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Tasi-Imu 2014 : guide pour le calcul et le paiement de dernière minute

TAX DAY – Aujourd'hui, il est obligatoire de payer le solde de Tasi et Imu 2014, mais pas seulement – ​​Vademecum sur qui doit payer et comment ils doivent le faire – Pendant ce temps, le Trésor assure que cette année la facture fiscale sur la maison n'est pas supérieur à celui de 2012 : en effet, la taxe sur l'habitation principale a même baissé.

Tasi-Imu 2014 : guide pour le calcul et le paiement de dernière minute

Le jour des impôts est enfin arrivé. Aujourd'hui, mardi 16 décembre, expire le terme fiscal le plus redouté des contribuables italiens, qui, selon les estimations de la CGIA de Mestre, sont appelés à payer un total de 44 milliards d'euros. En effet, aujourd'hui minuit, il est obligatoire de payer non seulement le solde Tasi et Imu 2014, mais aussi le précompte mobilier Irpef pour les salariés et les indépendants, l'impôt de substitution lié à la revalorisation de l'indemnité de départ et le précompte mobilier sur les virements imputables aux prélèvements Irpef.

S'agissant des polémiques de ces dernières semaines sur le coût total d'Imu et de Tasi, le Trésor a annoncé dans une note publiée ce matin que le total des recettes des taxes sur le logement devrait atteindre 2014 milliards d'euros en 23,7, contre 23,8 collectés par le Trésor en 2012. avec seulement l'Imu. « Le prélèvement foncier est donc resté inchangé entre 2012 et 2014 - écrit le MEF -, alors que le chiffre de 2013 n'est pas significatif, compte tenu des exonérations ponctuelles prévues pour les résidences principales, les terrains et autres catégories de biens ».

En particulier, pour les résidences principales "l'Imu-Tasi due en 2014, égale à 3,4 milliards d'euros en rythme annuel - souligne le Trésor - est inférieure à l'Imu 2012 (environ 3,9 milliards d'euros) : la réduction globale est de 13,9%". 

Pour les bâtiments autres que la résidence principale en revanche, selon les calculs du ministère, "les versements annuels de l'Imu-Tasi 2014 sont supérieurs de 4% à l'Imu versé en 2012". Enfin, « pour le foncier, les versements sur une base annuelle de l'Imu 2014 (la Tasi n'est pas due) montrent une réduction du prélèvement égale à 15 % par rapport à l'Imu 2012 (-6 % pour les surfaces à bâtir et -42 % pour bâtiments ruraux).

De manière générale, "le prélèvement moyen Imu/Tasi 2014 (acomptes et prévision de solde) est d'environ 676 euros, contre environ 638 euros pour l'Imu 2012 - conclut la Mef -, alors que le prélèvement moyen pour le logement a diminué, passant de 226 euros pour l'Imu 2012 à 204 euros pour l'Imu/Tasi 2014 ».

Ci-dessous, pour les paiements de dernière minute, nous vous proposons un guide en six points pour naviguer entre le Tasi et l'Imu 2014.

1. SUR QUOI SONT PAYÉS LES TAXES ET L'IMU ? QUI PAYE ET QUI PAS ?

Il est bon de garder à l'esprit une distinction préalable : au niveau réglementaire et fiscal cependant résidence principale signifie la propriété dans laquelle on a la résidence enregistrée et réside habituellement ; la notion de résidence principale concerne plutôt la possession de la propriété (on peut acheter une propriété comme résidence principale tout en conservant sa résidence ailleurs, tant qu'elle se trouve dans la même commune).

En ce qui concerne le "dépendances liées à la résidence principale», l'ensemble comprend des unités immobilières de natures diverses : entrepôts et locaux de stockage (catégorie cadastrale C/2), garages, hangars, écuries et étables (C/6), hangars fermés ou ouverts (C/7). Aux fins du Tasi, les dépendances sont assimilées à la résidence principale.

Tasi

La taxe est due pour les services que les municipalités fournissent à tous les citoyens sans distinction, tels que le nettoyage des rues, l'éclairage public ou la sécurité. Vous payez sur toutes les propriétés, y compris les résidences principales. 

IMU

L'IMU n'est prélevée sur la première habitation que si la propriété est de standing, c'est-à-dire si elle relève des catégories cadastrales A/1 (habitations de type élégant), A/8 (villas) ou A/9 (châteaux et palais" de éminent artistique ou historique). Dans ces cas vous pouvez profiter d'un tarif réduit décidé par la Municipalité et d'une déduction de 200 euros (plus de réduction liée aux enfants). La taxe est également due sur toutes les propriétés autres que la première habitation, y compris les immeubles, les terrains constructibles, les terrains agricoles, les bâtiments ruraux à usage d'habitation et les bâtiments servant à l'activité professionnelle ou commerciale.

Outre les premières maisons non luxueuses, l'exonération s'applique également à une autre série de biens : ceux des coopératives d'habitation en indivis servant de résidence principale aux membres cessionnaires ; Logement social; la seule propriété (non louée) détenue par des militaires ou des forces de l'ordre ; le domicile conjugal confié à l'ex-époux ; bâtiments ruraux instrumentaux; bâtiments destinés exclusivement à la recherche scientifique.

