L'unification d'Equitalia avec l'Agence du revenu se rapproche de plus en plus, qui fera aujourd'hui l'objet de discussions en Conseil des ministres et qui pourrait devenir une réalité avant même les élections du 25 mai, changeant ainsi la manière de lutter contre l'évasion fiscale, par « un investissement massif dans les nouvelles technologies ».
C'est la recherche d'un modèle différent de celui d'Equitalia, la recherche d'une manière nouvelle et plus moderne de faire face au fléau de l'évasion fiscale, en misant avant tout sur le croisement des bases de données et la création de listes blanches de vertueux. L'idée est celle d'une agence fiscale unique qui puisse s'appuyer sur de nouveaux outils de chasse.
Pendant ce temps, au sommet de l'Agence, la relève de la garde est sur le point d'avoir lieu : Attilio Befera, en effet, quittera le poste de directeur entre aujourd'hui et demain. Pour le moment, les favoris pour la succession sont le directeur adjoint Marco Di Capua et un outsider, l'ancien procureur du Pool Mani Pulite Francesco Greco.