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Bourses : records à Wall Street et rallye en Asie, la Grèce pèse sur l'Europe

Les bourses chinoises courent après les lignes directrices sur les réformes - Milan absorbe l'effet coupon, les BTP sont nerveux - La Grèce à bout de souffle : l'action à deux ans à 25% - Gros coup de Saipem au Mozambique - FCA dans le viseur de la sécurité américaine - Telecom , Recchi : la concurrence pour le haut débit est bonne - L'écurie Caltagirone se démarque à Milan.

Bourses : records à Wall Street et rallye en Asie, la Grèce pèse sur l'Europe

Le Taureau continue sa danse, quel que soit l'abîme dans lequel la Grèce risque de tomber. Pendant ce temps, la volatilité s'envole à Athènes : l'indice boursier est passé hier de -2,7% à +1,9% en l'espace de quelques heures sur la vague d'indiscrétions et de rumeurs sur l'avancée des négociations entre Tsipras et Bruxelles. Un scénario voué à se poursuivre au moins jusqu'à vendredi, date du nouvel Eurogroupe à Riga.Le drame grec ébranle l'Europe mais laisse Wall Street indifférent qui, malgré des données macro peu réjouissantes (la déception d'hier venait du marché immobilier) continue de mettre à jour de nouvelles hauts en attendant le dégagement des minutes de Fédéral demain.

L'Asie est en hausse : Tokyo monte de 0,7% profitant de la baisse du yen face au dollar. Mais les fondamentaux en profitent également : 40%% des actions Nikkei se négocient en dessous des valeurs comptables. Les Bourses chinoises tournent : Shanghai +1,6%, Hong Kong +0,50%. Hier, le Conseil d'Etat, la plus haute instance dirigeante, a approuvé les orientations des réformes à mener dans l'année : priorité absolue sera donnée aux marchés financiers et à l'élargissement du rôle du yuan sur les marchés. 

Wall Street progresse grâce à plusieurs fusions dans les secteurs pharmaceutique et alimentaire : Dow Jones +0,14% à 18298 points (nouveau record), S&P 500 +0,30% à 2129,20 (nouveau record), Nasdaq +0,3%. Apple tire le sprint (+1,3 %) galvanisé par le rapport de Carl Icahn : l'actionnaire valorise Apple à 2.550 1,1337 dollars par action, soit environ le double de la valeur actuelle pour d'éventuels développements dans de nouveaux métiers (voitures et TV). Le rebond du dollar s'est arrêté après la publication des données sur les ventes de maisons aux États-Unis : la devise américaine s'est redressée de 1,1355 à 1,13. Ce matin, cependant, la devise américaine s'échangeait juste en dessous de XNUMX.

MILAN ABSORBE L'EFFET COUPON. LES BTP SONT NERVEUX

Milan a clôturé de 1,17%, l'indice Ftse Mib à 23198. Mais le chiffre est influencé par le détachement des coupons, qui vaut 1,56%. Le rapport du FMI qui a révisé à la hausse les estimations du PIB pour 2015, +0,7%, et pour 2016, +1,2%, n'a pas eu d'influence particulière. Les autres Bourses du Vieux Continent ont le vent en poupe. La course est menée par la Bourse de Francfort (+1,27%) renforcée par les performances de Volkswagen et Daimler. Paris +0,30%, Madrid +0,20%.

Les tensions du côté grec se sont fait sentir du côté obligataire. Les titres de la périphérie européenne ont été particulièrement touchés : le 1,90 ans italien cède 1,78% contre 0,67% vendredi ; la valeur allemande, affectée par des tendances inverses (vente de couvertures, reprise de l'aversion au risque), clôture à 124% ; le spread Btp/Bund s'est redressé à XNUMX points de base.

LA GRÈCE EN TRAIN : LE STOCK DE DEUX ANS À 25%

A Athènes, les marchés sont en fibrillation : la bourse de la Piraeus Bank a d'abord chuté de 6 % puis remonté de 7 %. Les emprunts d'Etat perdent de nouveaux coups, désormais pleinement dans la zone de défaut : le rendement à 11 ans dépasse 25 % ; la biennale a frôlé les 20% (contre XNUMX% il y a une semaine). Dans la soirée, un porte-parole du gouvernement grec a réitéré qu'"une réunion est nécessaire immédiatement pour résoudre les problèmes critiques de liquidité". Mais il a ajouté qu'"un ultimatum des créanciers ne faciliterait pas un accord". La pression exercée sur Tsipras par la gauche de Syriza contribue à compliquer la route vers l'accord. Un document signé par cinq membres du comité central du parti demande la fin des négociations avec l'UE.