En outre, les municipalités peuvent approuver l'exonération pour trois autres catégories de biens immobiliers : les maisons dont la propriété ou l'usufruit appartient à des personnes âgées ou handicapées qui résident dans des établissements de soins de longue durée (à condition que la maison ne soit pas louée) ; la propriété individuelle (non louée) détenue par des citoyens italiens non résidents en Italie ; les unités immobilières prêtées aux enfants ou aux parents à titre de résidence principale. Dans ce dernier cas, l'exonération sur la première habitation s'applique si le revenu cadastral n'excède pas 500 euros, ou (sans aucune limite) si le bénéficiaire du prêt a un revenu Isee jusqu'à 15 mille euros par an.

2. COMMENT EST CALCULÉE LA BASE D'IMPÔT ?

L'assiette fiscale pour Imu et Tasi est la même. Pour l'obtenir, il faut réévaluer le revenu cadastral de 5% et le multiplier par les coefficients relatifs :

– 160 pour les immeubles classés dans le groupe cadastral A, à l'exclusion de la catégorie cadastrale A/10 et dans les catégories cadastrales C/2, C/6 et C/7 ;
– 140 pour les bâtiments classés dans le groupe cadastral B, et dans les catégories C/3, C/4 et C/5 (ateliers d'artisanat, gymnases (à but non lucratif), établissements balnéaires) ;
– 80 pour les immeubles classés en catégorie D/5 (établissements de crédit, change, assurance) ;
– 80 pour les immeubles classés en catégorie cadastrale A/10 (bureaux et studios privés) ;
– 65 pour les bâtiments classés dans le groupe cadastral D (hangars, hôtels, cinémas, etc.), à l'exception des biens classés dans la catégorie D/5, pour lesquels, comme mentionné, le multiplicateur est de 80 ;
– 55 pour les immeubles classés en catégorie C/1 (commerces).

3. QUELS SONT LES TARIFS ?

Tasi

La maison principale. Le taux de base est égal à un pour mille, tandis que le taux maximum pour cette année ne peut excéder 2,5 pour mille. Les communes peuvent modifier les seuils à l'intérieur de ces deux limites, mais elles ont également le pouvoir d'augmenter le taux maximum, à condition de respecter deux conditions : l'augmentation ne doit pas dépasser 0,8 pour mille (la limite réelle du taux est donc de 3,3 pour mille) et l'administration a l'obligation d'utiliser les recettes supplémentaires pour financer les prélèvements sur la résidence principale et ses dépendances.

Les autres propriétés. Pour les biens autres que la résidence principale, le taux Tasi est lié à celui de l'Imu. La somme des deux taux, en effet, ne peut excéder 10,6 pour mille, ce qui correspond au taux maximum de la taxe communale unique. Par conséquent, dans les Communes où l'administration a poussé l'IMU au plus haut niveau possible, aucune taxe de service n'est payée un seul euro. En revanche, si le taux de l'IMU s'établit à 10,2 pour mille, celui de la Tasi ne peut dépasser 0,4 pour mille. Même pour les biens autres que la résidence principale, cependant, la règle de la majoration maximale égale à 0,8 pour mille s'applique : les Communes pourront l'imposer (en relevant le plafond de la somme d'Imu et de Tasi à 11,4 pour mille), mais toujours à condition que les recettes supplémentaires soient affectées à des subventions.

IMU

Le taux maximum est de 10,6 pour mille, mais la décision finale appartient aux municipalités. Pour connaître le quota précis à appliquer, se référer aux arrêtés municipaux publiés sur le site du Trésor avant le 28 octobre. A défaut de publication, les seuils de l'année dernière sont valables. Si, en revanche, la Municipalité décide d'augmenter le taux, l'ajustement de l'avance doit également être payé avec le solde: le total à payer avec le deuxième versement correspond donc à l'Imu calculé pour l'ensemble de 2014 avec le taux municipal moins le montant du premier acompte versé en juin. Par ailleurs, le taux de l'IMU est lié à celui de la Tasi (voir paragraphe précédent). 

[Recherchez la résolution de votre municipalité]

4. DÉDUCTIONS, DÉDUCTIONS ET REMISES

Tasi

Sur les déductions, comme sur les tarifs, il n'y a pas de règles générales, car les décisions à cet égard appartiennent aux communes individuelles, qui ont le droit de les prévoir ou non. La seule obligation, comme mentionné, est déclenchée par les administrations qui ont décidé d'augmenter les tarifs jusqu'à l'augmentation maximale de 0,8 pour mille. Concrètement, les déductions peuvent dépendre de différents facteurs : revenus cadastraux (comme à Rome, Milan, Turin et Florence), présence et nombre d'enfants (comme à Pise et Bergame), revenus, nombre d'occupants, mètres carrés, quartier ou encore plus.
De plus, la Tasi est payée avec un rabais sur les propriétés instrumentales rurales : le taux ne peut excéder 1 pour mille, et il est impossible pour les Communes de l'augmenter, ni d'appliquer des surtaxes. 

