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BCE : Cauchemar deuxième trimestre, coup dur pour les PME italiennes

Dans le dernier bulletin, la Banque centrale confirme "l'engagement maximal de prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir les citoyens de la zone euro - 1.310 2020 milliards aux banques de TLTRO III - PIB 8,7 -XNUMX%, effondrement sans précédent au deuxième trimestre

BCE : Cauchemar deuxième trimestre, coup dur pour les PME italiennes

« Les projections macroéconomiques de juin 2020 préparées par les services de l'Eurosystème pour la zone euro indiquent une réduction de la croissance à un rythme sans précédent au deuxième trimestre de cette année avant son retour ultérieur à l'expansion au second semestre, grâce au soutien décisif et considérable apporté par les mesures de politique budgétaire et monétaire ». Il l'écrit là BCE dans le bulletin économique traditionnel. Selon l'Eurotower, les dégâts seront considérables : l'activité économique enregistrera une baisse marquée, tout comme les "perspectives d'inflation" et, malgré une reprise attendue pour le second semestre, dans le scénario de base des projections sur Le PIB annuel de la zone euro devrait chuter de 8,7 % en termes réels en 2020 et une reprise de 5,2% en 2021 et 3,3% en 2022.

Ces données, publiées les unes après les autres, confirment que "l'économie de la zone euro connaît une contraction sans précédent" en raison de la pandémie de coronavirus. Globalement, note encore la BCE, « la pandémie de Covid-19 a paralysé l'économie mondiale et les mesures prises par les gouvernements de tous les pays pour contenir la propagation du virus ont conduit à la récente forte baisse de l'activité économique ».

Après les mauvaises nouvelles, cependant, viennent les assurances : "'Dans le contexte économique actuel en rapide évolution - écrit la BCE dans son bulletin - le Conseil des gouverneurs réitère sa engagement maximal à prendre toutes les mesures nécessaires dans le cadre de son mandat pour soutenir tous les citoyens de la zone euro dans la phase actuelle d'extrême difficulté ». Pour éviter tout malentendu (notamment parmi les auditeurs allemands), la banque dirigée par Christine Lagarde précise que ce qui a été dit « porte avant tout sur le rôle joué par le Conseil des gouverneurs pour assurer la transmission de la politique monétaire à tous les secteurs de l'économie ». et à tous les pays, dans la poursuite du mandat de la BCE de préserver la stabilité des prix ». Le Conseil des gouverneurs « reste donc prêt à ajuster tous ses instruments, de la manière qu'il juge appropriée, pour faire en sorte que l'inflation continue de se rapprocher régulièrement du niveau cible, conformément à son engagement de symétrie ».

Dans le long document publié aujourd'hui, la BCE livre également une photographie de la situation italienne. En effet, notre pays figure dans la liste des économies de la zone euro dans lesquelles "une baisse plus marquée de l'activité économique a été enregistrée". Pour tenir compagnie à l'Italie, il y a la France et l'Espagne, tandis que l'Allemagne et les Pays-Bas ont mieux résisté. 

Ce sont principalement nos petites et moyennes entreprises qui souffrent, qui a enregistré une baisse "plus brutale" du chiffre d'affaires par rapport à celui des autres pays. Si les PME de la zone euro ont enregistré une contraction de leur chiffre d'affaires égale à -2%, "la plus forte baisse a été enregistrée en Italie, suivis par la Slovaquie, la Grèce et l'Espagne, tandis qu'en Allemagne et en France, un pourcentage net beaucoup plus faible de PME a signalé une augmentation de son chiffre d'affaires », lit-on dans le Bulletin.

La rentabilité est également mauvaise. Sur ce chapitre, les entreprises italiennes, ainsi que les entreprises grecques, espagnoles et slovaques « ont enregistré une baisse particulièrement forte de leurs bénéfices. Au niveau sectoriel, l'industrie semble avoir été la plus durement touchée par la détérioration des profits (-20 pour cent, contre -7 pour cent auparavant), surtout en Italie ». Commerce lourd, avec 37% des PME italiennes affichant une baisse de leurs bénéfices contre 19% marqués par les PME de la zone euro. 

Même tendance pour le transport par avion. Si globalement la capacité des vols réguliers a chuté de 65%, en Italie, en Espagne, en France et en Allemagne, le même chiffre affichait une baisse de plus de 90% par rapport à la même période de 2019.

Enfin, la BCE annonce que 742 banques européennes ont tiré 1.310 XNUMX milliards d'euros via le TLTRO III, c'est-à-dire les opérations de refinancement à plus long terme lancées par la BCE pour faire face à l'urgence du coronavirus et permettre aux établissements bancaires de soutenir l'économie réelle.

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