Partagez

Bourse, avalanche de Saipem : -7% après le scandale en Algérie

Les actions de la société d'ingénierie d'usine du groupe Eni s'effondrent sur la Piazza Affari, submergée par un scandale de pots-de-vin en Algérie - Hier, Saipem a communiqué la démission du vice-président et PDG, Pietro Franco Tali, et la suspension préventive du directeur général de la zone d'ingénierie et de construction Peter Varone.

Bourse, avalanche de Saipem : -7% après le scandale en Algérie

Continuer sur effondrement vertical de Saipem sur la Piazza Affari. En fin de matinée, les actions de la société d'ingénierie d'usines du groupe Eni perdaient plus de sept points en Bourse (à 30,27 euros), après avoir enregistré une ouverture de -14%. Le titre est clairement derrière le Ftse Mib, qui dans les mêmes minutes se déplace plutôt en territoire positif. Des échanges très élevés : déjà plus du double de la moyenne journalière du mois dernier. 

La citation escompte les conséquences de la scandale en Algérie qui a conduit le PDG d'Eni, Paolo Scaroni, à révolutionner la direction de la filiale. Hier, Saipem a communiqué la démission du vice-président et chef de la direction, Pietro Franco Tali, et la suspension préventive du directeur de l'exploitation du domaine de l'ingénierie et de la construction, Pietro Varone. Les deux fonctions ont été confiées à l'administrateur non exécutif Umberto Vergine.

La décision a été prise « suite à la notification des informations de garantie à Saipem spa dans le cadre de une enquête ouverte par le parquet de Milan" sur des crimes présumés de corruption commis "en 2009 et relatifs à certains contrats stipulés en Algérie". Le directeur financier d'Eni, Alessandro Bernini, qui occupait à l'époque des faits le même poste chez Saipem, a également démissionné.

Tali s'est dit "convaincu que les affaires de l'entreprise ont toujours été menées dans le respect des lois applicables, des procédures internes, du code d'éthique et du modèle 231 et que l'entreprise se défendra dans les instances appropriées".

Passez en revue