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Borsa, 2013 toujours en rouge pour Piazza Affari : qui gagne et qui perd

Piazza Affari est la seule dans le rouge parmi les grandes places boursières européennes en 2013 : la faute aux tensions dans la zone euro et aussi à l'incertitude politique - Maillot rose au petit Neurosoft (+237%) - Parmi les meilleures actions Fiat, Fondiaria, Mediaset, Mediolanum, Parmalat, Ferragamo, Tod's – Bene Intesa et Unicredit – Pertes à deux chiffres pour Saipem, Rcs, Telecom, Seat, Bpm

Borsa, 2013 toujours en rouge pour Piazza Affari : qui gagne et qui perd

Sept mois de montagnes russes. Entre les hauts et les bas qui ont caractérisé l'année 2013 jusqu'à présent, l'indice Ftse Mib a tenté de revenir en territoire positif avec les hausses des dernières séances, dont le rallye du jeudi 2er août déclenché par les déclarations de Mario Draghi (Ftse Mib + 0,44 %). Mais le bilan clôture dans le rouge : -1% (performance du début d'année au 1er août). A la place, gains sur les autres Bourses européennes (performance actualisée au 8,27er août) : depuis le début de l'année, le Cac s'est apprécié de 8,12%, le Dax de 10,86% et Londres de 1,10%. Même Madrid a clôturé en territoire positif (+XNUMX%).

Sans oublier les Etats-Unis qui, après les soubresauts liés au tremblement de terre "tapering" il y a quelques semaines, ont actualisé de nouveaux plus hauts historiques dans le sillage des récentes assurances de Ben Bernanke, qui a confirmé pour l'instant le projet d'achat d'obligations. de 85 milliards par mois, et des données macro positives, dont la première lecture du PIB qui a surpris les analystes, avec +1,7%. Le Dow Jones et le S&P ont ainsi atteint de nouveaux sommets (respectivement au-dessus de 15.600 1.700 points et au-dessus de 16 XNUMX points) portant les gains depuis le début de l'année à plus de XNUMX %.

Piazza Affari, tarif périphérique parmi les premiers à payer les troubles et les tensions de la zone euro, a cependant été aussi et surtout pénalisé par l'incertitude politique d'abord sur les élections puis sur la stabilité du gouvernement (grâce à l'arrêt du procès Mediaset ). Il ne manque pas d'alourdir le bilan par les excellentes chutes de certaines valeurs qui ont enregistré des pertes à deux chiffres. Dans de nombreux cas, il s'agit des banques, le secteur le plus représenté par l'indice et qui a donc une influence marquée sur sa performance. Il y a la Bpm qui a perdu jusqu'à 17,95%, troublée par la saga sur la gouvernance et la transformation en société par actions.Ces derniers temps, les vœux renouvelés du gouverneur de la Banque d'Italie en faveur de la transformation des grandes sociétés en sociétés par actions a relancé le titre. 

Banco Popolare a fait pire -21,66% tandis qu'Ubi Banca a limité les baisses à -8,75%. En revanche, Unicredit +12,01% et Intesa +7,96% ont progressé. En baisse également, Enel -14,44%, Eni -6,7% et Saipem -44,71% qui a quasiment divisé par deux sa valeur en raison de deux avertissements sur résultats en sept mois, un fin janvier et un en juin, liés surtout à des problèmes en Algérie et à certaines commandes au Canada et au Mexique. Même Telecom ne s'en réjouit pas : entre les négociations qui n'ont pas abouti avec H3G dans un scénario télécoms que le marché perçoit comme se consolidant et les réunions à répétition sur la séparation du réseau, la part perd 28,15 %. 

Au lieu de cela, un rallye pour Fiat +55,52% qui a aussi profité des résultats en hausse de Chrysler aux Etats-Unis et pour Fondiaria Sai qui, dans la foulée des investigations et des saisies contre les Ligrestis, a tenté une reprise partielle, +70,25% à 1,617 euros. Course à trois chiffres pour Mediaset qui dès la fin de l'année a entrepris le come-back après les ventes de 2012 déclenchées par la rotation du gouvernement Berlusconi avec les techniciens de Monti et par les résultats de l'entreprise (2012 s'est terminée par le premier rouge depuis l'inscription). Mediolanum +48%, Parmalat +50% et le luxe de Ferragamo +53% et Tod's +30,95% se sont également démarqués sur les sept mois.

Si l'analyse est étendue à l'ensemble des sociétés cotées en Bourse, le podium est toutefois occupé par Neurosoft +237%, Safilo +124%, Rcs épargne +118%. A l'opposé du classement se trouvent les Rcs ordinaires, pénalisées par le long et difficile processus de réorganisation de la société qui édite le Corriere et par les événements liés à l'augmentation de capital qui affectent l'équilibre du salon de l'économie italienne. pouvoirs financiers. Juste derrière Mediacontech avec -69% et Seat Pagine Gialle -63%.

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