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Telecom Italia et les banques submergent Piazza Affari (-1,45%), la chemise noire des Bourses européennes

Malgré le démenti de l'entreprise, l'hypothèse d'une éventuelle augmentation de capital fait couler Telecom Italia (-6,4%) et paralyse la Bourse (-1,45%), qui était aujourd'hui la pire d'Europe - Pertes dépassant les 3% également pour de nombreuses banques en raison des craintes liés aux stress tests – Mediaset et Fiat sont également mauvais – La confiance chute en Allemagne et aux USA – Spread à 247 pb

Telecom Italia et les banques submergent Piazza Affari (-1,45%), la chemise noire des Bourses européennes

Nervosité et incertitude face à la Bourses européennes qui a clôturé en revanche, avec une volatilité également influencée par la saison trimestrielle en cours.

Piazza Affari, la pire d'Europe, fermé de 1,45%, coulé par Telecom Italia -6,41%. La séance a été caractérisée par plusieurs suspensions de l'enchère de volatilité pour le titre et des échanges intenses : 379 millions d'actions échangées, contre une moyenne quotidienne du mois dernier de Piazza Affari de 210 millions. Le marché a vendu dans l'hypothèse d'une prochaine augmentation de capital ou d'un changement de politique de dividende. Dans une note, l'entreprise a pris ses distances en indiquant les hypothèses comme des "inférences journalistiques" : "Telecom Italie – a-t-il communiqué – observe que les rumeurs de la presse d'aujourd'hui sur de prétendues augmentations de capital, des cessions d'actifs, des changements dans la politique de dividende représentent des inférences journalistiques sur lesquelles, en tant que telles, la société n'est pas en mesure de commenter ». Le prochain conseil d'administration est prévu le 7 novembre, où le business plan du groupe sera à l'ordre du jour.

Vers le bas aussi Madrid -1% et Parigi -0,08 %. Au lieu de cela, ils récupèrent Londra +0,12% et Francfort +0,06%, malgré la publication matinale d'un indice Ifo, la confiance des entreprises, étonnamment en baisse en octobre pour la première fois depuis six mois. L'indice obtient un score de 107,4 à partir de 107,7, en dessous de la valeur de 108 attendue par les experts. Dans la matinée, les bourses chinoises étaient également en baisse pour le super yuan.

L'écart monte à 247 points de base repasse désormais au-dessus de celui de l'Espagne, qui profite de la sortie de récession au troisième trimestre.

Début positif pour Wall Street, à la clôture de l'Europe le Dow Jones progressait de 0,19% et le Nasdaq de 0,52%. L'indice de l'Université du Michigan est tombé fin octobre à 73,2 points contre 77,5 fin septembre, en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 75 points. Les commandes de biens durables ont fait mieux que prévu, progressant de 3,7% en septembre par rapport à août, contre des prévisions d'experts qui s'étaient arrêtées à +2,5%.

Le changement Euro dollar est à 1,3794, le billet vert atteignant un plus bas depuis deux ans. Les marchés s'attendent à ce que la Fed reporte encore un certain temps le tapering. Le pétrole WTI a augmenté de 0,44% à 97,54 dollars le baril.

Sur la Piazza Affari, le lourd aussi secteur bancaire, dans le sillage de la remontée du spread, Banco Popolare perdant 3,88% et Ubi 3,64%. Unicredit -2,12%, Intesa -1,10%. Fonsai -1,88%. L'assemblée générale des actionnaires a donné son feu vert à la fusion avec le groupe Unipol (-0,78%). 96,60 % du capital social présent a voté pour, soit 62,46 % du capital social total. Les seules actions en hausse ont été Atlantia +0,55%, Eni +0,39%, Finmeccanica +0,27%.

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