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AVIS UNIQUEMENT – La danse dangereuse de Chypre : que se passe-t-il, quels sont les risques et comment se défendre

ARTICLE TIRÉ DE CONSEILS UNIQUEMENT - La situation à Chypre ne présente pas actuellement de risques pour les comptes courants italiens, mais il y a toujours la possibilité d'un effet de contagion - Pour se défendre, il est conseillé d'adopter des portefeuilles qui protègent l'épargne en cas d'euro rompre.

AVIS UNIQUEMENT – La danse dangereuse de Chypre : que se passe-t-il, quels sont les risques et comment se défendre

En ce moment, les ministres de la zone euro doivent évaluer la validité de la proposition chypriote lever les fonds nécessaires pour éviter la faillite du pays.

En ces jours agités, les hypothèses pour récupérer les 5,8 milliards d'euros nécessaires à la salvataggio par l'Union européenne, évitant ainsi l'effondrement financier immédiat et probable uscita de l'euro, plusieurs ont circulé : prélèvement forcé différencié sur les dépôts, création d'un fonds de solidarité en engageant les actifs de l'État, une combinaison créative de tout cela. Enfin le gouvernement chypriote a donné naissance à deux lois à cet égard, fraîchement approuvées, qui prévoient une prélèvement forcé important (jusqu'à 40 %) sur les dépôts supérieurs à 100.000 XNUMX €, fermeture de la Banque populaire de Chypre et contrôle des flux de capitaux à l'étranger… Le gouvernement chypriote a déclaré qu'il «être dans les heures suivant la résolution», mais en réalité il doit encore discuter du plan avec les boisés des ministres des Finances européens dimanche 24 au soir, à Bruxelles. Je dirais que le mieux est d'attendre et de voir la fin de la danse des politiciens chypriotes (un véritable « délire » tragi-comique, bien connu des fans de Tim Burton).

Quoi qu'il en coûte, cependant, la solution doit émerger très bientôt. Parce que ce qui s'écoule sûrement, c'est le temps avant le fermeture, lundi 25 mars au soir, des robinets de la facilité de liquidité d'urgence (« ELA ») par la BCE, à moins qu'un plan crédible ne soit présenté par le gouvernement de l'île. C'est la "date limite" qui compte le plus.

Au moment où ils apparaissent l'aide de la Russie est peu probable, qui a déclaré ne pas vouloir apporter de soutien financier supplémentaire à Chypre, à part renégocier les conditions des prêts existants (prêts qui ont largement contribué à maintenir Chypre debout ces deux dernières années, ndlr).

La Commission européenne, par la bouche du porte-parole Simon O'Connor, a quant à lui déclaré en conférence de presse "avoir mis le cinquième» (…uuhh peur, les techno-paresseux très vite…) et à ne pas exclure, dans une situation extrême, geler les dépôts non assurés (c'est-à-dire au-dessus de 100.000 XNUMX euros) et le fermeture des plus grandes banques du pays. En fait, les institutions sont déjà fermées, pour éviter les paniques bancaires, avec la migration relative des euros à l'étranger.

Risques pour les dépôts et comptes courants italiens

Les risques directs pour les comptes courants et les comptes de dépôt en Italie sont pratiquement inexistants pour le moment. Car, si tel était le cas, ce seraient les dépôts chypriotes qui seraient rongés par un prélèvement forcé, certainement pas les italiens. De plus, l'exposition des banques italiennes à Chypre est très faible (on ne peut pas en dire autant des banques allemandes), donc ce ne sera certainement pas le facteur qui pourrait faire vaciller nos propres banques.

À quoi devez-vous faire très attention, alors ? 

Aux risques indirects… Premièrement, en cas d'effondrement financier de Chypre et d'une éventuelle sortie de l'euro, on ne sait pas ce qui pourrait arriver : le système économique mondial c'est un système complexe, comme les conditions atmosphériques de la terre, ed il est donc intrinsèquement instable. De petites variations dans le comportement des commerçants pourraient avoir des conséquences très différentes (tout comme un battement de papillon dans le golfe du Mexique peut provoquer un orage en Europe). Parmi les conséquences possibles - je répète, "possibles", certainement pas les plus probables - il y a une effet contagion: en fait, la dimension réelle de Chypre et de sa crise ne compte pas autant que sa valeur psychologique, qui met en lumière la faiblesse de la zone euro et ses "cas uniques". S'il y avait contagion, alors oui il y aurait peur de Les banques italiennes. Cependant, je suis persuadé que nous trouverons un moyen, peut-être pas brillant, de réparer cette situation. Ce serait le dernier mot, une contagion européenne venue d'un pays, Chypre, dont le patronyme Gouverneur de la Banque centrale est Panicos.

Deuxièmement, si jamais les dépôts ont été touchés (qui, avec la confiance des déposants, sont au cœur du système de crédit, qui fait fonctionner l'économie)serait un très mauvais signal pour tous les déposants de la zone euro, même si c'est probablement la meilleure solution technique pour ne pas augmenter le ratio dette/PIB. Le retrait forcé à Chypre aujourd'hui serait interprété comme une action d'urgence reproductible dans d'autres pays en difficulté : cela pourrait entraîner, au moindre problème, a couru à la porte en Espagne et en Italie. Je reste d'avis qu'ils se sont trompés même pour les mentionner, les dépôts…

Craindre? Voici comment vous défendre

Un portefeuille qui protège l'épargne en cas de éclatement de l'euro chez Advise Only, nous l'avons créé, et il est à votre disposition : c'est le portefeuille Anti-Crisis EuroTsunami. Nous l'avons légèrement rééquilibré la semaine dernière, ainsi que les autres portefeuilles Anti-Crisis. Regardez le saut qu'il a fait ces jours-ci : il fait son travail, c'est-à-dire défendre en cas de problèmes sérieux dans la zone euro (avec un peu de chance, il s'en sortira probablement). Rien que sur le dernier mois, à la date de rédaction du post, la performance était de +2,80% !

Si, au lieu n'ayez pas de grandes peurs et croyez (comme moi) que, somme toute, l'urgence sera résolue, pourrait être un bon moment pour investir dans autres portefeuilles Anti-Crise (qui ont bien fait ces jours-ci de toute façon, ou du moins "ont gardé une bosse").

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