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Banques, remboursements aux épargnants : les nouveautés du décret Croissance

Les indemnités seront déclenchées automatiquement dans 90% des cas - Un arbitrage simplifié est prévu pour les 10% restants - Voici les limites et exigences à retenir

Banques, remboursements aux épargnants : les nouveautés du décret Croissance

Avec le Décret de croissance lancée dans la nuit de mardi à mercredi, le Conseil des ministres a donné son feu vert aux règles d'indemnisation des épargnants débordés par la faillite des deux banques vénitiennes (Pop Vicence e Banca de Vénétie) et des quatre instituts d'Italie centrale (Carifé, Chère Chieti, Banque des Marches e Banca Etruria).

Les nouvelles règles « clarifient le public et les modalités d'accès des actionnaires et obligataires au Fonds d'épargne de compensation - lit-on dans un mot de la Mef – pour lesquels ils ont été alloués au total 1,5 milliard d'euros sur le triennat 2019-2021 ».

Les remboursements seront automatiques pour les épargnants qui remplissent l'une de ces deux conditions :

  • revenu imposable inférieur à 35 XNUMX € par an (la déclaration de revenus 2018 est valide) ;

ou

  • avoirs mobiliers (dépôts et titres) inférieurs à 100 milliers d'euros, plafond que le gouvernement relèvera toutefois jusqu'à Euros 200mila si la Commission européenne donne son feu vert (mais l'accord n'est pas évident : le risque est que Bruxelles bloque l'intervention en la considérant comme une aide d'État indue).

À la lumière de tout cela, le ministère de l'Économie écrit que les remboursements commenceront automatiquement, c'est-à-dire sans recours à un tiers arbitre, pour environ 90% des épargnants concernés.

Pour les 10% restants d'autre part, l'utilisation de arbitrage simplifié devant une commission de neuf experts. Il s'agit "d'une indemnisation semi-automatique - explique le Trésor - avec la simplification des processus de vérification par une Commission technique, à travers la typification en différentes catégories de violations massives et les critères qui conduisent au paiement direct d'indemnisation".

Les anciens actionnaires des six banques qui se sont retrouvées en résolution auront droit à une indemnité égale à 30% du coût d'achat de chaque titre, tandis que pour le anciens obligataires ce seuil a plus que triplé, à 95%.

Toutefois, tant les anciens actionnaires que les anciens obligataires ne pourront percevoir à titre d'indemnité plus de 100 XNUMX euros chacun.

Pour arriver au décaissement effectif des remboursements, après les règles contenues dans le décret Croissance, il manque encore deux étapes : le décret d'application avec les modalités de dépôt des dossiers et l'examen par la commission de neuf experts et une disposition qui transpose l'accord avec la Consap, confiant à la société interne du Trésor des tâches opérationnelles sur la gestion des dossiers. À ce stade, la fenêtre de 180 jours pour déposer une réclamation s'ouvrira.

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