Va sur le dossier 2015 de Ub, qui s'est terminé par un Revenu net de 6,2 milliards de francs suisses (5,5 milliards d'euros), en hausse de 79% sur un an. La gestion de fortune du groupe bancaire suisse a fait état d'un bénéfice d'exploitation avant impôts de 2,6 milliards d'euros.
Au dernier trimestre, cependant, le bénéfice d'exploitation d'UBS s'est arrêté à 344 millions de francs suisses, en baisse de 47% sur une base annuelle. Les bénéfices ont cependant augmenté de 11% à 949 millions de francs, grâce presque exclusivement à un maxi avantage fiscal. En outre, la banque suisse a fait état d'une forte décollecte nette (CHF 3,4 milliards) dans le domaine de la gestion d'actifs au quatrième trimestre.
Un facteur, ce dernier, qui ajouté à une activité très faible et aux difficultés géopolitiques en cours, éloigne les investisseurs d'Ubs, qui perd plus de 7% en Bourse en fin de matinée, malgré la décision du groupe suisse de distribuer aux actionnaires un dividende ordinaire de 0,60 franc suisse par action et un dividende extraordinaire de 0,25 franc suisse.