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Choc de l'UE : le PIB de l'Italie n'a augmenté que de 0,2 % en 2019

Selon certaines rumeurs en provenance de Bruxelles, la Commission européenne réduira drastiquement jeudi les prévisions de croissance italienne, les portant même à un cinquième de celles du gouvernement et à un tiers de celles publiées par la Banque d'Italie et le FMI.

Choc de l'UE : le PIB de l'Italie n'a augmenté que de 0,2 % en 2019

La Commission européenne réduit drastiquement les prévisions de croissance de l'Italie. Les nouvelles estimations seront officiellement publiées jeudi matin, mais certaines rumeurs (ni confirmées ni démenties) donnent à coup sûr que Bruxelles - en référence à la PIB 2019 de notre pays et compte tenu des effets produits par la manœuvre jaune-vert – il baissera la barre 0,2%. Comment dire un tiers par rapport à Prévisions de la Banque d'Italie e Fond monétaire international (qui estiment une croissance de 0,6% pour cette année) et même un cinquième par rapport aux estimations de gouvernement.

Début décembre seulement, l'exécutif a vu le produit intérieur brut 2019 augmenter de1,5%. Les données ont été jugées irréalistes par les centres d'études et les institutions du monde entier, c'est pourquoi - lors des négociations avec l'Europe sur la loi de finances - le gouvernement a été contraint d'abaisser les prévisions à 1% plus probable. Cependant, cela n'a pas empêché le vice-Premier ministre le mois dernier Luigi Di Maio pour parler de la possibilité d'un nouveau "boom économique" à la manière des années XNUMX-XNUMX. Et à plusieurs reprises le titulaire du Trésor, Giovanni Tria, il s'est dit certain que la croissance en 2019 dépassera 1%.

Tout cela se heurte aux nouveaux calculs de Bruxelles, dont le pessimisme n'est pourtant pas isolé. Le centre de recherche REF a déjà publié des calculs sur la base desquels la croissance italienne de cette année sera nulle, tandis que le centre d'étude de Confindustria il a dit qu'il croyait qu'un chiffre légèrement supérieur à zéro était probable.

La Commission européenne devrait également revoir négativement prévisions sur la croissance de l'UE et de la zone euro. Le ralentissement du commerce international dû à la guerre des droits de douane entre les USA et la Chine pèse lourd, mais surtout le ralentissement de l'industrie allemande, qui se répercute négativement sur tous les pays européens, dont l'Italie : « Le Allemagne c'est le premier marché européen pour nos exportations », a rappelé le Premier ministre, Giuseppe Conte ces derniers jours.

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