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Bourses : les banques font chuter Piazza Affari, la chemise noire des grilles de prix

De nombreuses incertitudes sur les marchés, et pas seulement dues à l'effet Kaboul - Un sondage Bank of America auprès de ses clients influents appelle à la prudence et recommande de garer le capital dans la liquidité mais 88% des dirigeants restent convaincus que même l'année prochaine les bourses vont monter , mais à un seul chiffre

Bourses : les banques font chuter Piazza Affari, la chemise noire des grilles de prix

Le dernier appel à la prudence est venu de l'enquête auprès des clients de Bank of America, c'est-à-dire les dirigeants les plus importants et les plus influents de la planète. De leurs réponses ressort la propension à parquer le capital en liquidités (19% du total, un peu plus du double il y a un an) en attendant de bonnes opportunités d'emploi. Sans se faire trop d'illusions cependant : 88% des gérants estiment que l'année prochaine les Bourses vont monter, oui, mais seulement à un chiffre. Rien à voir avec le rallye récent: pas plus tard qu'hier, l'indice S&P a célébré la hausse de 100 % depuis le 20 mars de l'année dernière. Mais le tableau garde à l'esprit que la surpondération par rapport aux obligations reste très élevée. L'Allemagne reste le premier choix, suivie de l'Italie. Par rapport à juillet, le pourcentage de ceux qui s'attendent à une nouvelle accélération de la croissance économique est en baisse.  

Soffia espérait un air insidieux venu de l'Est sur les tarifs européens. La nouvelle baisse des Bourses chinoises, conjuguée à l'incertitude suscitée par l'effondrement de Kaboul, fait chuter les listes européennes. Piazza Affari n'est pas épargné -1%, le plus mauvais marché mais toujours au-dessus du seuil des 26 mille points, le pic est monté avec beaucoup de difficulté avant le 0,45 août. Les autres carrés ne valent pas mieux. Francfort hésite, qui perd 0,25%, sensiblement affaibli Londres, qui enregistre une baisse de 0,56%, et passe sous la parité Paris, affichant une baisse de XNUMX%. Des chiffres qui justifient une certaine prudence, sans toutefois laisser présager d'effondrements imminents. Plusieurs banques d'investissement jugent probable une correction à l'automne, favorisée par la sortie progressive des achats pratiqués par la Fed, mais les ventes, selon les analystes, serviront plus qu'autre chose à créer de l'espace pour de nouvelles hausses, une fois la pandémie apaisée.

Un tableau multicolore dans lequel se détachent pourtant les +9% de BHP, le géant anglo-australien des matières premières qui a annoncé ce matin l'agrégation de sa division pétrolière avec Pétrole Woodside, le démarrage d'un projet d'hydroxyde de potassium de 5,7 milliards de dollars au Canada, justifié par des incitatifs aux certificats de CO2. Dans ce contexte, la radiation de l'action, la plus importante de la Bourse de Londres, a été décidée. Désormais, la société ne sera cotée qu'à Sydney.

A Milan, dans un marché resserré, les ventes d'actions bancaires ont commencé à courir en milieu de matinée. Sous le feu les titres les plus spéculés en termes de risque: Bper et Bpm perdent plus de 2%, -2,1% aussi pour Unicredit. Les taux sont sous pression, en attendant la publication des minutes de la Fed demain, l'écart est d'un peu plus de 103 points, le Bund à -0,49%, -2 points de base. Le bon du Trésor à 1,23 ans s'est échangé à 1,27%, contre 0,49% hier. Bund à -2%, -XNUMX points de base.

Chez les industriels, les ventes sur Pirelli se démarquent. En léger rouge Stellantis et Leonardo, tous deux à -1,77%. Parmi les quelques hausses, il convient de citer Diasorin +0,95% et Interpump +0,88%.  

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