"L'Italie n'est pas sous tutelle": a déclaré le commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, à l'issue d'une rencontre, qui a duré près de deux heures, avec le Premier ministre, Mario Monti. Selon Barnier, "l'Italie a du mal à assainir ses finances publiques mais elle a de bons fondamentaux de système grâce aussi à sa structure économique basée sur les petites et moyennes entreprises".
Le commissaire européen a souligné que "l'Italie n'est pas sous tutelle" et la rencontre d'hier entre Monti et le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel démontre qu'"il y a égalité". Barnier a également indiqué que Monti "travaillait" sur le paquet de réformes qui devrait relancer la croissance et mettre de l'ordre dans les finances publiques, et "nous n'en avons pas parlé en détail. La présence de Monti – a-t-il ajouté – n'est pas seulement importante pour l'Italie mais aussi pour l'Europe ».
Concernant la question de l'action privilégiée, que l'Italie devrait modifier d'ici un mois pour se conformer à la législation communautaire, Barnier a déclaré que "nous traiterons l'Italie équitablement comme tous les autres pays".
