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Tim : L'ombre de Vivendi sur l'assemblée qui rejette le plan de rémunération, ok avec le budget 2022. Effet français aussi en bourse

Moins de 48 heures après les relances sur le réseau, l'assemblée de Tim rejette certains des points les plus importants à l'ordre du jour. La société "Les abstentions influencées" qui est couverte par la barrière d'ombre des Français de Vivendi. Le titre glisse sous les 29 cents et perd à nouveau après l'effondrement d'hier

Tim : L'ombre de Vivendi sur l'assemblée qui rejette le plan de rémunération, ok avec le budget 2022. Effet français aussi en bourse

La réunion de l'épreuve de force a apporté un premier résultat sensationnel. Sous l'impulsion de Vivendi, actionnaire principal de l'entreprise pendant un certain temps dans l'opposition du top management, les actionnaires ont a rejeté la politique de rémunération, l'un des agendas les plus attendus et aussi les plus controversés. Feu vert plutôt au budget 2022. Le tout moins de 48 heures après la présentation du nouvelles offres pour Netco, la société du réseau Telecom Italia, par Cdp-Macquarie (19,3 milliards) et Kkr (19 milliards). Ces deux propositions sont supérieures d'un milliard aux précédentes, mais encore loin du seuil de 1 milliards fixé par Tim et des 20 milliards jugés "appropriés" par Vivendi pour céder le Réseau.Le conseil d'administration évaluera les deux augmentations le 31 mai. Dans ce contexte, sur la Piazza Affari, L'action Telecom Italia perd 1,12% à 28,28 centimes après les -8,3% enregistrés hier et cela a alimenté des rumeurs, totalement invraisemblables, qui pourraient conduire Vivendi à lancer une OPA pour absorber les pertes de sa désastreuse campagne italienne. 

Tim : la politique de rémunération des managers rejetée

53,4% du capital social ordinaire était présent à l'assemblée. Une large proportion, 45% se serait abstenue sur les points pertinents la rémunération, aspect particulièrement contesté par Vivendi, actionnaire détenant environ 24 % du capital. 40,7% des votes étaient pour, 13,5% contre. Il n'y est même pas alléune politique sur les rémunérations versées (29% de votes pour, 25,2% contre et 45,7% d'abstentions). 

Arrêt également du plan d'intéressement à long terme connu sous le nom de Long Term Incentive Plan 2023-2025 (avec 42,5 % de votes pour, 10,6 % contre, 46,8 % d'abstentions) et autorisation d'achat d'actions ordinaires Telecom Italia au service du short 2023 -term incentive plan (MBO) et le Long Term Incentive Plan 2023-2025 (avec 40,8 % de votes pour, 13,4 % contre, 45,7 % d'abstentions).

Au lieu de cela, il a obtenu le feu vert des actionnaires (avec 53,2 % de voix pour ; 1,1 % contre, 45,7 % d'abstentions) le plan d'intéressement à court terme 2023.

"Le nombre élevé d'abstentions a eu une influence significative sur les résultats", souligne Tim dans une note. Mais la guérilla corporate de Vivendi est à la base des résultats de l'assemblée générale, mais il y a aussi l'incertitude qui règne au sein du gouvernement sur l'avenir du réseau Télécom.

Les candidats pour remplacer de Puyfontaine ont également été écartés

En plus des points qui viennent d'être mentionnés, l'assemblée des actionnaires de Tim a a écarté les deux candidats pour remplacer le sortant Arnaud de Puyfontaine, PDG de Vivendi. Les deux candidats étaient Paola Bruno, proposée par Assogestioni, et Franco Lombardi, président d'Asati. Selon Radiocor, certains fonds étrangers et la société française de médias ont voté contre le candidat d'Assogestioni. Confirmé à la place dans le bureau des conseillers Julius Gallazzi, avec 91,9% des votes favorables, e Massimo Sarmi, avec 93,2% des votes favorables. Le troisième administrateur n'a donc pas été nommé, "les candidats proposés n'ayant pas obtenu les majorités nécessaires", souligne la société.

Ok pour le budget 2022 

L'Assemblée a approuvé (avec 99,9% des voix favorables) le budget 2022, qui s'est clôturé par une perte nette de 2,9 milliards euro couvert par prélèvement sur les réserves.

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