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Banca Popolare Bari : le plan De Bustis est en marche

Le nouveau plan d'affaires et le renforcement du capital en vue de la transformation en société par actions sont sur la table du conseil d'administration de la Banca Popolare di Bari qui, dans les prochains jours, se prépare à prendre des décisions vitales pour sortir du coin et commencer une nouvelle phase de soutien à l'économie du centre et du sud de l'Italie à une époque où le cauchemar de la récession revient

Banca Popolare Bari : le plan De Bustis est en marche

Jours cruciaux pour la Banca Popolare di Bari, la plus grande banque du Sud qui, en harmonie avec la Banque d'Italie, s'apprête à prendre d'ici janvier des décisions vitales pour son avenir et pour ses 69 XNUMX actionnaires. Sur la table du conseil d'administration se trouve le plan préparé par le nouveau PDG Vincenzo De Bustis, qui est revenu il y a quelques semaines à peine pour diriger la banque des Pouilles, contrôlée par la famille Jacobini.

Les pierres angulaires du projet de relance du Popolare di Bari sont principalement deux : le nouvel industriel et le programme de renforcement du capital. De Bustis les a préparés avec le conseiller Rothschild et les managers internes et est prêt à les soumettre à l'examen du conseil d'administration. Mais il est clair que le plan industriel et le renforcement du capital ne seront pas des gestes isolés mais devront être lus et mis en œuvre en relation avec le projet de transformation de la banque en société par actions, qui interviendra probablement avant l'échéance récemment repoussée d'un an par le gouvernement.

Plan d'affaires, renforcement du capital et transformation en société par actions sont les conditions préalables pour réfléchir ensuite également à de nouvelles fusions vers lesquelles pousse la Banque d'Italie pour sécuriser les banques les plus exposées aux vents de la conjoncture et aux tenailles réglementaires du Autorité européenne de surveillance.

Le plan industriel visera à renforcer les actifs les plus rentables et à moderniser le Popolare di Bari au nom de la digitalisation mais aussi à réduire ou garer dans un véhicule spécial les créances douteuses qui pèsent sur les performances d'une banque comme peu d'autres enracinées sur le territoire de toute la zone sud de l'Adriatique et de l'intérieur des Pouilles, de la Basilicate, des Abruzzes et du Molise où elle compte 350 succursales.

Plusieurs options sont encore ouvertes du côté du renforcement de capital qui devrait permettre à la banque d'engranger une somme oscillant entre 200 et 300 millions soit par une augmentation de capital soit par l'émission d'un emprunt obligataire subordonné, ce qui semble actuellement plus probable à moins dans un premier temps et pour lesquels des enquêtes sont en cours auprès d'investisseurs nationaux et étrangers. En faveur de cette option, on considère également que l'augmentation de capital - outre les difficultés persistantes de l'opération - finirait par diluer l'actionnariat des actionnaires, avec lesquels la direction de la Banque souhaite renforcer les relations et résoudre définitivement le différend sur la négociabilité des parts et sur les remboursements en cas de désistement liés à la transformation de Popolare en spa. En effet, le plan de De Bustis comprend des incitations, sous forme de warrants, visant à satisfaire et fidéliser les actionnaires, notamment les plus petits qui ont eu des difficultés à vendre leurs actions.

Si le plan est approuvé et atteint ses objectifs pour Banca Popolare di Bari, une nouvelle phase peut ainsi être ouverte capable d'équiper la banque pour résister aux défis imposés par la Supervision de la BCE et de la Banque d'Italie et surtout pour soutenir l'économie du Centre-Sud à une époque où les vents de la récession soufflent à nouveau.

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