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Borsa, FCA conduit Milan. Le marché regarde le spread

Paris et Milan ont clôturé une journée oscillante légèrement en hausse. Francfort pénalisé par le risque de droits sur la voiture qui récompense au contraire l'équipe Fiat Chrysler moins exposée à la hache américaine. Salles Buzzi. Tim négatif et banques, mauvais Carige. Spread Btp-Bund toujours en hausse.

Borsa, FCA conduit Milan. Le marché regarde le spread

Les actions européennes ont clôturé de manière mitigée, limitant les gains et les pertes dans une séance fluctuante, les investisseurs étant toujours incertains quant aux droits et au lendemain d'un lundi noir. Piazza Affari monte de 0,3%, 21.419 points, maintenu à flot par Fiat, +2,89%, qui se remet des plus bas depuis mars atteints hier. Eh bien Buzzi, +2,32 %, Stm +2,19 % ; Unipolsai +1,71% ; Brembo +1,56 %.

Le pire titre est Télécom, -3,01%, malgré le mea culpa du PDG Amos Genish "pour avoir fait des déclarations inappropriées" et après la paix retrouvée au sein du conseil. Les banques sont en baisse, pénalisées par la nouvelle forte hausse du spread après l'adjudication dans laquelle le Trésor a placé Ctz et BTP-i pour trois milliards avec des taux en forte hausse. Entre le dix ans italien et allemand, l'écart est de 256.40 (+3,51%), tandis que le rendement grimpe à 2,9%. La publication du projet d'accord pour la réforme de la zone euro pèse aussi lourd, qui fait fi des demandes du nouvel exécutif italien en vue du sommet européen prévu jeudi et vendredi. Les dirigeants européens seraient déterminés à donner plus de pouvoirs au Fonds de sauvetage de l'État du MES qui, en cas d'urgence, pourra intervenir avec des prêts pour contribuer à la résolution des banques défaillantes, mais aura plus de pouvoirs pour proposer et contrôler des programmes d'aide.

Dans le secteur bancaire Bper va à contre-courant, +0,43 %. Selon MF, la montée au capital d'Unipol pourrait accélérer le projet de constitution d'un noyau social lié aux entrepreneurs et fondations de la zone, avec l'objectif d'en capter une part supérieure à 10%. Légère baisse à Francfort, -0,29% ; plat Paris -0,05% ; modérément positif Madrid +0,2% et Londres +0,46%.

Wall Street, voyage en harmonie, alors qu'ils s'estompent, mais les vents de la guerre commerciale ne faiblissent pas qui contrôlent les marchés. Aujourd'hui Le président Donald Trump tire à nouveau sur les Harley Davidson. « Vous devez savoir qu'ils ne pourront pas revendre leurs motos aux États-Unis sans payer une lourde taxe ! écrit dans un Tweet, après que la reine des rugissants Américains ait annoncé qu'elle souhaitait déplacer une partie de sa production à l'étranger. Netflix relève la tête (+3,8%), qui a subi hier la pire chute en près de deux ans (-6,5%).

Le dollar l'emporte légèrement sur l'euro, avec un taux de change entre la monnaie unique et le billet vert autour de 1,167. Progression du pétrole, comme le Brent : 75,32 dollars le baril, +0,79%. L'or était faible à 1260.99 dollars l'once (-0,37%), mais se remettait des plus bas de l'année, sous les 1260 dollars, atteints au cours de la séance. Retour à Piazza Afari : ballast de vente Banco Bpm -2,3% ; Léonard, -2,3 % ; UniCredit -0,94%. Ferragamo en baisse, -1,45%, Reuters voyant le directeur marketing et communication Antonio Burrello quitter le groupe.

A l'extérieur le Ftse Mib Mps dérape encore, -3,05% (2,546 euros par action) inquiet des résultats électoraux qui, après 74 ans, ont livré la ville au centre-droit. Mauvais Carige -2,47%, avec l'adieu du président Giuseppe Tesauro pour "divergences concernant la gouvernance et la gestion de la banque".

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