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Unions civiles, feu vert à la loi

Après le oui à la confiance, la Chambre a définitivement approuvé la disposition – 372 députés ont voté pour, 51 non et 99 se sont abstenus – Renzi se réjouit : « Aujourd'hui est un jour de fête » – Voici les principaux points de la loi.

Unions civiles, feu vert à la loi

Les unions civiles sont la loi. Le soir le oui définitif de la Maison des députés, après le matin la Chambre elle-même avait voté la confiance placée par le gouvernement sur le projet de loi. Sur 522 députés présents, 372 ont voté pour, contre 51 contre et 99 abstentions. La mesure, qui a été approuvée par le Sénat le 25 février, a donc terminé son processus parlementaire. L'Italie rattrape ainsi les pays les plus avancés avec une loi d'une grande importance civile. 

"Aujourd'hui est un jour de fête", a-t-il écrit Matteo Renzi sur Facebook quelques heures après le vote, rappelant l'engagement dans la bataille pour les droits civiques d'Alessia Ballini, la maire homosexuelle de San Piero a Sieve et son conseillère pour la province de Florence, décédée il y a cinq ans.

LES POINTS FONDAMENTAUX DE LA LOI

Constitution de l'union civile. Comme le mariage, l'union civile se forme « devant l'officier de l'état civil et en présence de deux témoins ». L'acte est enregistré « dans les archives de l'état civil ».

Obligations mutuelles. "De l'union découle l'obligation mutuelle d'assistance morale et matérielle et de cohabitation". Il n'y a pas d'obligation de fidélité, comme dans le mariage. « Les deux parties sont tenues, chacune en ce qui concerne ses substances et sa capacité de travail professionnel et domestique, de contribuer aux besoins communs ».

La vie de famille. « Les parties conviennent entre elles de l'adresse de la vie familiale et fixent la résidence commune ; chacune des parties a le pouvoir de mettre en œuvre la politique convenue ». Le paragraphe suit les règles du droit de la famille.

Régime de propriété. Le régime de droit commun est celui de la communauté de biens, sauf si les parties conviennent d'une convention patrimoniale différente.

Pension, succession et Tfr. La pension de survie et l'indemnité de départ accumulée sont dues au partenaire de l'union. Pour la succession, les règles en vigueur pour le mariage s'appliquent : le "légitime", c'est-à-dire 50%, va au partenaire survivant, et le reste va aux éventuels enfants.

Dissolution. Les dispositions de la loi sur le divorce de 1970 s'appliquent « comme compatibles », mais la période de séparation ne sera pas obligatoire, comme dans la dissolution du mariage.

Adoptions. Les règles relatives à l'adoption d'enfants par alliance ont été supprimées. La formulation suivante a été insérée dans le maxi-amendement : "Les dispositions et les dispositions autorisées concernant les adoptions par la législation en vigueur restent inchangées", ce qui devrait permettre aux tribunaux individuels, par la voie jurisprudentielle, d'accorder l'adoption d'un enfant par alliance à des cas individuels spécifiques.

Maison. Si l'un des associés décède, l'autre a le droit de reprendre le bail. Si le défunt est propriétaire de la maison, le partenaire survivant a le droit de continuer à vivre dans cette maison entre deux et cinq ans, selon la durée de la cohabitation. La cohabitation de fait est éligible, comme le mariage, à figurer dans le classement des logements sociaux.

Nourriture. En cas de rupture de la cohabitation, « le juge établit le droit du concubin à recevoir une pension alimentaire de l'autre concubin s'il est dans le besoin et n'est pas en mesure de subvenir lui-même à son entretien ». La pension alimentaire est attribuée au prorata de la durée de la cohabitation.

Assistance en prison et à l'hôpital. Les concubins ont les mêmes droits que les époux pour assister leur partenaire en prison et à l'hôpital.

Don d'organe. Chaque concubin « peut désigner l'autre comme son représentant avec pleins ou limités pouvoirs en cas de maladie entraînant incapacité de comprendre et vouloir, pour les décisions en matière de santé ; et en cas de décès, en ce qui concerne le don d'organes, les modalités de traitement du corps et les célébrations funéraires ».

Nom. Les parties, « pendant la durée de l'union civile, peuvent décider de prendre un patronyme commun en le choisissant parmi leurs patronymes. La partie peut mettre son propre nom de famille avant ou après le nom commun".

Commodité en fait. Ce sont celles entre "deux adultes unis en permanence par des liens affectifs de couple et par une entraide morale et matérielle, non liés par la parenté, l'affinité ou l'adoption, le mariage ou l'union civile".

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