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Parentopoli et le familisme amoral de la droite au gouvernement

Après avoir critiqué le familisme amoral du centre-gauche depuis les bancs de l’opposition, la droite ouvre une nouvelle saison non moins dégoûtante de Parentopoli. Comme le démontrent les cas répétés de nominations et d'embauches dans des entreprises ou des organismes publics d'enfants et de parents d'hommes du gouvernement Meloni

Parentopoli et le familisme amoral de la droite au gouvernement

Qui a pensé que le familisme amoral découverte dans les années XNUMX dans le sud de l'Italie par le célèbre sociologue américain Edward Banfield avait pris fin avec l'arrivée de droit au gouvernement il doit réfléchir à nouveau. La prédominance des intérêts familiaux des hommes politiques au sein du gouvernement sur ceux de la communauté et sur les valeurs éthiques est également le pain quotidien aujourd'hui dans une nouvelle saison de Parentopoli. L'actualité de ces derniers jours fait état de divers cas d'enfants de ministres ou de hauts fonctionnaires de la République embauchés ou nommés dans des entreprises publiques. La dernière en date concerne Geronimo La Russa jr, l'un des fils du président du Sénat Ignazio La Russa, désigné par le Ministre de la Culture Gennaro Sangiulien, membre du conseil d'administration du Piccolo Teatro di Milano, l'une des institutions culturelles les plus prestigieuses de la capitale lombarde. Ces derniers jours, l'embauche de Filippo Tajani, fils du ministre des Affaires étrangères Antonio, a également suscité la surprise Tajani, et Marthe Giorgetti, fille du ministre de l'Économie Giancarlo Giorgetti, dans une entreprise émanant de la fédération italienne de football, la FIGC. Face à l’apparition de polémiques et à des soupçons évidents de recommandation politique, la première ministre elle-même a pris le terrain. Giorgia Meloni pour affirmer que "le nom de famille ne peut pas exclure les possibilités des gens", même lorsqu'ils sont enfants de politiciens. Empêcher le travail certainement pas, mais interdire la nomination et l'embauche dans les entreprises publiques des enfants et des proches des hommes au gouvernement est la moindre des choses que l'on puisse demander à quiconque connaît ce qu'est l'éthique de la responsabilité et a même juste un peu de style et de bon sens. Il ne s’agit pas de moralisme mais de rectitude institutionnelle. Le Parentopoli de droite n'efface certainement pas le souvenir de celui pratiqué dans le passé par le centre-gauche et il suffirait de penser aux critères d'embauche de la RAI pour s'en rendre compte, mais il n'absout certainement pas ceux qui, de l'opposition les bancs, ont prêché pendant de nombreuses années la pureté de l'activité politique et se heurtent ensuite, à la première occasion, aux faiblesses familiales. Les enfants, comme nous le savons, sont "nu piezzo e core" comme on dit Naples, mais le familisme reste amoral et Parentopoli reste dégoûtant, que ce soit à droite ou à gauche.

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