GRAND COUP DE SAIPEM AU MOZAMBIQUE

Les actions pétrolières tiennent après la date du coupon. Saipem clôture à 12,50 euros (+1,1% ajusté après le détachement du dividende). La joint-venture avec Chiyoda et Cbbi a été sélectionnée comme entrepreneur pour un parc GNL au Mozambique. Les premières activités prévoient la construction de deux trains pour le traitement du gaz naturel liquéfié. Goldman Sachs a retiré hier la société de la liste des actions privilégiées d'achat, mais a réitéré l'avis d'achat. Après ajustement des dividendes, Eni +0,1% et Tensris +0,8%

UNICREDIT SUPERSTAR, MPS MAINTENANT

La nervosité quant à l'évolution du marché des obligations d'Etat pèse sur le secteur. Mais les rumeurs sur les prochains gestes du gouvernement se multiplient : le sous-ministre Pagani a anticipé le lancement imminent d'une disposition sur le traitement fiscal des prêts non performants. 

Unicredit se démarque avec une hausse de près de 2% le jour du détachement du dividende (0,12 euro). Suite à la décision d'attribuer le dividende également sous la forme d'un dividende en actions, la banque procédera à une augmentation gratuite de 115,6 millions d'actions ordinaires. Citigroup a relevé le cours cible de l'action à 7,4 euros, confirmant la décision d'achat.

Monte Paschi a fortement chuté (-3,8% à 10,50 euros) après le regroupement d'actions (une nouvelle pour 20 anciennes) en vue de l'augmentation de capital. Le marché commence à compter sur l'effet dilutif de l'opération. Le feu vert de la Consob interviendra dans quelques jours, a précisé le président de la Consob Giuseppe Vegas. 

Intesa San Paolo perd 0,3%. Dans un rapport sur le secteur, Morgan Stanley a relevé les objectifs de Banco Popolare à 13 euros et Ubi à 7,29 euros. 

FCA DANS LE VUE DE L'AGENCE DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE AMÉRICAINE

Exor avance (+1,8% hier) : la société financière d'Agnelli marque un point en sa faveur dans la bataille pour le contrôle de Partner Re. Le concurrent Axis Capital semble vouloir ne pas présenter d'augmentation. 

Fiat Chrysler progresse également (+1,5%) en ligne avec la tendance du secteur européen. Les analystes de l'ICBPI rapportent qu'avec le remboursement de l'obligation Chrylser 2019, FCA a considérablement réduit le coût de la dette. Pendant ce temps, écrit le New Yoek Yimes, dans "un geste rare" contre un seul constructeur, le plus important organisme américain de sécurité routière, la National Highways Traffic Administration, a ordonné un examen complet des voitures du groupe en vue d'une audience fixée au 2 juillet.

RECCHI (TÉLÉCOM) : LA CONCURRENCE POUR LE HAUT DÉBIT EST BONNE

Telecom inchangé, légère baisse pour Enel. Hier, la question du haut débit a fait l'objet de quelques commentaires. Franco Bassanini, président du Cdp et de Metroweb a déclaré : « À mon avis, Enel, comme Acea, Iren ou Hera, n'est pas clair sur ce qu'il veut faire : c'est une chose d'installer des compteurs intelligents, une autre est de comprendre dans quelle mesure veulent participer à des investissements qui ne peuvent pas tous être amortis sur la facture ».

Le président de Telecom Italia Giuseppe Recchi, toujours à propos de l'implication des services publics dans le match, a déclaré : « Plus il y a de concurrents qui participent au développement du secteur selon les règles partagées, mieux c'est ». 

POINTS FORTS DE LA SCUDERIA CALTAGIRONE. SPRINT LATIUM

Le luxe d'hier a bien fait : Ferragamo +1,6%, Moncler +0,7%, Luxottica +1,1%. Ferment sur les actions du groupe Caltagirone après le lancement de l'OPA sur Vianini Lavori (+19,49%) qui s'aligne sur les prix de l'offre : Caltagirone Editore monte (+2,4%). Vianini Industrie +4,3%. La Lazio est en hausse (+3,4%) toujours en lice pour une place en Ligue des Champions.

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