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Sacs sur les nerfs, pression sur la dette. En attendant le conseil d'administration (peut-être décisif) de FonSai

Milan perd 2% - Les autres listes sont également négatives, notamment Paris : rumeurs d'un nouveau déclassement de la France - Mais même les Pays-Bas risqueraient de perdre le triple A - Le spread Btp-Bund passe au-dessus des 390 points - Pendant ce temps, à Milan, forte attente pour le conseil d'administration de FonSai, qui devrait fixer les échanges d'actions nécessaires à la fusion avec Unipol.

Sacs sur les nerfs, pression sur la dette. En attendant le conseil d'administration (peut-être décisif) de FonSai

Ces derniers jours, le PDG de Citigroup s'est vu refuser ses honoraires de 15 millions de dollars par l'assemblée annuelle des actionnaires de Dallas, un vote non coercitif mais qui représente une gifle retentissante au pouvoir excessif des dirigeants surpayés en période de rouge profond des actions sur listes de prix. C'est aujourd'hui le PDG de l'anglais Barclays qui a décidé de reporter sa prime pour calmer la rébellion des actionnaires. Chez nous, c'est une toute autre histoire : aujourd'hui, les actionnaires de Fonsai attendent de savoir le résultat du conseil d'administration de Fonsai qui devra fixer les échanges d'actions de la fusion avec Unipol. Si l'accord Unipol Premafin aboutit cependant, après le flot d'argent de Fonsai et Premafin vers les caisses de la famille Ligresti, qui fait l'objet d'une enquête judiciaire (qui a également demandé la faillite des holdings Ligresti), après la généreuse rémunération des dirigeants et des membres de la famille Ligresti pour leurs fonctions dans la galaxie des assurances, les administrateurs de Premafin, dont la présidente Giulia Ligresti, recevront également les émoluments qu'ils auraient eu droit de percevoir jusqu'à la expiration du mandat (approbation du budget 2012). A la Bourse dans l'attente du conseil d'administration de Fonsai, la compagnie d'assurances monte de 2,04% alors que Premafin perd 6,54% et Unipol de 2,83%

Débâcle pour Milan qui cède 2,01% sur le terrain, plombé par un spread de 392, par des valeurs bancaires mais aussi par Fiat -4,10% et Telecom Italia -3,37%. L'Europe était également dans le rouge : sur une journée fragile et nerveuse : Paris perdait 2,05 %, Francfort 0,90 % tandis que Londres limitait la baisse proche de la parité à -0,01 %. Madrid baisse de 2,42% tandis que l'écart Bono-bund s'envole à 423 points.

Pendant que tu regardes au départ du G20 et aujourd'hui au possible renforcement des ressources du FMI, complice des baisses du début d'après-midi sont les données américaines sur demandes d'allocations de chômage qui s'est avéré inférieur aux attentes : les demandes ont diminué d'environ 2 XNUMX unités contre XNUMX XNUMX prévues. Mais l'alarme est aussi venue secouer les nerfs du marché un nouveau déclassement de Paris et la crainte d'une contagion de la crise de la dette à des pays de plus en plus centraux, après que les adjudications d'obligations d'État espagnoles et françaises aient déjà énervé les esprits et les spreads, faisant état d'un résultat réconfortant du côté de la demande mais avec des taux d'intérêt en hausse. Oui, car la France a vu aujourd'hui son spread à dix ans remonter jusqu'à son maximum le 11 janvier à 140 points et des rumeurs de plus en plus insistantes se sont répandues sur un éventuel rejet de la notation par Moody's.

Des rumeurs qui, pourtant, selon ce que rapporte Reuters, citant une source française, seraient infondées. Bref, juste de la spéculation pour faire gagner un peu d'argent à certains commerçants. Mais il n'y a pas que la France. Même les Pays-Bas vertueux et intransigeants risqueraient le triple AAA. La note du pays pourrait être placée sous surveillance négative par Fitch, prélude à une dégradation. Conditionné par les tensions européennes et des données trimestrielles contrastées, Wall Street ouvre prudemment et voilà que le Dow Jones monte de 0,11% et que le Nasdaq de 0,14 %. Si ebay monte de 10% après le trimestriel Morgan Stanley annonce une perte de 103 millions de dollars mais un bénéfice ajusté par action bien supérieur aux attentes, Bank of America archive un eps a3 centimes bien en deçà des 12 attentes et Nokia archive même un rouge presque deux fois pire que prévu. La société de biotechnologie américaine Human Genome Sciences s'envole de 101,12% après avoir rejeté une offre de rachat de 2,59 milliards de dollars de la société pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline. Les données décevantes publiées dans l'après-midi n'ont pas aidé à apaiser la pressionLes ventes de maisons existantes ont chuté de 2,6 % en mars après -0,6 % en février, les économistes s'attendant à une augmentation de 0,7 % ; en avril, l'indice de la Fed de Philadelphie, qui surveille l'activité manufacturière sur la côte est américaine, est tombé à 8,5 points contre 12,5 en mars, archivant un résultat bien inférieur aux attentes qui avaient espéré une baisse bien plus contenue (12 points).

A Milan, les banques souffrent à nouveau: Mediobanca perd 4,39% également dans le sillage du match complexe Fonsai-Unipol dont elle est la réalisatrice, Mps 3,55%, Ubi 3,47% Intesa 3,22% et Unicredit 3,12%%. Autogrill va à contre-courant (+1,56%%), Snam +1,10% et Ansaldo +0,07%.

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