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Registre national au départ : d'ici 2016 le "citoyen numérique" verra le jour

L'expérimentation du registre national va bientôt démarrer ce qui conduira à la naissance du « citoyen numérique » d'ici 2016 - Le projet de l'AP est de regrouper toutes les bases de données municipales dans une base nationale centralisée unique - Avec le « citoyen numérique » plus d'économies sont attendus pour l’AP et des procédures plus rapides

Registre national au départ : d'ici 2016 le "citoyen numérique" verra le jour

L'expérimentation qui mènera à la naissance du citoyen numérique. En effet, l'expérimentation va bientôt démarrer dans 26 communes, dont Rome, Milan et Turin. du Registre National de la Population Résidente (Anpr), qui conduira à l'unification des différents registres locaux, au lancement du domicile numérique et de la famille des registres.

Les deux premières communes à expérimenter le registre national de la population résidente seront Cesena (FC) et Bagnacavallo (RA). L'opération se poursuivra en janvier 2016, avec la reprise de 24 autres communes qui participent déjà au groupe pilote d'expérimentation. « Les 26 premières communes couvrent une population de plus de 6,5 millions d'habitants sur tout le territoire national et représentent tous les différents types d'entités – explique Agid – Sur la base de cette première expérience, la diffusion se poursuivra dans les autres communes italiennes avec un programme qui sera achevé d’ici fin 2016. »

Mais qu’est-ce que le registre national ?
Il s'agit d'un plan d'innovation auquel participe l'administration publique italienne. Le but ultime est de faire fusionner en une seule base de données centralisée au niveau national les plus de 8000 bases de données de registre actuelles présentes dans les communes du territoire italien avec le résultat final de simplifier et optimiser le système d'enregistrement municipal.

La naissance du « citoyen numérique » apportera également des avantages significatifs, en termes de simplification, aux citoyens. L'Anpr leur permettra d'effectuer des changements de résidence depuis n'importe quelle commune italienne et de demander des certificats d'enregistrement même dans des communes autres que celle de résidence. En outre, cela permettra le recensement continu des citoyens par l'Istat, éliminant ainsi les coûts onéreux des recensements périodiques. "Il permettra aux AP d'acquérir des informations personnelles en consultant uniquement en ligne la base de données de l'Anpr, évitant ainsi la maintenance de banques de données personnelles lourdes pour la fourniture de services", conclut Agide.

Registre national : simplification et économies
Le nouveau registre, selon les objectifs du gouvernement, permettra des économies économiques, permettront la simplification et la rationalisation des bases de données et garantira une plus grande certitude des données personnelles.

« Une fois que toutes les communes seront entrées dans le système – explique la directrice de l'Agence des Revenus, Rossella Orlandi – les informations du registre seront complètes, standardisées et sans duplication. En effet, les données sur ces événements arriveront au registre des impôts non plus à partir des registres communaux individuels, mais directement à partir du registre national", a-t-il observé. Le premier exemple est celui des notifications de naissance, qui permettent d'acquérir dans le Registre des Impôts les données des nouveau-nés certifiées par les Communes.

« Actuellement, grâce à ces données, nous attribuons le code fiscal, garantissant la qualité des données saisies, et nous envoyons la carte de santé directement au domicile, sans que le citoyen ait à se rendre dans nos bureaux. Il s'agit déjà d'un excellent service, mais nous espérons qu'avec le nouveau système, le flux des déclarations de naissance, des établissements de santé aux municipalités chargées de l'enregistrement, sera encore plus rapide", a conclu Orlandi.

Les délais de changement de résidence ont également été réduits de moitié. Avec le registre national est également né le maison numérique, c'est-à-dire l'adresse électronique certifiée que le citoyen peut indiquer comme moyen de communication prioritaire avec l'administration publique.

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