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Propriétés d'exploitation. L'Imu due sur les immeubles utilisés exclusivement à des fins professionnelles ou commerciales est déductible de l'Ires et de l'Irap à hauteur de 20 %. Une exonération totale est prévue pour les propriétés rurales instrumentales. Pas de déduction toutefois pour les immeubles à usage mixte.

Terre agricole. Pour les terres agricoles, la base d'imposition est calculée en revalorisant le revenu cadastral de 25 % au 2014er janvier 75 puis en multipliant le résultat par un coefficient : 135 dans le cas des terres détenues et gérées par les agriculteurs directs et les entrepreneurs agricoles professionnels inscrits au sécurité sociale agricole; 7,6 dans les autres cas. Le taux IMU pour les terres agricoles est le taux de base de 3 pour mille. Les municipalités peuvent l'augmenter ou la diminuer d'un quota ne dépassant pas XNUMX pour mille.
Les terres agricoles détenues et gérées par des agriculteurs directs ou par des entrepreneurs agricoles professionnels ne sont soumises à l'Imu que pour la partie de la valeur supérieure à 6 mille euros, avec les réductions suivantes :
– 70 % de l'impôt sur la tranche de valeur excédant 6 15.500 euros et jusqu'à XNUMX XNUMX euros ;
– 50 % de l'impôt sur la tranche de valeur excédant 15.500 25.500 euros et jusqu'à XNUMX XNUMX euros ;
– 25 % de l'impôt sur la tranche de valeur excédant 25.500 32 euros et jusqu'à XNUMX milliers d'euros.

S'agissant de l'exonération de l'IMU sur les terres agricoles situées en zone (anciennement) montagneuse, le Trésor a publié lundi 4er décembre sur son site internet le nouveau décret qui définit quelles Communes y auront droit. Le texte obligerait les propriétaires fonciers situés dans plus de 16 2014 communes italiennes à payer la taxe avant le XNUMX décembre XNUMX, leur laissant moins de deux semaines pour les calculs et les paiements. Le gouvernement a donc décidé de prolonger le délai jusqu'en juin, également pour avoir le temps d'identifier des critères plus solides permettant de distinguer qui devra payer de qui sera exonéré.

Assiette fiscale réduite de 50%. La remise est accordée dans deux cas : pour les immeubles d'intérêt historique ou artistique et pour ceux qui sont inutilisables ou inhabitables (l'état de l'immeuble doit être constaté par le bureau technique municipal au moyen d'une expertise effectuée par le propriétaire de l'immeuble ou par une déclaration substitutive).

5. COMMENT ÇA MARCHE POUR CEUX QUI SONT LOCATAIRES ?

Tasi

Côté locatif, avec la Tasi vient une nouveauté importante : ce n'est pas seulement le propriétaire qui paie (comme dans le cas de l'IMU), mais aussi le locataire. Les deux doivent utiliser les taux des propriétés autres que la résidence principale pour le calcul. La répartition des quotes-parts est établie par la Municipalité dans un intervalle obligatoire qui va de 70 à 90% pour le propriétaire de l'immeuble et de 10 à 30% pour l'occupant. La proportion la plus courante est de 70 à 30 %, mais il existe des variations (de 80 à 20 % de Rome à 90-10% de Milano). 

La bonne nouvelle pour les propriétaires est qu'ils ne sont pas tenus de communiquer avec les locataires : les paiements se font séparément et en cas de non-paiement, c'est à l'administration de récupérer les sommes dues. En revanche, les locataires ne sont obligés de puiser dans leur portefeuille que si le contrat a une durée supérieure à six mois au cours d'une même année civile. L'exonération est déclenchée même si le montant à payer est inférieur à 16 euros.

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Le Locataire ne paie en aucun cas : la taxe communale unique est à la charge exclusive du bailleur. 

6. COMMENT PAYER ?

Une fois les calculs terminés, vous devez passer au paiement proprement dit. Tasi et Imu peuvent être payés via les services bancaires à domicile ou dans les agences bancaires ou postales avec le bulletin ou le formulaire F24. Ceux qui choisissent cette dernière option doivent également indiquer le code fiscal. Voici les schémas :

Tasi

– pour la maison principale et ses dépendances 3958 ;
– pour les bâtiments autres que les résidences principales 3961 ;
– pour les bâtiments ruraux à usage instrumental 3959;
– pour les zones de construction 3960.

IMU

– pour la maison principale et ses dépendances 3912 ;
– pour les bâtiments ruraux à usage instrumental 3913; 
– pour les terrains (Municipalité) 3914;
– pour les terres (État) 3915 ;
– pour les zones à bâtir (Municipalité) 3916;
– pour les zones de construction (État) 3917 ;
– pour les autres bâtiments (Municipalité) 3918;
– pour les autres bâtiments (Etat) 3919 ;
– pour intérêts de cotisation (Municipalité) 3923;
– pour les sanctions d'évaluation (Municipalité) 3924;
– pour les bâtiments à usage productif classés dans le groupe cadastral D (Etat) 3925 ;
– pour les bâtiments à usage productif classés dans le groupe cadastral D (augmentation de la commune) 3930.   

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