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Tim donne son feu vert au joint avec Canal+ et gagne du temps sur golden power

Le conseil d'administration a approuvé à la majorité la naissance d'une société 60% Tim et 40% Canal+. Le groupe se réserve le droit de poursuivre l'enquête sur Sparkle et Telsy et de répondre au gouvernement dans les 90 jours

Le conseil d'administration de Tim a donné son feu vert à la joint-venture avec Canal+ - 60% Tim et 40% Canal+ - ainsi qu'avoir examiné la mesure Palazzo Chigi sur le golden power qui touche les filiales Sparkle et Telsy. Sur ce dernier point, plus tard la rencontre entre le PDG Genish et le ministre Calenda, les tons sont conciliants mais le groupe n'en dit pas trop et précise qu'il veut prendre tout le temps nécessaire pour répondre, soit les 90 jours requis par la loi.

C'est Tim lui-même, avec un communiqué de presse vendredi soir, qui a communiqué qu'il avait "examiné et approuvé à la majorité le term sheet contraignant pour la création d'une joint-venture avec Canal+ ».

L'objectif de la joint-venture, est-il précisé, est de concevoir et mettre en œuvre l'offre de contenus vidéo premium que TIM proposera à ses clients pour accélérer le développement de la connectivité fibre.

« Avec cette opération, TIM franchit une étape importante dans sa stratégie de convergence entre les télécoms et les médias », commente le directeur général de TIM, Amos Genish. « La joint-venture avec Canal+ va nous permettre, en effet, de saisir de nouvelles opportunités de croissance sur un marché en constante évolution, à travers une offre commerciale de connectivité fibre associée à des contenus vidéo premium ».

L'entreprise commune prévoit la participation de 60 % de TIM et de 40 % de Canal+. Le directeur général sera choisi parmi les administrateurs nommés par TIM au sein d'un conseil d'administration composé de 5 membres (dont 3 TIM et 2 Canal+), possédant un profil professionnel cohérent avec l'initiative.

L'opération prend la forme d'une opération entre parties liées, Canal+ International SAS étant une filiale de Vivendi SA, déjà qualifiée par la Consob de société mère de fait de TIM : il s'agit notamment d'une opération d'importance mineure au même titre que les paramètres établis dans le règlement spécifique Consob. A ce titre, il a fait l'objet d'un avis favorable du Comité de contrôle et des risques, qui s'est exprimé à la majorité des voix, avec le vote contre motivé de deux administrateurs ; d'autre part, le Comité a unanimement exprimé le sens de considérer les opérations futures de l'entreprise commune comme des opérations TIM, aux fins de l'application de la procédure d'entreprise pour la réalisation d'opérations avec des apparentés.

Le Conseil d'administration, poursuit la note de Tim, a également entamé l'examen de la disposition de la Présidence du Conseil des ministres du 28 septembre 2017, au sujet de la notification au sens de l'art. 2 du décret dit Golden Power et du décret du 16 octobre 2017, relatif à l'exercice des pouvoirs spéciaux en vertu de l'art. 1 du même décret Golden Power.

Le Conseil d'administration s'est réservé le droit d'examiner les effets des décisions prises par le Gouvernement, et notamment des initiatives de mise en conformité des dispositions imposées aux filiales détenues à XNUMX % TIM Sparkle et Telsy, ainsi qu'à TIM elle-même. A cet égard, TIM partage pleinement les préoccupations du Gouvernement concernant la protection de la sécurité et de la défense nationales, besoins à l'égard desquels il entend mener tout dialogue utile dans un esprit de pleine collaboration, sans préjudice des intérêts corporatifs.

"Il convient de rappeler - conclut la société - que TIM, Sparkle et Telsy disposent d'un délai de 90 jours pour notifier à la Présidence du Conseil des ministres les mesures adoptées aux fins de se conformer aux dispositions précitées".

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