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Twitter en crise, entre Bourse et utilisateurs en cavale

Le titre du géant du microblogging continue de chuter en Bourse, alors que la valeur de l'entreprise passe sous la barre des 20 milliards de dollars - La zone de chalandise peine à s'agrandir et la révolution des 140 caractères semble déjà terminée.

Twitter en crise, entre Bourse et utilisateurs en cavale

Twitter est en crise. Les chiffres le disent et les sensations le disent, l'impression qu'on a d'être face à une source qui se tarit lentement mais constamment. L'aspect le plus prosaïque de cette crise est la tendance au Nasdaq du stock du site de microblogging, qui a perdu environ 33% de sa valeur en l'espace d'un an. 

Les actions de Twitter se vendent désormais moins de 44 dollars chacune, bien en dessous de la barre des 20 dollars atteinte le jour de son introduction en bourse, et la société vaut désormais moins de XNUMX milliards de dollars. Qui sont toujours nombreux, rassurez-vous, mais qui placent le réseau social dans une position où jusqu'à récemment il semblait difficile de le prévoir : non pas celle de mâle alpha dans la jungle du web, mais celle de proie possible pour d'autres géants. Un nom avant tout ? Celui de Google, qui semblerait plus intéressé par une telle acquisition que Facebook.

Et dire que le trimestriel publié il y a quelques jours avait montré des revenus en forte croissance (+64% en rythme annuel) et supérieurs aux attentes des analystes. Mais le chiffre qui témoigne de la crise de Twitter, plus que tout autre, est celui de utilisateurs, qui n'a augmenté que de deux millions d'unités au cours des trois derniers mois.

Un chiffre qui témoigne de la désaffection envers un réseau social qui, comme beaucoup, semble n'avoir pas encore décidé ce qu'il veut être quand il sera grand et qui continue de se débattre à la recherche de sa vocation, avec le risque de plus en plus concret de devenir un réceptacle d'informations nues et de marketing de célébrités, ainsi que de haine, de dépit et d'affrontements verbaux.

Un lieu, donc, où les amitiés ne se font pas et où les liens ne se créent pas. Pas le meilleur, pour ce qu'un réseau social devrait être. Et c'est pour cela, plus que pour toute autre raison, que le Révolution de 140 caractères qui aurait changé le monde, globalisant wit ad aeternum à tout prix, semble déjà avoir atteint sa chute. Les rangs des perdants du numérique, les géants du social et du web qui ont duré une saison, pourraient bientôt s'enrichir d'une prestigieuse victime.

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