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BOURSES DERNIÈRES ACTUALITÉS 2 FÉVRIER : les rachats soutiennent les marchés et la hausse des taux donne du souffle aux banques

En attendant la BCE, la pluie de rachats d'entreprises donne un coup de fouet aux bourses tandis que la hausse des taux revigore les banques

BOURSES DERNIÈRES ACTUALITÉS 2 FÉVRIER : les rachats soutiennent les marchés et la hausse des taux donne du souffle aux banques

"Les marchés qualifient de bluff la hausse des taux de la Fed." C'est ainsi que le Wall Street Journal commente la réaction des marchés financiers aux déclarations de Jerome Powell qui, avec des résultats modestes, a répété hier qu'"il reste encore du travail à faire", ou "quelques augmentations" et qu'il ne voit aucune possibilité de réduire les taux dans l'année. C'est les dernières nouvelles des Bourses en milieu de journée.

Quasiment en temps réel, suite aux propos du président de la Fed qui a relevé les taux huit fois de suite pour juguler l'inflation, il y a eu La réponse de Meta, l'ex-Facebook qui était l'une des actions les plus ciblées de l'année noire de la tech : Mark Zuckerberg a lancé un rachat de 40 milliards de dollars sur l'action, prouvant le potentiel de relance du réseau social grâce aux économies de coûts (11 XNUMX salariés en moins) et la croissance de la contribution des bénéfices de l'Intelligence Artificielle. 

Actualité boursière : Wall Street croit peu à la Fed et s'enthousiasme pour le rachat de Meta

« Vaste programme », aurait dit le général De Gaulle. Mais la Bourse l'a cru : en quelques heures le Le méta-stock a gagné 20 % confirmant approximativement que le marché apprécie le choix du roi des réseaux sociaux de miser sur lui-même. Comme en effet ils font le Sociétés américaines, sourd aux signes de récession en provenance de l'économie réelle : ces derniers jours, souligne Bloomberg, le total des rachats approuvés par les entreprises américaines a dépassé milliards de dollars : un signe de confiance qui contraste avec les craintes d'une récession. Mais les leaders de la tendance sont les grosse huile, détesté par le président Biden, qui accuse les compagnies pétrolières, à commencer par Chevron (un rachat monstrueux de 75 milliards) de privilégier la rémunération des actionnaires plutôt que les investissements, malgré l'hostilité de la Maison Blanche.

En Europe, les Bourses se focalisent sur les banques et sur les hausses de taux de la BCE

Et en Europe ? Les marchés supposent qu'après la hausse d'aujourd'hui, la BCE devra insister pour baisser les données surinflation sous-jacente, toujours bien au-dessus de l'objectif de 2 %. Mais cela n'empêche pas les rachats de se répandre de ce côté-ci de l'Atlantique. Ce matin coquillage elle a imité ses sœurs américaines en lançant une seconde, en même temps que l'augmentation des dividendes plan d'achat de 4 milliardsi de dollars après celui récemment approuvé. Mais, au-delà du secteur pétrolier, la « mode » du rachat a désormais investi les secteur bancaire du Vieux Continent, de retour de la saison de Carême imposée par la Supervision de l'UE. Ce matin c'était au tour du Banque Santander dégager un bénéfice record de 9.605 18 M€, en hausse de 2021 % par rapport à XNUMX, soutenu par une forte croissance de l'activité clientèle, une solide qualité des actifs et une bonne maîtrise des coûts. 

Unicredit mène la montée du rachat en Europe, les banques en hausse

Conduire la montée du phénomène en Europe est Unicredit. Importée de Wall Street, la tendance au rachat d'actions propres est appréciée des investisseurs institutionnels qui dominent les entreprises publiques. La réduction du nombre d'actions permet d'augmenter la rentabilité par action et d'augmenter le rrapport cours/bénéfice. C'est la politique menée par Unicredit mais aussi par Ingtandis que BNP Paribas commencera son programme de rachat dès la finalisation de la transaction BancWest. Tout cela devrait continuer à soutenir l'indice Banques EuroStoxx ce qui, compte tenu de l'évolution prometteuse des résultats financiers, permet de prévoir dans plusieurs cas un rendement du capital pour 2023 de 10% (6,7% pour l'année, 3,3% pour les rachats). Et au-delà, dans certains cas.

Le secteur consolide ainsi la tendance de surperformance de l'indice mondial entamée en octobre dernier : depuis le début de l'année, il progresse de +13,50% vs +6,50% de l'indice Stoxx 600. 

Dans l'intervalle, les courtiers ajustent les notations bancaires. Les derniers à bouger furent les analystes de Intesa Sanpaolo, qui donnera demain les données attendues, qui ont leur point de vue sur les valeurs bancaires italiennes. En détail : le cours cible de Banco BPM passe de 4,0 à 4,90 euros, Mediobanca passe de 11,70 à 11,90 euros, Unicredit passe de 16,40 à 19,30 euros. Tous sont déjà un Buy

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