt à cause des stades. C'est ce qui ressort de la dernière étude Deloitte selon laquelle le sport le plus suivi au monde vaut 24,6 milliards dans le vieux continent sur la saison 2015-2016, avec une hausse de 13% par rapport à la saison précédente. calculer les revenus des droits médias, de la billetterie, des commandites et des revenus commerciaux.

Les moteurs de la croissance sont toutes les ligues majeures (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie et France), qui ont toutes progressé. Y compris la Serie A italienne, qui a pourtant vu l'écart avec la Premier League espagnole, la Bundesliga et la Liga augmenter : en effet, notre ligue majeure n'a augmenté ses revenus que de 7 %, atteignant près de 2 milliards d'euros. Le tournoi britannique a fait mieux, restant largement leader avec 4,8 milliards de chiffre d'affaires (dont 2,6 des droits TV et 831 millions du stade), mais aussi la Bundesliga allemande (+13% à 2,7 milliards) et la Liga espagnole (+18% à 2,4 milliards). Ce dernier est voué, selon l'étude, dans les projections à encore accélérer le rythme de développement dans les années à venir grâce à la nouvelle formule de vente des droits de diffusion qui en fera bientôt le deuxième tournoi en termes de chiffre d'affaires. 

La Serie A italienne a connu une hausse atteignant un total de 1,917 milliard d'euros : si les recettes TV sont en ligne avec celles de l'Allemagne et de la France, pénaliser le championnat italien est la forte différence de recettes des stades (200 millions contre 500 dans les deux autres tournois) et la moindre incidence des sponsorings et des revenus commerciaux (523 millions contre 700 en Liga et 1,2 milliard en Bundesliga).

Mais la nouvelle encore moins excitante est que en perspective l'écart avec les trois principaux championnats est voué à se creuser: selon l'analyse Deloitte, sur les deux ans 2016-18, le chiffre d'affaires n'augmentera globalement que de 3% malgré le fait de pouvoir compter sur l'effet Juventus en Ligue des Champions (les Noirs et Blancs ont atteint la finale cette année). Pour accélérer le développement, selon l'étude, les facteurs déterminants seront d'augmenter les recettes commerciales et les recettes des stades : le taux d'utilisation des stades est le plus mauvais des cinq grands (52 %) avec une fréquentation des spectateurs par match de 21.600 42 personnes contre 36 27 en Allemagne, XNUMX XNUMX en Angleterre et XNUMX XNUMX en Espagne.

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