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Unicredit, meilleur trimestre de la décennie : la vente de 17% de Fineco vaut plus d'1 milliard

Pour la deuxième fois, la banque de Jean Pierre Mustier présente le meilleur résultat trimestriel de la décennie : « La cession de Fineco nous garantit 17 ans de dividendes et nous permettra de soutenir l'économie réelle » – Acquisitions ? "Nous dévoilerons le nouveau plan en décembre."

Unicredit, meilleur trimestre de la décennie : la vente de 17% de Fineco vaut plus d'1 milliard

Unicredit clôture le premier trimestre avec le meilleur résultat de la décennie. Deux décisifs articles extraordinaires: la vente d'actifs immobiliers (+258 millions) et la reprise de provisions pour le règlement des sanctions américaines (+320 millions).

La Banque a ainsi clôturé la période janvier-mars avec une Revenu net valeur comptable du groupe de 1,4 milliard, en hausse de 24,7% sur un an. L'résultat net ajusté il atteint 1,1 milliard (+1,5%).

Revenu à 5,0 milliards (-3,0 %), avec des commissions en baisse de 5,3 %, à 1,7 milliard. Légère baisse également pour le marge opérationnelle nette, -0,5 %, à 1,9 milliard.

Il Rouge ajusté est ressorti à 9,4 %, en hausse de 0,5 point de pourcentage d'une année sur l'autre. Là collecte auprès des clients les actifs du groupe ont atteint 429,3 milliards à fin mars (+4,3%).

Les coûts d'exploitation à 2,6 milliards (-4,2%), principalement grâce à la baisse des charges de personnel (-3,5%). Côté propriété, Rapport Cet1 à 12,25 % au premier trimestre.

"Ayant atteint la dernière ligne droite de Transform 2019, je suis très satisfait de la performance d'Unicredit au début de l'année - a commenté le PDG d'Unicredit, Jean Pierre Mustier – Pour la deuxième fois consécutive, c'était le meilleur premier trimestre de la dernière décennie, reflétant le succès de notre plan stratégique actuel et le fait que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de Transform 2019, qui sont tous confirmés , d'ici la fin de cette année ».

Quant au récent cession à des investisseurs institutionnels de 17% de Fineco, qui vaut plus d'un milliard, "a représenté la première étape et sera suivie d'autres actions - a ajouté le dirigeant - telles que l'accélération de la vente de NPE en 2019 pour soutenir le run-off de la division Non Core d'ici 2021, le réalignement de notre portefeuille de titres souverains domestiques par rapport à ceux de nos concurrents européens et une évolution de la structure du Groupe qui nous permettra de gagner en flexibilité et d'optimiser les coûts de nos financements ».

Dans l'après-midi, Mustier a ensuite répondu aux questions des journalistes, axées surtout sur les trois dossiers d'actualité : Commerzbank, après l'échec des négociations avec Deutsche Bank, sur lequel le PDG s'est retranché derrière un « no comment » ; Carige, avec le dirigeant français qui n'a pas exclu de pouvoir participer au sauvetage via le Fonds interbancaire de protection des dépôts, "de manière juste et proportionnée", rappelant toutefois que la stratégie d'Unicredit est toujours celle de la croissance purement organique ; et surtout Finecobank, dont la vente de 17% a rapporté 1 milliard d'euros dans les caisses de la banque. "Cet argent - ont déclaré Mustier et le président Fabrizio Saccomanni - est utilisé pour renforcer le groupe, pour développer l'activité dans les pays où nous sommes présents et surtout pour soutenir l'économie réelle, surtout italienne".

On ne sait pas encore si cette cession est le prélude à une nouvelle phase d'acquisitions, peut-être à lancer dans le prochain plan industriel qui sera lancé le 4 décembre à Londres. Mais entre-temps, Mustier a revendiqué l'absolue convenance de l'opération, « pour Fineco, pour qui j'ai un immense respect, pour l'Italie et pour Unicredit. Fineco est une excellente entreprise, elle pourra encore grandir : nous n'étions pas obligés de vendre, mais la vente nous garantira 17 ans de dividendes“. Et une nouvelle solidité du capital qui pour l'instant, selon la banque, est nécessaire plus que toute autre chose pour accorder plus de prêts aux ménages et aux entreprises. Mustier est également intervenu sur le réduction des NPL, qui avance à un rythme plus rapide que celui envisagé dans le plan Transform 2019, qui fixait l'objectif d'ici la fin de cette année à 14,9 milliards d'actions : "Nous finirons l'année en approchant les 10 milliards".

En milieu d'après-midi, après les propos du top management d'Unicredit, l'action en Bourse s'est retrouvée en territoire négatif, perdant plus de 1% à 11,29 euros.

Article mis à jour à 15.55hXNUMX

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