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Bourse, le Ftse Mib regagne 19 mille quotas

Nouvelle séance positive pour Piazza Affari qui clôture en hausse de 0,25% et franchit le seuil fatidique des 19 mille points de base - Amplifond, Finecobank, Brembo et Atlantia brillent - Les banques et en partie les utilities sont en baisse - Brunello Cucinelli s'effondre qui perd plus de 10% après avoir déposé factures moins élevées que prévu.

Bourse, le Ftse Mib regagne 19 mille quotas

Les progrès entre les États-Unis et la Chine sur les tarifs douanier encouragent les bourses mondiales : les bourses européennes clôturent positivement et Wall Street procède prudemment, mais positivement, soutenu par l'optimisme de Donald Trump, qui tweete : "Les négociations vont très bien". Les négociations entamées hier à Pékin devaient se terminer aujourd'hui, elles se poursuivront un autre jour et cela augure bien. Paris récupère 1,15% ; Francfort +0,49% ; Madrid +0,87 % ; Londres +0,75% ; Zürich +0,96%.

Piazza Affari, +0,25%, s'empare du seuil des 19 mille points, mais est freinée par les banques. La patate chaude s'appelle Carige et elle est brûlante au point que l'exécutif, étonnamment, hier tard dans la soirée s'est engagé à la soutenir avec deux outils, quand et si nécessaire : la garantie publique sur les prochains numéros de l'institut et la recapitalisation de précaution, en dernier recours si la banque échoue dans toutes ses tentatives de fusion avec des sujets plus grands. Les commissaires se sont dits prêts à activer le premier parachute sur les obligations. Et l'Europe garde la situation sous contrôle, pour qu'elle reste dans les limites des instruments envisagés. 

Le spread augmente également, une charge qui pèse lourdement sur le système de crédit. L'écart entre les obligations italiennes et allemandes à 273.10 ans atteint 0,81 points de base (+10%) tandis que le rendement des BTP à 3 ans approche les 2,96% (15%). Selon Reuters, l'obligation serait pénalisée par le fait que le ministère de l'Economie pourrait lancer un nouveau BTP à XNUMX ans dans les prochains jours.

Moral, sur le Ftse Mib, 4 des 5 pires valeurs sont des banques : Bper -2,2% ; Ubi -1,98 % ; Banque Bpm -1,85 % ; Unicrédit -1,64%. Italgas boucle le cinq le plus rouge de la journée, -1,58%, ce qui est "tenir" et non plus "acheter" pour Kepler Cheuvreux. 

En revanche, une pluie d'achats continue de se déverser sur Amplifon, +5,46%. Finecobank a bien fait +4,2%, récompensée pour des comptes record. Brembo en hausse de +3,73% ; Atlantia +3,44% ; Ferrari +3,09%. 

Bruit de Brunello Cucinelli, -11,08%, sorti du panier principal. Bad Fincantieri, -1,74%, le jour où la Commission européenne annonce avoir "accepté la demande présentée par la France et l'Allemagne d'examiner le projet d'acquisition des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri". Apparemment "l'opération risque de nuire à la concurrence au niveau européen et mondial".

L'euro perd son avantage face au dollar et le taux de change chute à 1,144. Surtout, les données macro publiées dans la matinée ont affaibli la monnaie unique, notamment la performance négative de la production industrielle allemande en novembre (-1,9% sur octobre contre +0,3% attendu) et le fait que la confiance de la zone euro dans les perspectives économiques .

Le pétrole est toujours au diapason : Brent +1,57% à 58,23 dollars le baril. L'or a fait une baisse partielle : 1284,28 dollars l'once (-0,39%).  

A Wall Street, la hausse technologique, malgré l'avertissement sur les comptes du quatrième trimestre du sud-coréen Samsung, qui estime la première baisse de ses bénéfices depuis deux ans. Amazon progresse toujours de 1,2% après être devenu hier la première entreprise américaine par capitalisation devant Microsoft.

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