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Les marchés boursiers se redressent, mais la course aux obligations et au super or

L'or danse autour de 1.800 dollars l'once - Piazza Affari a gagné 13,7% au deuxième trimestre 2020, mais a encore perdu 17% depuis le début de l'année

Les marchés boursiers se redressent, mais la course aux obligations et au super or

L'incertitude favorise l'or, qui évolue autour de 1800 dollars l'once.

"La crise due au coronavirus laissera l'Europe avec une dette publique et des entreprises importante, mais les taux d'intérêt devraient également rester bas pendant longtemps, limitant le poids de cette dette". C'est ce qu'a déclaré le vice-président de la Banque centrale européenne, Luis de Guindos, soulignant que "les perspectives des taux d'intérêt seront encore plus modérées qu'avant le coronavirus et cela aidera".

Dans ce contexte, le gouvernement italien, freiné par la confrontation sur le Mes, prépare de nouvelles mesures anti-récession. L'exécutif révisera l'objectif de déficit 2020 à environ 11,6% du PIB, contre 10,4% actuellement, pour financer un nouveau paquet expansionniste d'environ 20 milliards.

Piazza Affari a dit adieu au mois de juin avec une séance en légère baisse : -0,37%, à 19.416 0,19 points. Quasiment plat Paris (-0,64%), pire Madrid (-0,90%). La chute de Londres a été plus lourde (-3,2%) pénalisée par la performance du pétrole : Royal Dutch Shell a perdu 22% après avoir annoncé la dévaluation de la valeur de ses actifs à hauteur de 0,64 milliards de dollars. La meilleure liste de prix a été Francfort (+XNUMX%).

L'EUROPE DÉPOSE UN QUARTIER D'OR : NOKIA SUPERSTAR

A mi-année, le marché, scindé en deux par la pandémie, se prête à une double lecture : A Piazza Affari, le bilan avril-juin est très positif : sur cette période la hausse est de 13,7 %.

Sur la même période, l'EuroStoxx 50 a marqué une hausse de 15,4%. Parmi les grandes places boursières du Vieux Continent, la meilleure est celle de Francfort (+23%) ; parmi les pires figurent Madrid (+6%) et Londres (+8%).

Le secteur leader était la technologie et la meilleure blue chip était Nokia (+41%) ; suivi de Siemens (+38%) et Asml (+33%).

MAIS LE ROUGE DOMINE TOUJOURS DEPUIS JANVIER : -17%

Le tableau change radicalement par rapport à janvier. Les marchés n'ont que partiellement compensé la baisse accumulée au premier trimestre. Le solde du semestre à Milan est un lourd -17%, qui se compare cependant au tout aussi lourd -13,5% enregistré par l'indice Eurostoxx 50.

Seuls neuf des 40 blue chips clôturent le semestre avec une performance positive. Les cinq meilleurs sont Diasorin (+47%), Nexi (+26%), Recordati (+20%), FinecoBank (+13%) et Enel (+10%).

En bas, on retrouve les valeurs du secteur de l'énergie : Saipem -49%, Tenaris -42% et Eni -37%. Leonardo (-42%) et Unicredit (-35%) sont également dans le rouge foncé.

Bilan positif des adjudications à moyen-long terme du Trésor, qui ont enregistré des rendements au plus bas depuis février pour les titres à échéance juillet 2025 (-24 cents) et août 2030 (-22 cents).

Enfin, le Trésor a émis la septième tranche du CcTeu à échéance le 15/12/2023. Le montant attribué était de 1,25 milliard pour un rendement de 0,56% (+3 centimes).

L'obligation à 1,24 ans s'est également bien comportée, le taux glissant à 1,31%, contre 175% et le spread diminuant à 182 points de base contre XNUMX au départ.

L'offre de titres longs se développe. Aujourd'hui, le Portugal va lancer un 15 ans à travers un pool de banques.

Stm (+3,02%) a brillé à Piazza Affari, dopé par l'amélioration des prévisions du trimestre par Micron Technology et Xilinx.

Diasorin était également positif (+0,41%) après le lancement du nouveau test Liaison Sars CoV-2 IgM, marqué CE et mis à disposition aux États-Unis via la notification de validation présentée à la FDA.

Lourdes valeurs bancaires, l'indice sectoriel affichant une baisse de plus de 1%. Banca Mps, après le saut initial, est passée en territoire négatif. Après le feu vert au lancement de la bad bank, le Trésor prépare un décret pour réglementer la sortie de Sienne : des rumeurs parlent d'un éventuel intérêt de Banca Bpm (-2,24%), catégoriquement démenti par un porte-parole.

La hausse du secteur se dégonfle : Mediobanca -3,15% après la lettre de Bluebell (société anglaise forte de 1% dirigée par Giuseppe Bivona et Marco Taricco), Bper -2,94%. Ubi a diminué (-2%) le jour du conclave des membres de Brescia.

Storna Cattolica (-3,77%) après le rallye des dernières séances.

Faible Telecom Italia (-3,5%), qui chute de 2,7%, plombé par la demande de dommages-intérêts de 1,5 milliard d'euros d'Open Fiber pour abus présumé de position dominante.

Dans Aim, misez sur Confinvest (+2%), qui a complété les fonctions de l'infrastructure pour la gestion du cœur de métier traditionnel du courtage d'or d'investissement physique.

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