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Un projet de loi pour réformer l'AP et réduire les dépenses courantes

Un projet de loi présenté à la conférence Istituto Bruno Leoni par un groupe d'étude présidé par Carmine Lamanda pour réformer l'AP en augmentant la productivité et l'efficacité et revoir l'ensemble des dépenses publiques en réduisant celle de la partie actuelle - La restructuration de l'AP peut permettre des économies de 60 milliards – Décrets législatifs pour accélérer

Un projet de loi pour réformer l'AP et réduire les dépenses courantes

1 - Le but de la réforme

La restructuration de l'administration publique vise à améliorer la productivité dans la prestation de services, l'efficacité et l'efficience de l'action administrative, également en augmentant le niveau qualitatif des services ; redéfinit, dans l'intérêt des citoyens, des entreprises et des formations sociales, le périmètre de l'activité de l'administration, y compris celle exercée par l'intermédiaire d'entreprises ou d'organismes bénéficiaires ; poursuit ces objectifs dans un cadre économiquement soutenable, fondé sur la stabilité programmatique des ressources financières ; il assure que la structure organisationnelle de l'administration dispose d'un degré de flexibilité suffisant pour assurer une réponse rapide au besoin de remodulation des dépenses qui apparaît au fil du temps.

L'amélioration de la productivité et de l'efficacité de l'action administrative élimine les obstacles bureaucratiques au développement de l'entreprise ; elle produit en elle-même une réduction des dépenses publiques ; elle assèche le terreau de la corruption, qui se nourrit de l'inefficacité de l'appareil administratif.

La restructuration peut se fixer comme objectif d'augmenter la productivité et la qualité des services, selon une métrique partagée qui rend les résultats mesurables ; réduire la durée des procédures ; réduire les dépenses courantes de consommation finale de 20 % et les dépenses primaires de 10 % (dépenses courantes nettes des charges d'intérêts), nettes des transferts exclus, en raison de la délicatesse politique des objectifs de dépenses (pensez, par exemple, aux transferts de retraite ou de santé) .

Des économies de coûts d'environ 60 milliards sont estimées à la suite de la restructuration des Administrations centrales et des principales Administrations locales (Régions et Communes de plus de 200.000 XNUMX habitants). Si l'action est poursuivie avec détermination et soutenue politiquement avec l'engagement nécessaire, les résultats de l'Allemagne, en termes d'efficacité et de dépenses, sont à la portée du pays.

2 - Le champ d'action

L'intervention poursuit les deux objectifs, la réforme de l'AP et la revue des dépenses, avec des méthodes innovantes, suggérées par l'expérience du monde productif et par quelques expériences réussies de réforme du secteur public dans d'autres pays.

Les deux objectifs doivent être liés puisqu'ils sont liés par une étroite relation de cause à effet. Il est faux de n'agir que sur les dépenses ; il faut agir simultanément sur les causes qui produisent l'excès, qui se cache dans tous les aspects de l'appareil administratif italien, qui est le résultat du chevauchement des règles de l'unification du pays, en partie héritées des États préexistants. Aucune revue organique n'est jamais intervenue. En raison également de la manière dont il s'est constitué historiquement, le pays doit faire face à un ordre juridique confus, constitué de règles difficilement interprétables, caractérisé par des chevauchements et des contradictions, par une organisation pléthorique, des procédures très longues, une Administration , malgré tout, se livrent à une myriade de petits services, souvent inutiles mais qui absorbent une grande partie des dépenses courantes.

Il est donc proposé que la révision soit générale, c'est-à-dire qu'elle concerne toutes les Administrations avec la même méthode, qui sont également liées transversalement, non seulement par des liens opérationnels, mais aussi par des liens logiques et juridiques. Le projet de loi inclut également les régions et les communes de plus de 200 XNUMX habitants dans la révision, y compris les organismes régionaux et les filiales non cotées. Celle-ci se déroule selon les mêmes principes et finalités, mais la discipline respecte leur autonomie, avec les adaptations requises par leurs spécificités et par les dispositions constitutionnelles.

3 - Le cadre logique de la réforme. Plans de restructuration et amortisseurs sociaux

La loi établit que la présidence du Conseil des ministres, les ministères, les administrations centrales autonomes, les organismes publics nationaux, ainsi que les organismes locaux présentant les spécificités du cas, soumettent des plans de restructuration au gouvernement dans un délai de six mois.

Les plans de restructuration contiennent un projet d'organisation visant à améliorer la productivité dans la prestation de services, le niveau qualitatif des services et à redéfinir le périmètre de l'activité, en sélectionnant parmi les intérêts recensés dans la première phase, ceux sur lesquels concentrer les activités et les ressources, dans un cadre de viabilité budgétaire. Ils doivent également identifier la nécessité d'adapter le cadre réglementaire et vérifier l'excédent des dotations actuelles en personnel, en structures, en ressources financières, par rapport aux besoins du service redéfini lorsqu'il sera pleinement opérationnel.

