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Taxi, grève générale le mercredi 24

Ce sera la première manifestation 2.0 : le code QR expliquera les raisons de la grève qui vise à supprimer l'article 8 de Del Concorrenza. Parmi les demandes, une régulation différente du secteur qui s'oppose depuis des années à toute tentative d'ouverture du marché

Taxi, grève générale le mercredi 24

Tous les syndicats de chauffeurs de taxi ont appelé un grève générale du mercredi 24 novembre. La manifestation se terminera par un cortège à Rome où les chauffeurs de taxi de tout le pays sont attendus. Ce sera la première grève numérique : une grande bannière avec un code QR sera affichée dans la station de taxis de la gare Termini de Rome qui, une fois encadrée, expliquera les raisons de la manifestation. La principale est la suppression du Droit de la concurrence qui selon les chauffeurs de taxi irait encore plus loin dans la dérégulation du secteur, favorisant davantage les multinationales de la mobilité. Uber d'abord.

En plus de QR code, sur tous les taxis qui rejoindront la journée de manifestation il y aura aussi un flyer qui présentera le même message que le digicode : « Grève parce que je défends mon travail contre ceux qui voudraient détruire le service public, 40.000 40.000 entreprises et XNUMX XNUMX familles ; grève parce que je veux continuer à vous garantir un certain tarif visible et administré ; faites la grève pour ne pas être la proie d'un multiplicateur de prix froid qui double, triple selon la demande de courses ; grève parce que comme vous, j'en ai marre de payer des impôts en éludant les multinationales ; grève parce que je veux certaines règles pour tout le monde et non une jungle dans laquelle le plus malin ou le plus voleur gagne ; grève car comme toi, je sacrifie chaque instant pour donner du rêve et un avenir digne à ma famille. Contre la collusion politique avec les multinationales ».

Le directeur national de Ugl Taxi Alexandre Génois il a particulièrement fustigé l'article 8 de la loi sur la concurrence, demandant son retrait et le retour à la discussion du processus de réforme du 21/92, resté inachevé depuis février 2019. « Notre secteur est un service public avec des tarifs administrés qui ne peuvent pas être mis en concurrence et à juste titre ne le prévoit pas la directive Bolkestein », a déclaré Genovese. Outre la suppression de l'article 8, les syndicats professionnels ont demandé "la publication des arrêtés d'application envisagés : la Fiche Service, Ren, et discipline des applications technologiques".

Le projet de loi sur la concurrence contient actuellement des mandats au gouvernement pour la réglementation des différents secteurs. L'une d'entre elles concerne la "réorganisation des services de mobilité urbaine non régulière" et c'est justement celle-ci qui a déclenché la colère des chauffeurs de taxi. Cependant, dans les six mois suivant l'entrée en vigueur du projet de loi, le gouvernement est tenu de publier un décret législatif d'application pouvant assurer la concurrence, même touchant la délicate question des licences, afin d'élever les normes de qualité du service offert.

En effet, 4 ans se sont écoulés depuis la première (et pour l'instant la seule) loi sur la concurrence, avec une disposition qui devrait avoir une cadence annuelle mais que les gouvernements mettent souvent de côté pour des raisons de consensus électoral. Malgré les protestations, le Conseil des ministres a cependant approuvé le nouveau texte, compte tenu de la nécessité premier Dragons respecter les engagements pris avec la Commission européenne concernant la PNRR (Plan National de Résistance et Résilience).

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