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Le Brexit et les vaccins ne font pas trembler les bourses mais Milan en défend 22 mille

Le pas en avant sur le Brexit et le feu vert au vaccin Pfizer ne réveillent pas les marchés dans l'attente du sommet européen sur le Mes et du sommet de la BCE après le rush de novembre.

Le Brexit et les vaccins ne font pas trembler les bourses mais Milan en défend 22 mille

Faibles et à peine bougées, les listes européennes clôturent une autre journée interlocutoire, suspendues entre les espoirs alimentés par les vaccins anti-Covid et les inquiétudes induites par le Brexit et les infections. En tout cas, la fin de séance s'est améliorée en ligne avec la tentative de Wall Street de passer en territoire positif. Pour le moment, la Bourse de New York évolue dans des conditions mitigées, avec le Nasdaq en légère baisse (mais se remettant d'un énième record à la veille), Dow Jones et S&P500 en progression. La nouvelle selon laquelle la Food and Drug Administration, dans un rapport en ligne, promeut le vaccin Pfizer (+2%) comme "efficace" et sûr, a donné un petit coup de pouce. La réunion au cours de laquelle la FDA devrait donner son feu vert pour l'administration du même vaccin est attendue cette semaine. Parmi les actions, Tesla perd 2%, après avoir annoncé une augmentation de capital de 5 milliards de dollars, la deuxième en trois mois, alors que le fondateur Elon Musk s'apprête à partir dans l'espace dans deux ou trois ans.

Dans le reste de l'Europe, Francfort s'est légèrement appréciée, +0,08%, l'Allemagne se sentant plus optimiste sur l'économie. L'indice Zew allemand, qui mesure les anticipations des entreprises sur l'économie, est en effet monté à 55 points en décembre, contre 39 en novembre et les prévisions pessimistes des analystes à 36.

Milan -0,24%, Paris -0,23% et Madrid -0,59% sont en baisse. Quasiment plat à Londres, +0,05%, qui a administré ce matin la première dose du vaccin à une dame de 90 ans. Essentiellement, on voyage avec prudence et sans ordre particulier, également pour tenter de comprendre quand l'équilibre sur le Brexit sera trouvé. Un éclaircissement a été observé aujourd'hui, lorsque le ministre britannique Michael Gove a annoncé un accord de principe avec l'UE sur toutes les questions, en particulier sur le protocole sur l'Irlande et l'Irlande du Nord, qui resteront dans le marché unique, qu'il s'agisse ou non d'un nouvel accord commercial est négocié ou signé. La Grande-Bretagne a donc déclaré qu'elle retirerait d'un projet de loi les clauses qui violent l'accord sur le divorce. La Commission européenne a également déclaré que les pourparlers visant à établir de futures relations commerciales entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne pourraient se poursuivre après la fin de cette année, lorsque la période de transition du Brexit prendra fin.

En ce qui concerne les problèmes internes de l'Italie, cependant, les tensions restent majoritaires et le conseil des ministres sur le plan de relance a été annulé aujourd'hui. On en reparlera après le délicat passage parlementaire de demain, avec le gouvernement Conte qui devra vérifier au Sénat l'existence de la majorité, appelée à voter sur la réforme du Mes, le fonds de sauvetage européen. 

Dans ce contexte, les obligations restent solides : le spread entre les obligations italiennes et allemandes à dix ans remonte à 116 points de base (+0,6 %), mais le rendement du BTP chute à un minimum, +0,55 %.

Côté stocks, le jour de l'Immaculée Conception, avec la fermeture des banques, les volumes étaient modestes. Le cliché final des valeurs les plus capitalisées voit toujours Moncler sur le podium, +2,05% (44,90 euros par action), récompensé pour la décision de racheter Stone Island. Aujourd'hui, certains courtiers ont relevé le cours cible de l'action : Kepler Cheuvreux l'a porté à 44 euros au lieu de 38 euros, tandis que Deutsche Bank à 46 euros au lieu de 35,5 euros. Recordati +1,09% et Diasorin +0,71% se sont bien comportés. En évidence parmi les utilities Snam +0,57% et Terna +0,36, en baisse A2a -0,9%.

Nexi, +0,36%, célèbre prudemment la prime de cashback lancée par le gouvernement et qui prévoit le remboursement de 10% des dépenses payées en monnaie numérique. 

Les banques sont mitigées : Bper augmente de 0,68 % ; tandis qu'Unicredit ne se relance pas après les adieux annoncés de Mustier et perd 1,42%. 

Leonardo clôture le Ftse Mib -2,34%. Homme Inwit -1,99% et Stm -1,19%. 

En dehors du panier principal, Guala Clousers s'envole de 18% (8,26 euros par action), après que Special Packaging Solutions Investments (Spsi), véhicule du fonds InvestIndustrial, ait conclu des accords pour l'achat de packages de Guala Closures à 8,20 euros par action portant sa participation à 48,9% du capital et le lancement de l'OPA obligatoire sur le titre au même prix. 

Sur le marché des changes, c'est le calme plat pour l'euro-dollar, avec un taux de change à 1,12, en attendant les décisions de la BCE jeudi. Parmi les matières premières, le Brent a chuté de 0,12%, à 48,73 dollars le baril. L'or a augmenté à 18,67,3 dollars l'once (+0,32%).

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