La loi s'adresse aux Administrations elles-mêmes : seuls les Gestionnaires qui les dirigent connaissent bien le labyrinthe dans lequel il faut se déplacer : sans leur collaboration nul ne pourrait mettre en place le travail efficacement. L'immensité du champ d'action ne permet pas de délégations à des tiers.

Les managers, cependant, ne peuvent pas être laissés seuls. Ils ont besoin d'être aidés. La proposition de loi prévoit donc qu'ils soient soutenus par une unité technique opérationnelle et techniquement qualifiée de haut niveau, qui assure la contribution de professionnels ayant acquis une expérience adéquate dans des processus similaires, dans le secteur privé et dans l'administration, en Italie ou même à l'étranger. 'à l'étranger. Une commission parlementaire bicamérale spécialement créée intervient également dans la procédure pour s'assurer que les plans de restructuration sont conformes aux valeurs constitutionnelles. (voir points 3.1 et 3.3).

La restructuration de l'appareil administratif est ainsi confiée à un trinôme, composé de la Direction Administrative, de la Cellule Technique et de la Commission Parlementaire, appelé à poursuivre les objectifs de manière coordonnée.

Il serait irréaliste de croire que la restructuration rationnelle d'un système administratif obsolète puisse être réalisée sans répercussions sur le personnel. Les licenciements qui surviennent doivent être gérés judicieusement. D'un point de vue concret, la loi combine des solutions de mobilité interne, également entre administrations et entreprises bénéficiaires, et un amortisseur social pour les administrations restructurées, cohérent avec la nécessité de garantir rapidement la reprise de productivité recherchée.

4 - Les aspects qualifiants de la discipline

4.1 - Pour mettre en place la restructuration sur une base rationnelle, la loi prévoit que les administrations consultent, également par voie télématique, les citoyens et tout autre organisme recevant leurs services, même au sein de l'AP elle-même, pour connaître le jugement sur leur propre activité ; recenser les activités qu'ils réalisent, identifier le personnel et les moyens qui leur sont alloués ; identifier les intérêts à la protection desquels tout leur appareil doit être fonctionnel ; mesurer objectivement leur niveau d'efficacité.

La procédure prévoit des formes de responsabilité, des interventions substitutives et des sanctions automatiques pour s'assurer que les résultats recherchés sont effectivement atteints. La rationalisation et la simplification du cadre réglementaire sont poursuivies à travers l'élaboration de textes consolidés, formulés selon un style rédactionnel unitaire, ce que la loi elle-même impose.

4.2 - Le Noyau Technique pour la Restructuration de l'Administration Publique, créé par résolution du Conseil des Ministres, est composé de juristes, d'experts comptables publics, d'experts d'entreprise en organisation. C'est une structure opérationnelle. Il n'aura pas seulement pour mission d'accompagner les Administrations dans l'élaboration des plans de restructuration, en apportant une contribution de conseil : il sera appelé à stimuler le changement en veillant constamment à l'évolution de la procédure, avec des suggestions et des prescriptions, jusqu'à proposer au Gouvernement la nomination de commissaires ad acta pour obtenir le résultat souhaité. Le Nucleus fait appel au personnel du Cabinet du Premier ministre.

4.3 - Les plans de restructuration constituent le projet exécutif de la réforme. Il est prévu qu'il soit approuvé par décrets législatifs délégués, pour assurer sa mise en œuvre rapide, qui est alors immédiatement mise en œuvre. Les décrets législatifs approuvent également la nouvelle discipline, selon les besoins de révision qui deviennent nécessaires pour atteindre les objectifs de la réforme, indiqués par l'Administration. Au cours de la procédure, les administrations peuvent en tout état de cause initier, à législation inchangée et avec les outils ordinaires, les interventions immédiatement possibles. La restructuration des Régions et des Communes plus larges s'effectue selon des procédures similaires, avec les adaptations constitutionnellement nécessaires.

4.4 - La loi prévoit également la création d'une commission parlementaire unique pour les deux branches du Parlement. Il lui confie expressément la mission d'exprimer un jugement - nécessairement politique - sur la sélection des intérêts effectuée dans le plan, en plus du rôle traditionnel confié aux commissions parlementaires impliquées dans le processus d'émission des décrets-lois.

En résumé, la loi fixe la procédure en deux phases. La formulation du projet est confiée aux structures internes de l'AP, à la Cellule technique, à la Commission parlementaire (trinôme qui assure, dans l'ordre, connaissance du contexte, expertise technique corroborée par l'expérience acquise sur des projets similaires, politique évaluation) ; l'approbation est laissée au gouvernement, qui opère avec des décrets législatifs, en fait délégués conformément à la loi proposée. Sans préjudice de la possibilité de réaliser, à législation inchangée, les interventions immédiatement possibles conformes aux indications du projet.


Pièces jointes : hypothèse 24 mars 2014.pdf

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