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Le championnat est de retour : la Juve en pole mais l'absence de Conte et les efforts de la Ligue des champions vont peser

On commence aujourd'hui avec Fiorentina-Udinese et Juventus-Parme - Les champions d'Italie sont les adversaires à battre surtout après la polémique de Scommessopoli - L'Inter et Milan sont un cran en dessous mais les nouvelles peuvent venir de Naples, Roma et Fiorentina - Poisons et mercato saison les débuts.

Le championnat est de retour : la Juve en pole mais l'absence de Conte et les efforts de la Ligue des champions vont peser

Ce ne sera pas le plus beau championnat du monde, mais on a hâte qu'il commence. Après 104 jours d'arrêt, notre chère vieille Serie A revient remplir nos week-ends, avec tout son charme et, hélas, toutes ses limites. D'un autre côté, l'apéritif de la Super Coupe de Pékin est le parfait instantané de ce qui nous attend à partir d'aujourd'hui : des buts, du divertissement et de très nombreuses polémiques. Les top players partent, les entreprises s'adaptent à l'austérité générale, mais les diatribes ne manquent jamais. D'une chose, cependant, nous sommes sûrs : ce qui est sur le point de commencer sera un championnat anormal, pour ne pas dire unique. Après le chaos de Scommessopoli, il ne pouvait en être autrement, car la justice sportive, une fois de plus, a fini par faire basculer notre football dans la mauvaise direction. Les arrêts d'il y a quelques jours ont déplu à tout le monde, au Parquet fédéral en premier lieu, qui a vu tous les recours présentés en appel rejetés, ainsi qu'évidemment les entreprises et les membres sanctionnés. Le cas symbolique, ça va sans dire, est celui d'Antonio Conte, qui place une nouvelle fois la Juventus seule face au reste de l'Italie. D'un côté les noirs et blancs, réunis autour de leur entraîneur, de l'autre les bourreaux, une catégorie dans laquelle on défie de retrouver les supporters de la Juventus. En supposant qu'une histoire aussi importante mérite d'être évaluée sans préjugés liés au soutien des fans, c'est l'Italie et c'est notre football. En attendant un miracle qui puisse changer la culture du pays, nous la gardons telle quelle et essayons de présenter le championnat 2012/2013.

Cela commence cet après-midi (18hXNUMX) au stade Artemio Franchi de Florence, où la Viola accueillera l'Udinese des miracles. Un défi très intéressant, dans lequel nous verrons comparer deux réalités très prometteuses de notre Serie A. Après le dernier championnat désastreux, dans lequel ils n'ont réussi qu'un salut étriqué, la Fiorentina se présente dans les starting-blocks avec de nombreuses nouvelles intéressantes : Aquilani, Borja Valero et Pizarro ne sont que quelques-unes des recrues de Della Valle, qui ont donné à Montella une équipe vraiment intéressante. En revanche, Guidolin s'apprête à tenter une énième mission impossible : vendre les champions (cet été c'était au tour d'Isla, Asamoah et Handanovic) et obtenir encore de beaux résultats. Un exploit qui a déjà été réussi l'an dernier, mais chaque année, on le sait, c'est de plus en plus difficile.

Le clou de ce samedi de football arrivera à 20.45hXNUMX. Juventus-Parme a plusieurs significations : les champions d'Italie font leurs débuts, avec Carrera sur le banc et Conte dans les tribunes avec son téléphone portable toujours à la main. Nous ne verrons certainement pas Palazzi, Sandulli, Abete et Carobbio au Juventus Stadium, dont les oreilles bourdonneront encore. En attendant le meilleur attaquant (en supposant qu'il arrive…), la Juve se présente avec une formation très compétitive, favorite numéro un du Scudetto. Mais ce sera aussi l'année de son retour en Ligue des champions, avec tout ce qui va avec, pour le meilleur et pour le pire. Les bianconeri sauront-ils gérer le double engagement ? Nous le reverrons bientôt, tandis que Parma et Pabon de Donadoni essaieront de gâcher la fête.

Le point culminant de la journée viendra demain. Pour cause de force majeure (voir les températures climatiques c'est y croire), les matchs se joueront tous en soirée. On débutera à 18 avec Milan-Sampdoria, encore un match à la loupe. Beaucoup de perplexité autour des Rossoneri, qui ont connu cet été une réduction des effectifs sans précédent, en Italie comme en Europe, et qui doivent désormais repartir du bon pied. San Siro s'annonce plutôt frileux, et il sera difficile de pardonner un faux pas. En face sera le nouveau promu Sampdoria (qui débute au classement à partir de -1), avec Ciro Ferrara sur le banc et Maxi Lopez sur le terrain, qui donnera vie au challenge dans le challenge avec Giampaolo Pazzini, pour une comparaison entre le passé et présent de l'attaque de l'AC Milan.
À 20.45hXNUMX, la vraie frénésie de football arrivera. Les yeux rivés sur le stade Adriatique de Pescara, où le nouveau promu Abruzzes tentera d'arrêter l'armée de l'Inter. Les nerazzurri, jusqu'à il y a quelques jours plutôt reclus, ont assumé avec force le rôle d'anti-Juve. En effet, après les arrivées de Cassano, Gargano et Alvaro Pereira, Stramaccioni a en main une équipe solide et compétitive, qui peut se battre à tous égards pour le Scudetto. De grandes attentes pour les débuts de Pibe de Bari, qui pourrait commencer dès le début dans le trident des merveilles avec Sneijder et Milito.

De grandes attentes également pour le match à l'Olimpico, qui mouillera le retour de Zeman en Serie A. Il y aura environ 50 2 spectateurs pour Rome-Catane, désireux d'effacer l'ère Luis Enrique et de vivre une saison riche en divertissements. Le projet Bohemian est comme toujours intrigant, nous verrons si même les limites seront les mêmes que toujours. Bon match au Barbera de Palerme, qui verra sur scène le Napoli de Mazzarri. D'un côté Hernandez et Miccoli, de l'autre Cavani et Insigne, le spectacle semble garanti. Même à Bergame, il ne faut pas s'ennuyer : Atalanta-Lazio est historiquement un beau et vibrant match, et cette année personne ne peut se tromper. Les joueurs de Bergame doivent annuler le penalty au classement (-XNUMX), les biancocelesti ont besoin d'une entame convaincante pour dissiper les doutes sur la gestion de Petkovic, la plus grande inconnue de la Serie A.

Chievo-Bologne, Gênes-Cagliari et Sienne-Turin complèteront la première journée. Des matchs équilibrés, sur papier sans pronostics. L'équipe de De Canio, qui revient à Marassi (en championnat) après les fautes de la saison dernière, ne peut plus échouer après son élimination en Coupe d'Italie par Vérone. Le match Franchi, en revanche, accueillera le retour de Toro en Serie A, mais la Sienne de Cosmi ne donnera rien. Ce sont justement les Toscans qui se présentent avec la pénalité la plus lourde du championnat (- 6, mais Turin part aussi de - 1), un "cadeau" d'un été décidément anormal. Tout comme la nouvelle Serie A. 

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